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21/04/2011

Mon âne sur la route...

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Cette histoire date d’au moins vingt ans, à l’époque, encore célibataire ; je passais mes vacances au village à garder la maison familiale, nourrissant les animaux, m’occupant de Tania, notre chienne et tenant la maison propre.

L’anecdote que je vais vous raconter m’est revenue alors que je photographiais cette semaine un petit âne gris près d’Armentières.

C’était en fin de soirée, au mois d’août, il faisait beau et chaud et je devais probablement griller une cigarette dans la cour de la maison lorsque soudain, près de la grande grille d’entrée, j’ai aperçu un âne, seul, une corde lui servant de licou pendant vers le sol.

Un peu indécis, j’hésitais à m’approcher mais mon âne ne bougeait pas. Les rues du village étaient très calmes et j’étais seul dans les environs.

Je finis par me décider et je m’approchais à pas lents de ce quadrupède aux grandes oreilles en lui parlant avec douceur pour ne pas l’effrayer. Se laissant aisément faire, je lui caressais le museau, les oreilles et la croupe sans qu’il semble en être affecté.

Mais d’où venait il sacrebleu ?

Le village n’est pas bien grand et on sait plus ou moins qui possède un tel animal.

Retournant vers la maison, je pris la décision de m’occuper de lui, je fermais les portes et prenant sa bride par la main, je l’emmenais avec moi à travers le village, me disant que peut être il appartenait à une ferme dont je connaissais les propriétaires.

Chemin faisant, je croisais Bertrand, mon ami de l’époque,  lui présentait mon compagnon que j’avais affectueusement nommé Aliboron. Lui aussi eu la même idée que moi quant à son propriétaire et nous fîmes ensemble le chemin.

Hélas, la fermière à qui nous avions ramené Aliboron, n’en était pas la propriétaire mais après réflexion, elle pensait savoir à qui il appartenait. Elle nous proposa donc de le mettre dans une écurie afin qu’elle puisse dès le lendemain prévenir son maître.

Je dois l’avouer, je laissais derrière moi mon ami Aliboron avec regret, nous avions partagé ensemble une aventure qui n’arrive pas à tout le monde et parfois, comme ce soir, je repense à lui que je n’ai jamais revu.

 

 

19:37 Publié dans Anecdotes | Lien permanent | Commentaires (0)

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