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05/03/2012

Les aventuriers de la Licorne perdue.

Double couv Tintin 4.JPG

Dés que j’ai été en âge de lire, je me suis plongé dans les aventures de Tintin. Nous en avions quelques albums à la maison, il y en avait de vieux exemplaires chez ma grand-mère maternelle, ceux que mes oncles avaient laissés et qui ont disparus ensuite (il s’agissait des premières éditions) et surtout chez mon oncle Raoul (l’abbé…et oui !) qui en possédait la collection complète.

Lorsque nous allions passer quelques jours de vacances au presbytère de Neuville Saint Remy, je me refaisais l’intégrale de Tintin du Congo à l’Australie en passant par la Syldavie, le San Théodoros, le Tibet, les États-Unis et même la lune.

A une époque où n’existait que l’imagination pour s’amuser, ces histoires me fascinaient et j’adorais les truculents personnages qui gravitaient autour de Tintin : l’incontournable capitaine Archibald Haddock et ses célèbres jurons, le professeur Tryphon Tournesol sourd comme un pot, les Dupondt avec leur bêtise et leurs déguisements extraordinaires mais aussi les Bianca Castafiore, Séraphin Lampion, Général Alcazar, Szut, Tchang , Abdallah ou Nestor.

 

Plus tard en grandissant, certaines histoires m’ont interpellées, le racisme latent dans Tintin au Congo, l’absence de femmes (hormis la Castafiore), le côté un peu niais de Tintin et plus tard encore la découverte de l’anti-communisme primaire d’Hergé. Par la suite, j’ai lu quelques livres sur Georges Rémi qui m’ont permis, sans tout excuser, de mieux comprendre l’auteur et ses personnages.

On peut donc dire que je fais partie des Tintinophiles de base.

C’est donc un peu méfiant qu’hier après-midi, avec Béa et les enfants j’ai glissé le DVD du film de Spielberg « Les aventures de Tintin, le secret de la Licorne ».

Il ne m’a fallu que quelques secondes pour être séduit, d’abord par le générique et ensuite par la première scène truffée de clins d’oeil et dans laquelle Spielberg rend un bel hommage à Hergé.

Il y avait du Tintin dans Indiana Jones, il y a du Indiana Jones dans ce Tintin là. Le jeune reporter est vif, agile, intelligent, avec une bonne bouille. Haddock est génial, les Dupondt fantastiques et les méchants sont formidablement antipathiques et proches de la BD.  Spielberg a redonné des couleurs à l’histoire qu’il a totalement remaniée et à intelligemment modernisé le scénario et les personnages sans en retirer leur identité.

C’est réussi, on se passionne pour l’histoire, on rit beaucoup et sapristi, on attend la suite avec une grande impatience.

Dépêchez vous Mister Spielberg, on a hâte, mille millions de mille sabords !!!

 

18:22 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

26/03/2011

"Backbeat"

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Bien que sorti en 1994, bien avant le film « Nowhere boy », « Backbeat » en est néanmoins la suite puisqu’il raconte la période « allemande » des Beatles et leurs passages à Hambourg. C’est durant cette période où jouant parfois pendant plusieurs heures d’affilée qu’ils consolidèrent leur jeu et affinèrent leur technique. Leurs fans de Liverpool furent fortement surpris à leur retour sur les bords de la Mersey, tellement ils avaient progressé, la légende était en marche.

Le film réalisé par Iain Softley retrace très bien cette période et raconte en parallèle, le destin de celui qui fut le premier bassiste du groupe(Stuart Sutcliffe) et l’avènement de ce qui deviendra un phénomène encore inégalé à ce jour.

On retrouve également dans ce film l’ambiance de l’Allemagne d’après-guerre avec les rudes marins d’un côté et la jeunesse bourgeoise et intellectuelle de l’autre. Il rend également hommage à Astrid Kirchher et Klaus Voorman qui contribuèrent à leur façon à la légende des Beatles.

Ce n’est pas la première fois que je vois ce film, mais je suis à chaque fois autant ému et retourné, à la fois par le tragique destin de Stu mais aussi par la formidable envie et énergie qui animait les futurs fab four.

Si vous en avez l’occasion, n’hésitez pas, faites vous ces deux films dans la foulée : les fans vous serez forcément ravis, les autres, vous découvrirez une face moins connue de l’histoire des Beatles.

 

18:08 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

06/11/2010

"L'imaginarium du docteur Parnassus" de Terry GILIAM

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Sorti en novembre 2009 en France ce film est le 11éme long métrage de Terry Giliam qui est le réalisateur de « Brazil » « L’armée des 12 singes » et « Las Vegas Parano » entre autres.

Les fans des Monty Python savent qu’il est l’américain de la bande, réalisateur de tous les dessins et animations des émissions et ensuite des films de la bande d’allumés qui a sévit à la BBC au début des années 70.

Gilliam est un magicien de l’image et ce film démontre tout son talent, les costumes et les décors sont extraordinaires, les personnages truculents et le casting à la hauteur de ce chef d’œuvre.

Le docteur Parnassus est un homme âgé de 1000 ans qui, de nos jours, est à la tête d’un théatre ambulant. Il offre aux gens la possibilité de se projeter dans leur imaginaire en passant au travers d’un miroir. Ses pouvoirs le docteur les a obtenus en passant un pacte avec le diable. Or ce dernier vient réclamer son prix, la propre fille du docteur. Aidée par le mystérieux Tony, la troupe va s’employer à sauver la jeune fille.

Les différents visages de Tony sont incarnés par Heath Ledger, Johnny Depp, Jude Law et Collin Farrel, l’excellent Christopher Plummer est le docteur Parnassus et le diable est remarquablement interprété par le grand Tom Waits, le célèbre chanteur, musicien et auteur compositeur californien.

La note triste de ce film, c’est le décès accidentel d’Heath Ledger au beau milieu du tournage, ce qui a contraint Terry Gilliam a changer le scénario et à donner plusieurs visages au personnage de Tony.

PS: J'ai eu le plaisir de commenter ce film sur ARMENTIERES.TV (rubrique L'albatros), en voici le lien:

http://www.armentieres.fr/video/

04:43 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

23/06/2010

"Le dernier pour la route" de Philippe Godeau

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Un film choc, sans fioritures et qui ne tourne pas autour du pot. Dès les premières minutes du film on rentre dans le vif du sujet. Hervé, arrive en Suisse dans un centre de désintoxication pour alcooliques et tente de s’intégrer à un groupe d’alcooliques pour essayer de se débarrasser du fléau qui le mine.

Ce film de Philippe Godeau sorti en 2009 est tiré du livre d’Hervé Chabalière qui est le personnage principal du film, c’est le formidable François Cluzet qui interprète avec justesse et talent le rôle d’Hervé. Il est entouré d’autres comédiens talentueux qui donnent à ce film toute sa force et sa justesse, Mélanie Thierry, Michel Vuillermoz, Raphaëline Goupilleau, Lionel Astier, Ninon Brétécher, Eva Mazauric, Eric Naggar… Il est également accompagné d’une musique de qualité écrite par Jean-Louis Aubert.

Basé sur une histoire vraie, ce film ne rendra personne insensible et surtout fera prendre conscience à chacun d’entre nous que nul n’est à l’abri du fléau de l’alcoolisme et que même sevré, un alcoolique n’est jamais complètement sauvé et que la bête est toujours à l’affut.

Un très beau film, poignant, bouleversant, qui je le dis sans honte et en toute humilité m’a ému aux larmes. Incontestablement, un film qui m’a marqué et qui ne vous rendra pas insensible.

 PS: Il y aura 5 ans le 31 aout que je n'ai plus touché à une goutte d'alcool. Je n'en étais pas au point de certains cas dans ce film, mais pas loin d'autres. J'ai donc été particulièrement sensible à certaines scènes et les larmes dont je parle n'ont pas été de crocodile. Ce film m'a profondément touché et s'il peut aider des personnes à se débarasser de ce fléau, tant mieux.

 

10:09 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

21/05/2010

"2012" de Roland Emerich

2012-film.jpgNous voulions le voir à sa sortie l'an dernier en novembre 2009 mais la foule énorme qui avait engoufré les couloirs de Kinépolis, nous a fait faire demi-tour.

Par la suite, les occasions d'y retourner n'ont pas collé avec notre agenda, lorsqu'enfin nous avons été libres, le film avait été retiré de l'affiche. Cela m'a valu la soupe à la grimace chez mes proches. Personnellement, ce n'est pas ce qui m'a empêché de dormir.

C'est donc en DVD et sur petit écran (ma vieille TV fonctionne encore, je ne possède pas d'écran plat...et non !!!) que j'ai eu l'occasion de voir ce film qu'un copain de mon fils lui a prêté.

Oui les effets spéciaux devaient être, couplés à un super son, assez impressionnants à voir sur le grand écran d'une salle obscure. A part ça, rien, nada, que de l'invraisemblable, le super héros et sa famille se tirent des situations les plus incroyables alors que le monde s'écroule et que des milliers d'autres personnes périssent. Tous les clichés à la gloire des USA y sont, que ferions nous sans les américains, je vous le demande.

Franchement, je me suis esclaffé plusieurs fois, énervé par tant d'incohérences dans un scénario tellement prévisible qu'il est facile d'en deviner l'issue. Bingo !!! j'ai gagné, le héros et sa petite famille s'en sortent, le gentil scientifique et la fille du président aussi, les méchants et les véreux périssent. Il y a aussi quelques sacrifices bien courageux. Je vous le dis tout y était. Ce film c'est quasiment la même histoire que"Deep impact" sorti en 1998 mais avec un soupçon de "Armageddon", un zeste de "Le jour d'après" et des effets techniques plus spectaculaires et plus performants.

Honnêtement, j'ai été déçu et pour moi, ce film est une super série B bourrée d'effets spéciaux, rien de plus.

06:05 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

19/05/2010

"Little Miss Sunshine" de Jonathan Dayton et Valérie Faris

little_miss_sunshine_ver5.jpgDans mon malheur (je souffre toujours du dos) je passe le temps en lisant et en regardant des films. Je possède une assez grande quantité de DVD mais je n'ai pas souvent le temps de les regarder. C'est le cas de "Little Miss Sunshine" que j'ai depuis au moins 3 ans et que j'ai enfin pu voir hier.

J'aurai regretté de passer à côté de cette petite perle. Rien à voir avec les blockbusters américains à grand spectacle remplis de clichés et de drapeaux des USA, ici, on est au coeur de l'Amérique avec des vrais gens dans une famille dont on peut dire qu'elle est légèrement déjantée mais tellement vraie.

Folle de concours de "Miss" la benjamine de la famille, Olive (Abigail Breslin), apprend avec joie qu'elle est retenue pour le concours Little Miss Sunshine qui a lieu en Californie. Pas autre choix que d'y aller en van, voilà toute la famille embarquée dans l'aventure: La mère (Toni Colette) un peu dépassée mais très maternelle, le père (Greg Kinnear) businessman raté, le fils (Paul Dano) adolescent boudeur qui a fait voeu de silence, l'oncle dépressif qui vient de tenter de se suicider (Steve Carell) et le grand père cocaïnomane au franc parlé (Alan Arkin).

L'aventure sera ponctuée de scènes cocasses et désopilantes mais aussi de drames. Au fil des minutes, on s'attache à cette famille dont on fini par faire partie.

J'ai vraiment passé un excellent moment, vu un film d'une grande qualité et si vous ne l'avez pas vu ou n'étiez pas tnetés de le visionner, n'hésitez plus, ce film est vraiment excellent et les comédiens sont tous très bons dans leurs rôles respectifs.

Alors embarquez dans le volkswagen combi jaune avec la famille Hoover et laissez vous aller pour 1h30 de pur plaisir.

08:22 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

17/05/2010

"Walk the line" de James Mangolg

walk%20the%20line.jpgMon immobilisation forcée a fait que j'ai pu voir certains films que je n'avais pas eu le temps de regarder à cause d'un agenda très chargé. Ça été aussi l'occasion de revoir certains films que j'adore et "Walk the line" fait partie de ceux là.

Depuis que j'ai ce film, ce doit être la 5ème fois que je le visionne, ce qui est assez rare chez moi car je ne fais pas partie de cette catégorie de personnes qui va voir un film plusieurs fois d'affilée, même s'il m'a emballé au plus haut point.

Pour revenir à l'excellent "Walk the line", il raconte les débuts de la carrière tumultueuse de Johnny Cash, immense artiste, grand chanteur, personnalité énorme, et de sa rencontre avec celle qui deviendra son amie, sa compagne et son épouse jusqu'à ses derniers jours, June Carter.

On ne se lasse pas de regarder ce film parce que le rythme est à l'image de la musique, le tempo est parfait. Les comédiens sont fantastiques et Reese Witherspoon qui a obtenu l'oscar de la meilleure actrice pour ce film pour son rôle de June, l'a amplement mérité. Avec son comparse Joquin Phoenix ils sont à fond dans leur rôle et "collent" très bien aux personnages. Mieux encore, ils interprètent eux même leurs chansons ce qui rehausse d'un gros cran leur performance et rend le film encore plus crédible.

C'est émouvant, passionnant, c'est une véritable légende telle qu'elles peuvent être de l'autre côté de l'atlantique et de surcroit, trés proche de la réalité. Ce n'est pas toujours une tache facile que d'essayer de porter à l'écran la vie d'un personnage contemporain, Jim Mangold a parfaitement réussi sa tâche en nous proposant cet excellent film.

A voir...et à revoir !!

05:07 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

14/05/2010

"Le mur de l'Atlantique" de Marcel Camus

00794068-photo-affiche-le-mur-de-l-atlantique.jpgL'immobilisation forcée qui a été la mienne ces derniers jours m'a fait faire deux de mes activités préférées, lire et regarder des films.

Celui dont je vais vous parler, je l'ai regardé hier soir, c'est loin d'être un chef d'oeuvre et il est passé maintes et maintes fois à la télévision, mais je vais quand même vous en parler, vous allez comprendre.

Il fait partie de mes souvenirs d'enfance et des films que notre père nous autorisait à regarder lorsqu'ils étaient diffusés sur le petit écran. Comme j'adorais Bourvil, j'avais le sourire aux lèvres et en cela il a son importance pour moi.

En 1944, lors d'un bombardement allié, un honnête patron de bistrot, Léon Duchemin (Bourvil) se voit entrainé dans une histoire d'espionnage rocambolesque.

Il faut être honnête, le scénario est léger, les gags sont un peu téléphonés et parfois un peu lourds mais Bourvil à lui seul, parvient à rehausser le niveau du film grâce à sa bonhomie coutumière et à la simplicité et la gentillesse qui émanait de sa personne. Et pourtant...

Pourtant, le film est sorti en 1970 après la mort du comédien. En effet, Bourvil né André Raimbourg était gravement malade lors du tournage et masquait en grand professionnel qu'il était, la souffrance qui était la sienne et qui derrière les rires, marque son visage.

Bourvil était un homme généreux, simple mais aussi très intelligent et déterminé. Il est malheureusement disparu trop tôt et on peut imaginer la suite de la carrière qu'il aurait pu avoir si la mort ne l'avait pas emporté, en particulier au regard de sa performance dans le film de Melville, "Le cercle rouge".

Musicien de talent, comique né mais aussi comdien de grand talent, il aurait pu exceller dans de nombreux autres rôles. Il parlait également plusieurs langues et était un homme très cultivé.

Incontestablement, sa disparition le 23 septembre 1970 fut injuste et le jour de ses obsèques, les plus grands noms du cinéma étaient présents dernier hommage et preuve de l'immense popularité qui était la sienne dans le monde du cinéma.

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03/05/2010

The Box de Richard Kelly

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The BOX (un film de Richard Kelly)

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours adoré la série « La quatrième dimension » dont les histoires étaient souvent extraordinaires et un tantinet angoissantes. Lorsque l’occasion s’est présentée de voir en DVD l’adaptation cinématographique d’une de ces histoires, « The Box », je n’ai donc pas hésité à le faire.

Etais-je dans un mauvais soir ? Suis-je hermétique à ce genre de cinéma, je ne le crois pas. Toujours est il qu’intrigué au commencement de l’histoire je me suis assez vite ennuyé, perdu dans le scénario, cherchant vainement à comprendre le pourquoi du comment.

Le sujet est pourtant bon, un inconnu sonne chez un couple qui connait quelques difficultés financières, lui remet une simple boite avec un bouton et lui laisse 24h pour prendre une décision : rendre la boite sans y avoir touché ou appuyer sur le bouton et toucher 1 million de dollars pendant qu’au même moment, quelque part dans le monde, une personne va mourir.

Les comédiens sont pourtant bons, Cameron Diaz est très convaincante dans son rôle, James Mardsen son époux dans le film également et Frank Langella, le mystérieux Mr Steward est  parfait. Les décors et les costumes sont extras (l’histoire est située en 1976). C’est bien tourné, bien interprété mais à ma grande déception, je n’ai pas été convaincu. Il m’a manqué quelque chose, j’ai pourtant l’imagination fertile, j’aime les histoires parfois tordues mais là, je n’en ai pas saisi la finalité.

 Alors faites moi plaisir, regardez le, jugez par vous-même et dites moi ce que vous en pensez.

 

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29/04/2010

"Camping 2" de Fabien Onteniente

Camping_2_300.jpgJe le dis sans honte, et chacun ses goûts, j'aime parfois cesser de réfléchir, de trop me casser la tête et me détendre avec une bonne comédie bien franchouillarde.

Ce fut particulièrement le cas hier soir. Excessivement stressé depuis quelques jours, fatigué, très tendu, agressif, j'avais besoin de décompresser et le fait de sortir hier soir avec mon épouse pour aller voir ce film m'a fait du bien.

Oh bien sur, lorsque l'on va voir ce genre de film, il ne faut pas s'attendre à voir un film qui fera date dans l'histoire du cinéma ou qui rentrera dans la catégorie des films d'arts mais il est distrayant et il fait rire.

Le bonheur avec le cinéma, c'est qu'il permet d'aborder des genres complètement différents, du drame au film d'action, du cinéma de réflexiion à celui de la franche rigolade et c'est là tout le charme du 7éme art.

C'est vrai, j'avais vu le premier "Camping" qui m'avait fait rire et j'avais un peu peur du "réchauffé". Certes les ficelles du premier film ont été reprises en partie mais on a plaisir à revoir cette brochette de truculents personnages bien typiques et représentatifs de ce que peut être une partie de la population de notre pays. Franck Dubosc campe à nouveau un Patrick Chirac, naïf, collant, bebête mais attachant et dtôle et ça lui va bien, Claude Brasseur ronchonne à nouveau comme il se doit dans le rôle de Jacky Picq, accompagné de "Maman" (Mylène Demongeot) . Et puis il y a bien sûr le super couple Mathilde Seigner/Antoine Duléry dont les rapports sont plus que mouvementés. Le petit nouveau c'est Richard Anconina le stressé et maniaque Jean-Pierre.

En conclusion, ce film n'est pas une révolution, ni un évènement cinématographique sans précédent, il ne récoltera pas des centaines de récompenses (le genre est de toute façon systématiquement boudé par la profession) mais il a le mérite de remplir correctement son rôle, sans tomber dans le vulgaire et l'humour à deux balles. En ce qui me concerne, il m'a fait rire et je suis sorti de la salle du ciné, bien moins tendu que je ne l'étais deux heures auparavant.

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