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22/11/2013

Juste une pensée...

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Il y a 50 ans jours pour jour, JFK était lâchement assassiné à Dallas dans des conditions dont on ne sait si elles seront élucidées un jour.

On sait aujourd’hui qu’il y avait complot et on soupçonne des personnes nommément connues, politiques, mafieuses, ou autres. On sait aussi que JFK n’était pas un saint et que sa famille, notamment son père Joe a signé un pacte avec le diable pour atteindre les sommets du pouvoir.

Quoi qu’il en soit, JFK était populaire et en 1963, briguant un second mandat, il commençait à devenir un vrai président, il dérangeait beaucoup de monde. Son implication pour l’égalité raciale est à mettre en avant et probablement que la guerre du Vietnam n’aurait pas eu lieu et que de nombreuses vies auraient été épargnées.

Alors, en ce jour commémoratif, ayons juste une pensée pour tous ces hommes qui ont donné leur vie parce qu’ils avaient des idées qui dérangeaient les milieux politiques, mafieux et/ou financiers.

Juste une pensée…

11/11/2013

Champ d'horreur

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Ce matin, en me réveillant, je me suis souvenu des « 11 novembre » de ma jeunesse.  Dans les années 70, les élèves de l’école étaient  tenus, le jour de la commémoration, de se rendre au monument aux morts de mon village (Bevillers, nord), de rejoindre l’instituteur et d’assister à la cérémonie.

Il y avait les représentants des trois sections d’anciens combattants  dont celle de 14/18 qui ne comportait qu’un seul homme, à la moustache blanche, que tout le monde appelait le père Loriot. Le maire du village y allait de son discours avant d’énumérer le nom des jeunes du village tombés au champ d’honneur (ou d’horreur comme je le comprendrai plus tard).

Je me souviens de ces matinées brumeuse où nous grelottions de froid debout, en attendant la fin que le maire invite les adultes à le rejoindre à la salle des fêtes pour le vin d’honneur et les enfants pour la distribution de « coquilles », petites brioches avec lesquelles nous repartions ensuite à la maison. C’était une autre époque, d’autres temps, d’autres mœurs.

Cela fait partie de mes souvenirs d’enfance mais aujourd’hui, alors qu’il ne reste aucun survivant de la « grande guerre », je sais réellement ce qu’il s’y est passé, pourquoi et comment des milliers de jeunes gens sont allés mourir dans la boue, le froid, le ventre noué par la peur. Je n’aime plus regarder le fier soldat brandissant une couronne de laurier sur la stèle du monument, figé dans un geste éternel. Je ne peux m’empêcher de penser à tous ces gamins, fauchés au seuil de leur vie par la mitraille, à ceux qui sont rentrés mutilés et dont la vie a été définitivement brisée. Je ne peux m’empêcher de penser qu’ils ont donné leur vie, non pour la patrie comme on l’écrit dans les livres d’histoire scolaire mais parce que des intérêts politiques et financiers étaient en jeu et que ces gens, quelle que soit leur nationalité, n’étaient que des pions, diaboliquement déplacés sur le grand échiquier de la mort.

Aujourd’hui, mes seules pensées vont vers tous ces jeunes hommes dont le sang a imprégné le sol de l’Europe pour rien.

12:37 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)