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29/09/2013

Santes, la vie chante...

Dimanche 29 septembre 2013, il est 11h et ce matin le ciel du nord est un peu laiteux. Il fait frais mais c’est suffisamment agréable pour que la baie vitrée de la véranda soit grande ouverte. Le soleil, ce sera pour fin d’après-midi.

Je viens de finir la vaisselle avec Sarah, ma fille et j’écoute « Contrabendo » un excellent live du regretté Calvin Russel. Les séquelles de la dure semaine que viens de vivre sont encore présentes. Mon dos me fait souffrir ainsi que mes articulations, il va falloir que je me remette au sport.

Mon esprit vagabonde et virevolte en tous sens, comme d’habitude et je repensais à cette très belle soirée de vendredi à Santes.

C’est la 6ème fois que vais voir et écouter Valentine et Jean-Christophe en concert et celui-ci avait un gout particulier. D’abord le set fut excellent, rythmé, vif, Valentine nous a encore éblouis de sa voix chaude et si extraordinairement puissante et Jean-Cri était en grande forme et nous a fait profiter de ses grands talents de musicien et d’harmoniste. Leur complicité est à chaque fois plus forte, renforcée et ce concert fut un des meilleurs auxquels j’ai assisté dans sa forme actuelle.

Ce fut aussi l’occasion d’emmener Béa mon épouse et de partager cette belle soirée ensemble mais aussi d’être avec mes amis, la douce et si agréable Isa, le très gentil et passionné Chrys , mon complice, collègue et ami JF. Ce fut aussi l’occasion de croiser des gens que l’on retrouve au fil des concerts, comme une petite famille. Il manquait une personne mais qui habite trop loin hélas, je pense à notre ami Titof.

Ensuite il a fallu un peu patienter pour parler à la belle. Un groupe de « Japonais » avait investi la place et la pauvre Valentine était assaillie de toute part. Cela dit, tant mieux, sa côte de popularité est fort heureusement encore bonne.

Pour finir la soirée, notre petite bande s’est retrouvée à discuter avec une Miss Caplan bien fatiguée mais radieuse.  J’ai alors lâché toute la pression de la semaine, heureux comme un gosse de retrouver et d’embrasser mon amie, et j’ai fait le dingo, le grand sot (les fans comprendrons) et savouré comme il se doit ce bon moment de simplicité, de joie et d’amitié. Il y a des moments comme çà dans la vie que l’on doit à celle qui sera ma maitresse jusqu’à la fin de mes jours, je parle de la musique, bien sûr.

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11:28 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (1)

19/09/2011

"Brave Margot"

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Il y a un peu plus d’une quinzaine de jours, Guy Clerbois, alias « Vitor Hublot, m’a fait l’immense plaisir de me solliciter pour réaliser le clip/diaporama de « Brave Margot » à l’occasion de la sortie de « Brassens selon Vitor Hublot » lundi prochain (26/09).

Il  savait le bougre qu’il n’aurait pas à me pousser sachant que ce titre est interprété par Jil Caplan. D’un autre côté, j’apprécie ce sympathique bonhomme plein d’humour et de talent que je surnomme affectueusement « Le belge » alors que de son côté il m’appelle « Le ch’ti ».

 

Après plusieurs maquettes et de nombreux échanges par mail, nous avons fini par tomber d’accord sur ce qu’est le clip que vous découvrez aujourd’hui.

L’album « Brassens selon Vitor Hublot » ne s’est pas fait sans mal et il faut largement saluer l’opiniâtreté, la passion et le courage de Guy « Le belge » pour avoir fait aboutir ce projet.

Félicitons aussi les artistes qui se sont investis dans cette aventure.

Les admirateurs purs et durs de Brassens seront surpris à n’en pas douter de ces adaptations et certains détesteront mais je suis sur que l’ami Georges aurait apprécié de voir une partie de son œuvre remaniée avec originalité tout en gardant l’esprit et l’essence même de ses chansons.

 

L’album sortira le 26 janvier et nous vous donnerons toutes les infos pour vous le procurer.

 

Vive la culture, vive la musique, vivent les beaux testes et les artistes qui bravent parfois des écueils insurmontables pour aller au bout de leurs idées et de leurs envies. Tant que des gens comme cela existeront, la culture vivra.

 

 

18:07 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (1)

"Brave Margot"

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Il y a un peu plus d’une quinzaine de jours, Guy Clerbois, alias « Vitor Hublot, m’a fait l’immense plaisir de me solliciter pour réaliser le clip/diaporama de « Brave Margot » à l’occasion de la sortie de « Brassens selon Vitor Hublot » lundi prochain (26/09).

Il  savait le bougre qu’il n’aurait pas à me pousser sachant que ce titre est interprété par Jil Caplan. D’un autre côté, j’apprécie ce sympathique bonhomme plein d’humour et de talent que je surnomme affectueusement « Le belge » alors que de son côté il m’appelle « Le ch’ti ».

 

Après plusieurs maquettes et de nombreux échanges par mail, nous avons fini par tomber d’accord sur ce qu’est le clip que vous découvrez aujourd’hui.

L’album « Brassens selon Vitor Hublot » ne s’est pas fait sans mal et il faut largement saluer l’opiniâtreté, la passion et le courage de Guy « Le belge » pour avoir fait aboutir ce projet.

Félicitons aussi les artistes qui se sont investis dans cette aventure.

Les admirateurs purs et durs de Brassens seront surpris à n’en pas douter de ces adaptations et certains détesteront mais je suis sur que l’ami Georges aurait apprécié de voir une partie de son œuvre remaniée avec originalité tout en gardant l’esprit et l’essence même de ses chansons.

 

L’album sortira le 26 janvier et nous vous donnerons toutes les infos pour vous le procurer.

 

Vive la culture, vive la musique, vivent les beaux testes et les artistes qui bravent parfois des écueils insurmontables pour aller au bout de leurs idées et de leurs envies. Tant que des gens comme cela existeront, la culture vivra.

 

 

18:04 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (0)

03/07/2011

Good day sunshine !!! (Part three)

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Il est 20h15, la fièvre monte, monte…

 

Arrivent sur la scène, Cyril et Laurent les musiciens de Croco, le premier avec sa guitare et le second avec son accordéon. Leur duo fonctionne bien, Cyril avec sa tronche « Higelinesque » l’ex VRP (pour ceux qui connaissent) enchaîne les chansons d’amour comme il dit, avec ironie et un regard parfois cynique sur la vie. C’est bien, mais on sent que le public de l’Arc en Ciel est impatient, Cyril et Laurent aussi l’on senti et il n’y aura pas de rappel.

 

Quelques minutes après le départ de Croco, voilà JeanCri qui arrive seul sur scène, avec sa guitare et qui démarre les premiers accords de « Les deux bras arrachés ». Apparaît alors Valentine, belle, épanouie sous un tonnerre d’applaudissement. Ca y est, c’est reparti pour un tour.

Au total le couple Rock n’ roll nous gratifiera, rappels compris de 21 chansons et 1h40 d’un concert chaleureux, la salle est petite, nous sommes 80, il fait chaud mais on est proche de ces deux artistes que l’on aime et eux aussi se sentent bien, l’osmose est parfaite.

On apprend à un moment, que c’est le dernier concert de Jil Caplan avant un moment car bientôt, avec la sortie du futur album, il y aura un nouveau concept et que nos deux compères et complices proposeront un duo à part entière. On savoure d’autant plus l’écoute des « classiques » comme « Entre les tombes », « Mes cheveux courts », « Natalie Wood » « Les mots » « Tout ce qui nous sépare » et « Cette fille n’est pas pour toi ».

On se régale avec les reprises de « Bluebird » « Peggy Sue » et « The river of no return » chansons qui collent comme un gant sur une main à ces deux beaux et généreux artistes.

L’ambiance sur  « Oh tous les soirs » et ensuite sur « Des toutes petites choses » ainsi que la participation du public rendent l’atmosphère très électrique et très rock n’ roll. Pourtant, pour des raisons d’acoustique de la salle, JeanCri a préféré prendre sa guitare « sèche ».

Valentine nous raconte des anecdotes, dont certaines inédites, elle nous gratifie en pouffant de rire d’un petit numéro d’imitation, mais je n’en dirais pas plus.

Le concert tire doucement à sa fin et à un moment, j’en ai les larmes aux yeux, de plaisir et de bonheur intense car jamais je n’ai assisté d’aussi près à un concert de cette belle artiste que j’aime tant mais aussi parce que je sais que j’ai eu beaucoup de chance de la voir trois fois en six mois et que c’est peut être la dernière avant un moment.

Une dernière révérence sous les bravos nourris d’un public archi conquis et nos deux amis s’en retournent vers les loges, souffler quelques instants.

 

Comment va se passer la suite, les amis du fan club et d’autres fans sont restés pour attendre et au fond de moi, je n’ai pas envie que la soirée se termine, j’ai envie que çà se prolonge.

Ce que je ne sais pas encore à ce moment là c’est qu’il va m’arriver un truc formidable dans moins d’une heure.

Oui…un truc formidable.

11:38 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (0)

03/06/2011

Good day sunshine !!! (Part two)

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La fièvre monte…doucement.

 

J’ai plus de deux heures à tuer devant moi, alors je décide de faire l’aller retour à la maison, ne serait ce que pour déposer mon précieux sésame. Ah oui, c’est vrai, je ne l’ai pas raconté ; je ne suis pas un accro des dédicaces mais j’ai mon CD de « Revue » avec moi et je l’ai fait dédicacer par Valentine et JeanCri, c’est donc un collector surtout que la miss m’a écrit un truc super gentil, rien que pour moi.

Je prends donc la route, tranquillement, il fait beau, à la grisaille du matin s’est substitué un joli soleil de fin d’après-midi.

Arrivé à la maison, je range mes affaires, je me détends, je raconte à Maxime, mon plus jeune fils, mon après-midi. Il faut dire que lui aussi est un fan de Jil Caplan et qu’il serait bien venu avec moi. Je lui propose alors de m’accompagner, il est fou de joie. Par acquis de conscience, je téléphone à « L’arc en Ciel » pour leur demander mais là, j’essuie un refus. Pour des raisons de sécurité, le nombre est limité à 80 personnes.

C’est le point noir de la soirée, Maxime est en larmes, terriblement déçu. Je le console et lui promets que la prochaine fois, il sera à mes côtés.

C’est maintenant l’heure de repartir, il est 18h15, je suis heureux mais un peu amer, à cause de la tristesse de mon petit bonhomme.

Je fais la route tranquillement et j’arrive à Liévin, il est environ 19h, le parking devant le théâtre s’est bien dégagé, je choisis une belle place (tout à l’heure, çà aura son importance).

J’entends soudain que l’on m’appelle, c’est Jipé, le prof de math, excellent photographe, un garçon très calme et extrêmement gentil. On discute quelques minutes avant qu’il soit appelé par David, le régisseur du café Théâtre.

Quelques instants plus tard, arrivent mes amis de Compiègne, « Le palais des fleurs » puis Chrys, des fidèles membres du « Jil Caplan Only Fans Club Band ». On est heureux de se revoir avec les amis de l’Oise et je suis content de faire enfin la connaissance de Chrys.

Puis c’est Anne que j’ai rencontrée à Lys lez Lannoy qui arrive avec son mari.

19h45, on attend devant la porte, les gens commencent à arriver, c’est le cas de mon amie Isa qui arrive accompagnée d’une autre Isabelle, une de ses amies, fan de Valentine, je suis heureux de là revoir, c’est une chic fille, très douce et très gentille.
Les portes s’ouvrent enfin, je suis le premier à descendre dans l’arène, çà me fait quelque chose, j’entre et n’ai que l’embarras du choix mais ce sera au premier rang et au milieu.

Je réserve des places pour Anne et Chrys qui ont été retardés afin que nous soyons tous réunis. Je pense à mon ami Christophe, qui aurait bien aimé être là et que moi aussi j’aurai aimé avoir à mes côtés.

Je trépigne sur ma chaise, papote avec Anne à ma droite et Chrys à ma gauche, on y est.

 

Il est 20h15, la fièvre monte, monte…

 

17:02 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (0)

30/05/2011

Good day sunshine !!! (part one)

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Je n’ai pas spécialement le cœur à rire ces derniers jours car mon fils aîné a encore fait des siennes et non des moindres, mais je me dois d’écrire et de raconter pour plusieurs raisons :

-D’abord parce que je vous l’ai promis, ensuite parce que plus d’une semaine est passée et que je dois le faire avant d’oublier certains détails.

-L’écriture est aussi une bonne thérapie pour atténuer les maux, c’est une façon de se défouler, d’exorciser, ça fait du bien. De toutes façons, j’aime çà, bref…

 

La première image qui me revient du jeudi 19 mai, c’est à 9h, je suis chez un  client, dans une vieille usine textile d’Armentières, j’attends mon interlocuteur et je pense à la soirée qui va venir et qui sans aucun doute va être belle. Je suis bien, détendu, souriant.

Que dis-je, cela va même commencer l’après-midi même car j’ai rendez-vous à 15h avec Valentine et JeanCri pour la balance d’avant concert.

La matinée s’est vite passée, j’ai récupéré Maxime à l’école et rentre à la maison pour le déjeuner. Je retire ma tenue de travail pour enfiler celle dans laquelle je me sens bien, jean, baskets, T-shirt. Ah oui, ne pas oublier l’appareil photo, mon sac, penser à me faire un ou deux sandwichs et surtout ne pas oublier le précieux billet.

13h15, je conduis Max à l’école et passe au magasin saluer mon ami Alan, boire un jus avec lui et lui souhaiter une bonne fin de semaine.

14h, je connecte le GPS, direction place Gambetta à Liévin, je n’oublie pas de régler le régulateur de vitesse et je me mets en route, toujours aussi calme et détendu.

14h40, je suis arrivé à Liévin, je me gare tranquillement, repère où je suis, prend mes affaires et me dirige vers la salle de concert.

Je m’approche de l’entrée et la première chose que j’aperçois c’est un véhicule que je connais, garé devant avec un type à l’air innocent (facile) en train de lire les affiches en fumant sa cigarette. Je l’ai reconnu tout de suite, c’est JeanCri. Sourires échangés, on s’embrasse, mais  il est déjà dans son taff car il me laisse pour aller installer son matériel.

A cet instant, la pression monte. Je grille une cigarette et je descends l’escalier qui m’amène dans une petite salle. A droite, la régie, à gauche, la scène. Dès mon entrée, derrière le rideau, j’ai reconnu la voix de Valentine. Je m’assois sagement sur une chaise à quelques mètres de la scène et j’attends le cœur battant.

Quelques minutes s’écoulent avant que le rideau ne s’écarte et que Valentine n’arrive, sourire aux lèvres. On s’embrasse, heureux de se revoir et d’emblée, je sors de mon sac, la main tremblante les cadeaux que j’ai amenés. Son sourire et sa joie son toujours un bonheur pour moi et le dessin de Maxime que je lui donne en mains propres lui fait aussi bien plaisir.

 

Vient ensuite le moment de la balance. Je suis un grand privilégié, je le sais car les artistes n’aiment pas trop que du public assiste à leur répétition, en particulier Valentine et JeanCri. Je n’en savoure que plus l’honneur qu’ils me font en acceptant ma présence.

Il faut savoir qu’une balance, c’est démarrer une chanson, l’arrêter, la recommencer, faire sans cesse des réglages. Ca ne ressemble en rien à un concert. Moi j’en profite pour prendre des photos et observer JeanCri pour repérer les accords qu’il plaque sur certains morceaux. Parfois aussi, je l’avoue, çà me démange, j’ai envie de monter avec eux sue scène, de prendre une guitare et de faire un bœuf, mais je n’ose pas. Même si la balance se fait de façon décontractée, c’est du boulot et on sent que tous les deux y mettent un grand professionnalisme.

 

Arrive 17h comme une fleur et les deux musiciens du groupe Croco qui assure la première partie viennent faire leur répétition. Valentine et JeanCri se préparent à regagner leur hôtel pour se reposer un petit peu. On discute encore un peu sur le parvis de l’Arc en Ciel avant de se quitter et de se donner rendez-vous après le concert. La fièvre monte…doucement…

 

19:23 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (0)

03/05/2011

"Revue" (et rien à corriger...)

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Mon ami Christophe et moi étions au parfum depuis un petit moment déjà, mais nous avions juré de garder le secret, c’est normal. Il n’empêche qu’on l’a attendu ce nouvel  album (EP ou LP on s’en fout, puisque la différence ne tient qu’au nombre de titres) et qu’on est ravi de l’entendre.

En ce qui me concerne il est déjà sur CD et je l’ai déjà écouté au moins vingt fois depuis ce matin dans la voiture.

Le titre a été judicieusement choisi car il correspond parfaitement à l’idée de ce disque (Une revue est une pièce de théâtre dans laquelle on passe en revue les évènements de l’année) et on prend plaisir ici à écouter les versions studio de morceaux entendus sur scène depuis plusieurs mois.

La photo est très bien aussi, ce côté « Sur la route » qui correspond bien aussi à ce concept de scène et qui colle bien à l’image de Valentine.

Mais parlons maintenant musique et des 7 titres qui composent ce « Extended play » :

 

-La revue s’ouvre sur la célèbre chanson de Marylin « The river of no return » et ce duo de voix avec Jean-Cri qui nous ravit à chaque concert. C’est aussi une chanson chère au coeur de notre artiste favorite qui avait déjà chanté il y a quelques années cette « Rivière sans retour » sur « la charmeuse de serpents »

 

-La reprise ici de « Mon vieux » en surprendra plus d’un mais le projet remonte à loin, c’était fin 2009 et Valentine, à l’époque m’avait mis au défi de trouver le titre qu’elle allait enregistrer et j’avais trouvé. Je me souviens très bien de cette chanson de ferrat enregistrée par Daniel Guichard, j’étais tout jeune et elle m’avait marqué. Trente cinq ans après, j’ai toujours les yeux qui piquent et ui se mouillent quand je l’écoute, en particulier ici.

 

-Cette version de « A la fenêtre » nous transporte dans les sixties avec ce son très McCartney/Lennon, les sonorités à la « Strawberry fields » et une version pleine de surprises musicalement parlant. Des chœurs extra, du mellotron et de la mandoline (multi instrumentaliste le Jean-Cri!)

 

-Alors là, sur « J’aime…je déteste », j’adore l’intro qui elle me rappelle le King Crimson de l’époque Peter Sinfield et ces sonorités très « progressives » que j’adore tout particulièrement. Sinon, cette très belle chanson d’amour est un savant mélange de guitare acoustique et électrique et nous amène en douceur à la transition du superbe morceau qui suit.

 

-Voila une des plus belles chansons de Mister Macca reprise déjà depuis un moment par Valentine et JC sur scène avec brio. On ne se lasse pas de l’écouter et même s’il n’y a pas de sax (clin d’œil pour Valentine) cette version est très belle. Pas d’autre mot que j’adore.

 

-Ah « Peggy Sue » de Buddy Holly, c’est qu’il en a influencé des gens ce garçon à l’allure si timide et trop tôt disparu, ce n’est pas pour rien que McCartney a racheté les droits d’auteur…bref, une facette de valentine la rockeuse, car elle aime çà et sur ce morceau elle s’en donne à cœur joie. Le son « arrangé » sur la voix, donne cette impression de morceau des 50’s et c’est super, çà c’est du rock comme j’aime.

 

-On termine par une version de « Tout ce qui nous sépare » un des grands tubes de la miss, revu (ben oui) et corrigé dans une ambiance plus calme, plus mature, que du bonheur. Plus brute, moins arrangée cette version donne une nouvelle jeunesse à cette très belle chanson.

 

Les fans se régaleront, car la voix de Valentine est toujours aussi belle et pure et qu’elle a gardé toute sa fraîcheur. On sent nettement la « patte » de maître Urbain dans l’orchestration des morceaux ainsi que dans l’instrumentation. Ce garçon est un virtuose et çà se sent, percussions, basse, guitare, mandoline et mellotron, il joue de tout cet homme orchestre. Ah oui, le mellotron, j’adore çà, cet instrument apparu dans les 70’s avec l’arrivée du rock progressif donne un super  relief à certaines chansons.

 

En tant que fan, je me réjouis d’entendre ces versions revisitées en studio, c’est un régal. En tant que (modeste) musicien, je savoure le travail de précision qui se ressent de façon flagrante, tout est précis, méticuleusement et savamment orchestré. En tant que fou de musique, je me réjouis d’accueillir cette petite perle dans ma collection personnelle.

Cela donne déjà une idée de ce que va être le prochain opus d’une chanteuse qui n’a pas finit de nous charmer. A Lys Lez Lannoy, j’avais eu cette chance d’en découvrir un petit bout, je ne peux que vous dire une chose, çà promet !!!

 

17:55 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (2)

09/04/2011

Valentine's day (Part three)

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Je me suis levé, je suis derrière Valentine et JeanCri , au beau milieu de la scène quand soudain mes oreilles se dressent comme celles d’un animal…

Je m’assoie sur le tabouret et j’écoute ces notes inconnues, ces paroles que je ne connais pas…çà me plait d’emblée, mais qu’est ce que c’est ?

Valentine se retourne, le sourire aux lèvres et m’explique que c’est le premier morceau travaillé et enregistré au MAP, leur studio fait main il y a quelques mois, dans lequel ils travaillent ensemble leur nouvel album.

Les voilà partis à répéter ce morceau, avec la guitare électrique, puis avec l’acoustique, je me régale tout en filmant ces instants exceptionnels que je vais jalousement et précieusement garder dans mes archives. Je suis un petit chanceux, j’ai le plaisir de faire partie des premiers à entendre cette nouveauté. Merci mes amis !!!

 

Il est l’heure de se quitter, pour eux de se détendre un peu, d’aller se balader et pour moi d’aller chercher mon épouse pour le concert de 20h30.

 

Le concert va se dérouler merveilleusement, l’ambiance y est et JeanCri nous gratifie de sa célèbre chanson enregistrée avec les Innos « Colore ». Ca passe vite, trop vite, les titres s’enchaînent, je me régale, comme d’habitude, ces deux là ont maintenant un spectacle bien rodé et leur étroite complicité dans la vie se ressent bien évidemment sur scène.

 

C’est la fin, une foule compacte attend la star, pour signer des autographes, parler avec celle qu’ils sont venus admirer, je les comprends.

Nous, on va devoir y aller. La fatigue accumulée ces dernières semaines se fait lourdement sentir. Je traîne encore un peu dans la salle désertée quand Béa mon épouse me signale que JeanCri est derrière le rideau. Je monte sur scène et je me glisse entre les lourdes tentures rouges. Pendant qu’il remballe le matériel, on échange encore ensemble, puis on s’embrasse en se disant à bientôt.

Je rejoins Valentine, très entourée, je lui touche le bras et lui dit que je m’en vais, on s’embrasse et je la laisse, la mort dans l’âme avec ses autres fans.

Mais je n’ai pas à me plaindre, j’ai passé plus de deux heures avec eux, j’ai vécu un très bon concert, j’ai rencontré (enfin) la douce et gentille Isa, une fan et amie de Lille, j’ai rencontré aussi d’autre fans venus de loin, j’ai pu aussi enfin parler un peu avec Jipé le photographe. Ce fut encore une journée mémorable et je mesure la chance qui est la mienne.

Et puis, le 19 mai, à Liévin va vite arriver…vivement !!!

 

11:44 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (0)

24/03/2011

Valentine's day (part two)

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Le moment tant attendu est arrivé, je rentre dans la salle de spectacle…

 

J’avance le long de l’allée, entre les sièges et découvre cette salle de l’Eden tout en ayant les yeux fixés sur la scène. J’y aperçois JeanCri, assis en train de jouer sur sa guitare Epiphone mais je ne vois pas Valentine.

La scène est assez haute et pour y accéder, je vois un escalier sur la droite. Le cœur battant, je m’approche doucement. JeanCri lève la tête et d’un sourire me reconnaît, il se lève et vient m’embrasser. C’est un plaisir de croiser cet homme d’une gentillesse extrême, modeste et bourré de talents. Je l’apprécie beaucoup et je suis heureux de le revoir.

Mes yeux ont en même temps repéré celle que je suis venue revoir pour la troisième fois, mon amie, ma star. Elle est allongée sur la scène, les yeux clos et semble dormir.

Je m’approche d’elle, doucement, sans oser la réveiller, ne sachant ni quoi faire, ni quoi dire. C’est au moment où je suis tout près, qu’elle ouvre les yeux, et qu’elle me reconnaît, malgré la fatigue qui brouille encore ses grands yeux. Ah ce sourire, il vaut tout l’or du monde tant on sait qu’il est sincère et chaleureux. On s’embrasse comme de vieux copains, on échange quelques mots, je lui donne ainsi qu’à JeanCri tous les messages qui m’ont été transmis, je la laisse allumer une cigarette et commencer la balance car c’est l’heure.

Premiers réglages, assez difficiles, car le matériel n’est pas exceptionnel et le responsable son doit se démener pour trouver le meilleur son possible. Cela nous laisse le temps de discuter, de parler littérature, musique et petites choses de la vie qui nous concernent. Je vis ces instants avec intensité.

La suite se passe de commentaires superflus, je suis à genoux, accroupi ou assis par terre, sur la scène, juste à côté du couple rock n’ roll (dixit Stefan Goldman) et j’écoute, je déguste, je savoure. Avec Anne (la charmante femme de Valentine’s day part one) qui est présente aussi, on échange quelques mots, nos impressions mais surtout on se régale.

Imaginez vous ce que cela représente que d’être là pour un gars dont le rêve a toujours été de faire de la musique et de la scène, toucher du doigt ce que l’on aime par-dessus tout…

Je prends moult photos, sachant que mon modeste appareil n’est pas parfait et qu’une bonne moitié sera floue.

Je regarde JeanCri, ou plutôt sa main gauche, j’essaie de repérer les accords qu’il plaque sur l’Epiphone (l’électrique) ou la Gibson (l’acoustique). Valentine me sourit, pas besoin de parler pour se comprendre.

Les minutes passent à une vitesse de dingue, il y a bientôt deux heures que je suis là, assis sur ce nuage intemporel, comme si rien d’autre autour n’existait.

Je me suis levé, je suis derrière Valentine et JeanCri , au beau milieu de la scène quand soudain mes oreilles se dressent comme celles d’un animal…

 

18:37 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (0)

16/03/2011

Valentine's day (part one)

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Vendredi 11 mars 2011, il est 5h30 du matin. La veille, la journée de phoning a été exténuante, mais je suis déjà réveillé, énervé, excité par cette journée spéciale. Ce soir Valentine est en concert avec JeanCri à Lys Lez Lannoy, au théâtre de l’Eden, à 30 minutes de chez moi, c’est génial. De plus, j’ai la chance de pouvoir passer les voir pendant la balance et cette fois, j’ai bien l’intention d’en profiter et de savourer.

Plus l’heure approche, plus j’ai le cœur qui bat la chamade. Un vrai gamin, je suis tout nerveux.

Arrivé en avance, je prends des photos des alentours, de la grande affiche aux portes de la ville, de l’entrée du théâtre. Je grille quelques clopes en attendant, impatient d’être à l’heure du rendez vous.

Je me décide enfin à passer la porte et à entrer dans la petite cour qui jouxte la salle de spectacle. Un jeune homme bien sympathique s’approche de moi en me tendant la main, c’est Jeremy qui fait partie du service culturel de la mairie et avec qui j’ai été en contact mail

On sympathise, on échange quelques mots, il me dit que Valentine et JeanCri sont déjà là…

Une porte s’ouvre : « Ah…c’est vous le monsieur du fan club sur Facebook ? » « C’est aussi vous le blog J’aime…je déteste, j’étais à Bruay La Buissière, je vous ai reconnu », c’est une charmante femme dont j’ai oublié le prénom (mille pardons) qui est à l’origine de la présence de Jil Caplan à Lys Lez Lannoy. Elle me présente à madame l’adjointe à la culture qui m’avait aussi envoyé un mail…bref, je suis impressionné, çà fait plaisir de savoir que ce que l’on fait est reconnu.

Et puis çà y est, Jeremy m’invite à pénétrer dans la salle dans laquelle j’entends des notes de guitare.

Le moment tant attendu est arrivé, je rentre dans la salle de spectacle…

06:56 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (2)