01/01/2014
Pensées
Est-ce que je deviens aigri à l’aube de mon cinquantième anniversaire ou est que l’âge me confère un statut de personne plus réfléchie ? Je n’en sais rien. Toujours est il que les années passant, les fêtes de fin d’année me lassent et me gonflent de plus en plus.
La seule chose que j’apprécie c’est le fait que ces fêtes permettent de faire plaisir à ceux que j’aime, bien que, si on y réfléchit bien, il n’y a pas besoin de prétexte particulier pour le faire.
Noël et l’énorme brassée d’argent drainée à cette occasion, le tapage publicitaire, le martèlement commercial, le conditionnement des gens à acheter, tout cela m’écœure de plus en plus, même si, je dois le reconnaitre, je suis le mouvement. Cela dit, moi qui déteste faire les magasins (bruit, foule, chaleur, odeurs), je ne suis pas spécialement à la « fête » pendant cette période.
Parlons des douze coups de minuit le 31 décembre et du nouvel an. Pour une seconde qui nous fait passer d’une année à une autre, on fait la fête, certains boivent plus que de raison, s’empiffrent, hurlent, se congratulent alors qu’au fond, rien ne change. Le 2 janvier, il faut reprendre le chemin de la vie de tous les jours avec son cortège de soucis et d’emmerdes. Le must, c’est qu’il va falloir souhaiter une bonne année (et surtout une bonne santé) à des gens qu’on ne peut pas encadrer, quelle hypocrisie…
La guerre, le sang, la mort sont omniprésents dans certains pays et chez nous, un SDF meurt chaque jour, ce qui n’était pas le cas il y a quelques années. La haine raciale, l’intégrisme religieux sont des forces obscures qui prennent de plus en plus d’ampleur. Quand je repense au 1er janvier 2000 où les gens disaient que le monde serait meilleur. Quelle ironie…
Je ne voudrai pas finir ces lignes sur une note sinistre ou triste. Je souhaite à tous ceux que j’aime, mes proches et mes vrais ami(e)s, une bonne année 2014. Que les jours, les semaines et les mois à venir soient pour vous les plus agréables possibles et que la douleur, la maladie et la tristesse vous soient épargnés. Je souhaite que l’amour et la joie soient le plus présent dans vos vies.
Je vous embrasse toutes et tous en espérant que le monde change et que notre avenir sur cette terre s’éclaircisse afin de laisser à nos enfants un monde moins cynique et moins sombre qu’aujourd’hui.
15:24 Publié dans Pensées et réflexions | Lien permanent | Commentaires (1)