Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/12/2009

Fernandel, le rire éternel.

fernandel-L-3.jpgFernand Joseph Désiré Contandin est né à Marseille le 8 mai 1903 et s'est éteint à Paris le 26 février 1971 quelques jours après que j'ai eu 7 ans. Il était plus connu sous le nom de Fernandel.

En ce qui me concerne, je ne l'ai connu qu'après sa mort puisque c'est à peu près vers l'êge de 8/9 ans que j'ai commencé à regarder des films à la télévision.

C'est surtout par ma grand mère paternelle, Mariette , qui était une fan inconditionnel de ce grand marseillais à la figure de cheval, que j'ai connu de lui qui fut l'un des plus grands comiques français de son époque.

Son accent, ses mimiques, sa façon de chanter ont fait de Fernand, jeune comique troupier un des grands noms du cinéma français des années 30 au début des années 70. Ah comme elle aurait été fière sa grand-mère qui l'adorait, elle l'aimait tellement que pour parler de son affection envers lui elle disait qu'il était le Fernand d'elle. Vous connaissez maintenant l'origine de son nom de scène.

On aime ou on aime pas. Personnellement j'ai hérité de ma grand-mère une admiration et du respect pour cet homme si attachant. Oh, il est clair que certains de ces films sont tellement désuets aujourd'hui qu'ils font à peine sourire, il est vrai aussi que certains d'entre eux sont assez mauvais, vraisemblablement à caractère alimentaire. Mais s'il ne fallait retenir que quelques films, celà serait assez suffisant pour comprendre tout le talent de comédien de Fernandel.

Que dire des films réalisés par Pagnol et notamment "La fille du puisatier" "Regain" ou bien "Le schpountz" des films qui ne me lassent pas. Comment ne pas rire en regardant l'extraordinaire série des "Don Camillo" ou son opposition avec Gino Cervi qui campe un truculent Pepone constitue un des plus grand duo comique de l'écran.

Fernandel a également eu une vache comme partenaire. Qui peut oublier la célèbre Marguerite après avoir vu "La vache et le prisonnier". Il y a également l'excellent "Mouton à cinq pattes" dans lequel Fernand joue six personnages différents. Le sympathique "Voyage à Biarritz", le très drôle "Sénéchal le magnifique" ou même "L'homme à l'imperméable" adaptation d'une série noire avec le grand Bernard Blier. Sans oublier le seul film qu'il fit avec un autre très grand comique qui admirait Fernandel, je veux parler de Bourvil dans "La cuisine au beurre".

Celà pourra prêter à sourire, je m'en contrefiche, j'aime tellement Fernandel que j'ai une bonne vingtaine de ses films dans ma collection de DVD. Le cinéma est une chose magique qui nous fait rêver, pleurer, rire, sourire et même si les techniques ont diablement évoluées, il ne faut pas oublier tous ces pionniers qui firent du 7éme art ce qu'il est aujourd'hui. Monsieur Fernandel fait partie de ces noms que l'on ne peut oublier, un nom qui continuera de briller longtemps au firmament des étoiles du cinéma.

(Je dédie cet article a ma grand-mère Mariette et à mon père Denis qui a 74 ans aujourd'hui)

 

Les commentaires sont fermés.