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26/01/2013

Petite mise au point...

Bonjour à tous,

Juste une petite mise au point par rapport à mon dernier article. Je suis désolé d'avoir choqué les fondus d'informatique. En effet, si pour moi rien ne vaut un vrai livre, l'important est de lire. Cela dit, mon propos visait plus l'incorrection, le sans-gêne, l'incivisme et le manque de respect des autres qui sont des phénomènes, dans notre société d'aujourd'hui,hélas, de plus en plus fréquents.

Cela je le dis haut et fort et quel meilleur endroit qu'ici pour le dire et l'écrire.

Bien à vous chers lecteurs,

Je persiste et je signe,

Christophe

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25/01/2013

3éme classe

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Le TGV que j’ai emprunté lors de mon retour de formation à Lyon était fortement rempli de passagers. Il venait de Perpignan et avait pour terminus Bruxelles. Il était 17h, heure de pointe et je vous laisse imaginer que je n’étais pas aussi tranquille que le matin même dans la rame que j’occupais au train de 6h02 à Lille.

Peu après le départ du train, alors que les gens passaient et repassaient, dans l’impossibilité de me concentrer sur ma lecture, je posais mon livre sur les genoux, et je fermais les yeux.

Je me mis alors à imaginer quelle serait la réaction de ma grand-tante, née en 1898 et décédée en 1984 si elle revenait aujourd’hui. C’était une ancienne institutrice, vieille fille, rigide, aux principes stricts et à la morale irréprochable (chose dont je ne suis plus certain depuis que j’ai atteint l’âge adulte).

Mais je reviendrai une autre fois sur son cas car ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est sa réaction si elle revenait parmi les vivants dans une rame de TGV Lyon/Lille en pleine heure de pointe en 2013, elle qui a connu les voyages en 3éme classe (et oui, çà a existé les wagons avec sièges en bois pour ceux qui avaient peu de moyen mais cette classe fut supprimée en 1956).

Autour de moi, dans la voiture n°8, poussaient les ordinateurs portables comme des champignons dont heureusement, la plupart des propriétaires avaient coupé le son. Par contre, ce qui me choquait, me choque et me choquera toujours, ce sont les allées et venues de ces gens dans le sas, pour téléphoner. On a l’impression que certains ne peuvent vivre sans leur p….. de portable. D’autres avaient moins de délicatesse et ne se gênaient pas pour échanger à voix haute avec leur correspondant, bien assis à leur place. Merci pour ceux qui tentent de lire ou de se reposer.

Et puis, tant pis si ce que je vais dire me fait passer pour un vieux ringard mais à Paris, est monté un jeune de 25 ans qui une fois assis, a sorti son portable « écran géant » pour lire ce qui semblait être un livre. Je vous avoue que l’amoureux des bouquins que je suis était choqué. Moi qui aime tant l’odeur du papier et de l’encre, le contact des doigts sur les pages, le plaisir de tenir un livre entre mes mains, je ne comprenais pas. Quel plaisir peut on avoir à tenir un appareil à bout de bras pour lire 20 lignes que l’on est obligé de faire défiler par un clic ?

Je me pose sincèrement la question et je me dis que si feu, ma grand-tante était brusquement revenue, elle en aurait fait une crise cardiaque, c’est sûr (et hop, retour à la case départ).

J’aime le progrès, je reconnais qu’il y a des choses dans le développement de la communication qui sont positives. La grande question que je me pose, c’est si tout cela ne va pas un peu, voire beaucoup trop vite. Lorsque j’imagine la vie quand j’avais 10 ans et celle d’aujourd’hui, le fossé est gigantesque et pourtant, il n’y a que 39 ans de séparation, ce qui à l’échelle du temps, est infime.

 

Ringard, désuet, vieux con, réaliste, cynique, philosophe, je vous laisse le soin d’en juger par vous-même, il n’empêche que…

 

08/01/2013

La pâte à gateau

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Lorsque j’étais gamin, mes grands-mères mais aussi ma mère confectionnaient des gâteaux ou des tartes. En général, nous assistions avec mon frère à la préparation de la pâte car une fois cette dernière versée dans le moule, nous nous précipitions avec nos petites cuillères pour nettoyer le saladier des restants de cette pâte.

Dans le nord, il était une tradition qui était de faire pour la nouvelle année, des gaufrettes. Il s’agit de biscuits confectionnés avec une pâte à gâteau très sucrée, assez dense, qui reposait un moment dans le garde manger. Ensuite, il suffisait d’utiliser un gaufrier avec des plaques spéciales et de déposer une cuillère de cette pâte pour cuire ces délicieuses gaufrettes.

Parfois, je descendais à la cave, ouvrait le garde manger pour « piquer » un peu de cette pâte avec une petite cuillère…quel délice…
L’astuce étant de lisser le dessus de ce délicieux nectar pour ne pas se faire prendre.

 

Quelques années plus tard, j’ai trouvé plus judicieux de confectionner moi-même de la pâte à gâteau. Un mercredi après-midi, profitant de l’absence de mes parents et de mes frères et sœurs, j’ai trouvé une recette, préparé les ingrédients et mis, si je puis dire, la main à la pâte, je nettoyais les ustensiles et ni vu, ni connu, je là dégustais tranquillement, gros gourmand que j’étais.

Le truc, c’est qu’un jour, ma mère est rentrée plus tôt que prévu et que plutôt que de planquer le saladier et d’attendre plus tard pour le nettoyer, je me suis précipité au fond du jardin pour me planquer. Ne sachant quoi faire de l’objet du délit, j’ai emprunté un marteau à mon père et j’ai cassé le saladier en pyrex dans le coin du mur qui entourait le jardin. Il a explosé en mille morceaux qui se sont répandus dans l’herbe haute.
Ma pauvre mère a longtemps cherché son saladier avant qu’un jour mon père, après avoir fauché l’herbe au fond du jardin, ne découvre des morceaux de verre. J’ai du avouer mon forfait, honteux de ce que j’avais fait mais je crois me souvenir que je ne fus pas puni. Par contre, tout le monde à la maison, pendant longtemps, s’amusait à raconter cette histoire en riant. Ce fut cela ma punition…

 

19:43 Publié dans Anecdotes | Lien permanent | Commentaires (1)