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05/08/2009

Les cols "pelle à tarte"

col pelle à tarte.jpgHello friends !!!

Une petite chose qui me revient d'un coup. Certains d'entre vous ont peut être déjà vécu cette situation, celle d'avoir des tantes ou des oncles très cools qui vous ont refilés leurs fringues, pour d'en débarasser mais aussi parfois pour rendre service.

Ce fut mon cas au milieu des années 70, précisément en 1974/1975, l'année où je suis rentré au collège, en 6ème. Le plus jeune frère de ma mère, nous avait généreusement donné des vêtements qu'il ne portait plus et en particulier ses chemises. Le problème c'est que ces dites chemises avaient un col immense dit "pelle à tarte" et que la nouvelle tendance à l'époque était le col court, plutôt "grand-père".

Aujourd'hui, tout celà me fait sourire, surtout quand on se souvient qu'à l'époque la mode était aussi aux sous-pulls de couleurs diverses et aux chaussures à gros talons et à bouts ronds à la Gary Glitter...quelle horreur !!! Cependant lorsque vous avez 10 ans et que vous pénétrez dans le monde de la "grande école", vous commencez à sentir les différences sociales et on se charge de vous le faire savoir. Et oui, ça démarre par les fringues et vos congénères se font un plaisir de vous faire remarquer que vous n'êtes pas du tout "à la mode" avec vos chemises et leurs cols avec lesquels vous pourriez aisément pagayer.

Quelle connerie tout ça, surtout lorsqu'en prenant de l'âge on se rend compte que tout celà est cyclique. Mais ne nous trompons pas, chez certains "adultes", cette attitude existe toujours. Tiens, il y a 4 ans, des collègues ont souri de mes noeuds de cravate trop ...fins, le noeud de cravate "devant" être assez volumineux... RAF !!!

La vie n'est qu'un éternel recommencement, la nature humaine est loin d'être parfaite, souvent cynique et les moqueries et railleries commencent très tôt avec le physique (les fringues en font partie). Le tout est de réussir à passer outre, mais ce n'est pas toujours facile et il y aura toujours des individus de cet acabit. Que voulez vous, comme disait très justement Georges Brassens, "Quand on est con, on est con".

05:55 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)

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