Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/03/2013

Coke en stock

metiers_charbo_03w.jpg

Il aura fallu une discussion chez un client cette semaine pour que je me souvienne que j’avais noté dans un coin de parler de cette profession qui a quasiment disparue, celle de marchand de charbon.

Cela ne parlera pas aux plus jeunes mais pour ceux qui, comme moi, ont vécu au village fin des années 60 et dans les années 70, cette profession jadis prospère existait un peu partout. Il faut dire qu’à l’époque, bon nombre de foyers étaient encore équipés de poêle à charbon.

Pour illustrer mes propos, je vous parlerai de celui que j’ai connu, Joseph, le marchand de charbon du village de mon enfance. Sa maison se situait à quelques mètres de celle de mes parents, de l’autre côté de la petite place qui aujourd’hui, s’appelle la place verte. C’était une grande maison, toute en longueur avec un hangar sur le côté et une grande cour dans laquelle étaient entreposés les différents types de charbon, en boulets ou en morceaux. A l’intérieur du hangar, d’un côté les sacs remplis et les sacs vides et de l’autre, un stock de caisses de boissons (eau minérale, limonade, vin, bière) car en plus de vendre du charbon, Joseph avait étendu son activité à la livraison de boissons.

Quand je l’ai connu, il ne venait à la maison que pour nous livrer les caisses de bouteilles d’eau et de bière en grandes bouteilles de verre. Nous préparions les caisses avec les consignes pour faire l’échange. Par contre, il y avait un certain nombre de maisons où il livrait encore du charbon : soit par sacs qu’il déposait, soit en versant le charbon par une trappe qui donnait dans la réserve à charbon des habitations (en général à la cave). Il reprenait ensuite ses sacs et les repliait soigneusement sur le plateau du camion.

Je me souviens bien de lui, il était calme, introverti, peu causant et je l’ai toujours connu avec quelque chose sur l’épaule, la tête légèrement de biais, ses vêtements noircis. On avait peine à le reconnaître, le dimanche, quand il sortait rasé de près et habillé en costume.

En ville, au village, à une époque cette profession était répandue, certains ont étendu leurs activités, d’autres ont fini par disparaître mais je revois bien ce vieux camion Citroën gris si caractéristique que l’on voyait fréquemment dans le village. C’était il a longtemps, dans une autre vie…

18:41 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)

20/03/2013

Spleen printanier

50778604_p.jpg

Est-ce la flemme, la fatigue pesante et latente de ces dernières semaines, certainement. Il y a une éternité que je n’avais pas publié d’article et aligné quelques mots sur la page blanche.

J’ai pourtant une petite liste, un pense bête sur laquelle je note mes idées, les sujets de mes prochains écrits mais non, l’envie n’y est pas.

Je m’inquiète de ce monde qui nous entoure, de cette froide indifférence, de ces dirigeants au pouvoir qui ne pensent qu’à eux et qui n’ont aucune idée de ce qu’est la vie de tous les jours, celle des vrais chômeurs, celle des sans abris, celle des gens qui travaillent mais qui ont du mal à boucler leur fin de mois, celle de ceux qui souffrent en silence sans rien dire.

En ce moment, je lis, je dévore des bouquins, des polars pour être précis,tout particulièrement des auteurs venant des pays nordiques (Suède, Danemark, Islande, Norvège…), çà m’évade, çà me fait découvrir d’autres lieus, d’autres gens, d’autres mœurs.

Et puis il y a ce climat, ce foutu temps qui nous déglingue, douceur, froid, humidité, soleil, neige, gel, pluies, ces variations de température que notre corps doit supporter. Ce matin encore, je suis parti sous une pluie battante pour (re)découvrir la neige dans les Flandres, le jour du printemps. A croire que le climat s’y met aussi pour nous foutre en l’air le moral.

Je ne suis pas un mec féru des grosses chaleurs mais là, je ressens le besoin de réchauffer ma carcasse avec des beaux et doux rayons de soleil.

Ben voilà voilà, j’ai fini par aligner quelques mots et çà me fait du bien. L’écriture a ce côté salvateur qui défoule et qui permet de déverser ses pensées, ses angoisses, son spleen.

Bah, ne vous inquiétez pas, l’inspiration va revenir, l’envie d’écrire aussi, parfois il suffit de pas grand-chose…

J’espère ne pas vous avoir foutu le moral en l’air, ce n’était pas le but. Finissons sur une bonne note, je vous embrasse toutes et tous et vous souhaite une bonne soirée et de belles journées à venir, et comme dirait une amie qui m’est chère : keep on rockin’ !!!