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03/04/2009

Sans fil conducteur...

Bonsoir,

Ce soir n'est pas mon soir, comme hier n'était pas ma journée et aujourd'hui encore moins. Je ne vais pas vous ennuyer avec mes états d'âme mais j'ai un vieux blues qui m'étreint la poitrine, que me mine la tête.

Alors je passe ici pour parler, pour laisser glisser les mots comme la pluie sur les vitres d'une fenêtre, comme les larmes que j'ai envie de laisser couler le long de mes joues.La pluie...c'est curieux comme elle donne le bourdon a beaucoup de gens, moi, c'est l'inverse, je l'aime, la pluie.C'est beau une forêt, une verte prairie qui reluisent sous la pluie. C'est beau une ville ou l'on entend le clapotis de l'eau qui tombe du ciel.c'est comme l'orage, ahhh l'orage et ses odeurs si capiteuses et envoutantes dans les minutes où  les premières gouttes tombent sur la terre sèche.

Sans doute mes origines y sont pour quelque chose, j'ai vécu mon enfance dans un petit village de la campagne du Nord où j'ai plein de souvenirs. D'ailleurs ces souvenirs sont exacerbés par des parfums captés l'espace d'un instant. L'odeur du lilas, me transporte près de la maison famliale alors que j'avais 7 ou 8 ans.L'odeur des framboises me ramène dans le fond du grand jardin ou souvent j'allais dévorer ces baies délicieuses que j'adore toujours.Nostalgie de l'enfance où insouciants, on n'imagine pas les tourments, les douleurs, les peines parfois brutales ou violentes qui nous attendent. Ahhh, revenir ne serait ce que l'espace de quelques heures dans son enfance...quel voyage ce serait non ?

C'est curieux comme écrire tout celà, au fil de mes pensées, me fait du bien. Peut être que vous trouverez tout celà pleurnichard et barbant et peut être aurez vous raison mais peu m'importe.

Suis je si différent, tant  de pensées se bousculent dans ma tête, j'ai tellement envie de faire autre chose,j'ai souvent cette sensation d'être passé à côté , que je ne suis pas à ma place. Prétention ? peut-être oui mais je ressens des manques et ça me triture l'estomac. Mais soyons fatalistes, la vie c'est comme un arbre, on part des racines et ensuite les choix sont comme les ramifications sont tellement multiples que l'on ne part pas toujours là où on aurait voulu aller.

Merci de m'avoir lu, c'est peut être un peu touffu, un peu confus, mais comme me disais récemment quelqu'un de bien, la force des mots est telle qu'il n'est pas facile de la maitriser, de la dompter et c'est bien vrai.

Paix à vous et à vos proches, je me sens un peu mieux grâce à vous que je ne connais pas encore...

Christophe.

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