20/09/2009
Tania, mon gros bouldou...
Tania, si je me souviens bien, c'est moi qui avait trouvé son nom...
A la maison, ma mère avait toujours refusé d'avoir un animal de compagnie. Elle détestait les chats et ne voulait pas de chien dans sa maison. L'avantage, c'est qu'à cette époque nous habitions une maison avec un très grand jardin derrière et une grande cour devant, ce qui était plus facile pour accueillir un représentant de la race canine. Je ne sais pas pourquoi, cette fois là elle a dit oui, peut être est ce mon père qui a insisté, toujours est il que Tania, une chienne Drathaar, a débarqué dans notre maison et notre vie.
Je travaillais déjà à l'époque et passais la semaine à Lille pour ne revenir que le week-end. Une semaine après son arrivée, alors que je rentrais le vendredi soir, à la vue de la voiture, elle s'est mise à aboyer mais aussitôt qu'elle m'a reconnu, elle s'est mise à japper de joie, c'était le premier accueil chaleureux du week-end, et c'est devenu rituel.
La seule chose qu'elle n'acceptait pas c'est que l'on s'approche lorsqu'elle avait un os à ronger. Elle grognait, juste pour vous faire comprendre qu'il fallait la laisser tranquille. Jamais elle n'a mordu quelqu'un et elle était très câline. Je l'avais surnommée "mon gros bouldou". On a même passé des vacances ensemble lorsque mes parents étaient une fois parti quinze jours avec mes frangines et que mon frère était sous les drapeaux, Tania et moi gardions la maison pendant l'été. Elle a fini par faire partie de la maison et même si ma mère n'acceptait que très rarement qu'elle rentre dans la maison, elle avait une grande niche très confortable et elle a vécu une vie heureuse.
Celà fait des années maintenant qu'elle n'est plus là, il me reste cette photo, pas très bien cadrée alors qu'elle court le long du poulailler. La particularité de cette race, c'est d'avoir de la "barbe" et je me souviens bien, je sens encore sa tête se poser sur mes genoux et ma main caresser sa tête dessus et dessous. Je ne peux m'empêcher d'avoir une boule dans la gorge en y repensant, mais je sais qu'elle continue à courir, comme une folle, quelque part, au paradis des chiens.
05:38 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
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