La page blanche

Depuis hier matin, je gamberge pour savoir ce que je vais vous raconter aujourd'hui. La note de demain est déjà prête, certains  sujets sont en cours d'écriture et à ma droite sur mon bureau se trouve une feuille où sont notées toutes mes idées de textes à développer.

Je suis rentré du boulot avec du travail à préparer pour le lendemain,ensuite c'est ma séance de vélo d'appart pour déstresser et maintenir la forme (et adoucir les formes), la douche bienfaisante, le repas du soir et en ce moment un bon bouquin avant de plonger dans les bras de Morphée ou de ... (non ça c'est du domaine privé).

Donc disais je, je gamberge et je me retrouve comme un couillon, sans savoir quoi dire.

L'angoisse de la page blanche, ça ne m'était pas encore arrivé vraiment  mais il faut dire que je ne suis pas un véritable écrivain.

Le stress du papier à sortir pour le lendemain avant la mise en route des rotatives,je ne connais pas non plus car je ne suis pas journaliste non plus.

Il n'empêche que je me mets à leur place et que ça doit être sacrément angoissant pour eux et je les plains. Bonjour les tasses de café et les clopes...

Là pas de café (sinon bonjour la pile électrique) ni de cigarettes (j'ai arrêté il y a quatre ans), juste un fond musical pour me détendre ("Ruth is stranger than Richard" de Robert Wyatt) et essayer de pondre un petit quelque chose.

Tiens, si j'écrivais  un sujet sur la page blanche, peut être que ce serait une bonne idée mais par quoi commencer ?

Par rien, parce que tout compte fait je l'ai écrite cette note. Certes je m'en tire bien mais pour cette fois vous me pardonnerez j'éspère. Je ne vous referais plus le coup, c'est promis.

Allez, à demain et bonne journée à vous.