Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/12/2010

Par une journée froide de décembre...

john_lennon.jpg

Le 8 décembre 1980, je me souviens de ce sinistre jour car il m’aura à jamais marqué, comme au fer rouge.

Aussi bizarrement que cela puisse paraître, c’est le 9 décembre au petit matin, alors que lycéen âgé de 16 ans, je prenais comme tous les jours mon café au « Mistral » un petit bistrot de Cambrai que j’ai appris la terrible nouvelle.

Assis au bar en sirotant mon jus, j’ai entendu à la radio du troquet, « Eight days a week », ce n’était pas le style habituel de la station de radio derrière le comptoir et çà m’a intrigué. Quelques secondes après la fin du morceau, l’animateur a alors annoncé la nouvelle : John lennon avait été assassiné la veille à New-York quelques heures auparavant.

C’est tout un monde d’illusions qui alors a basculé. Le militant pour la paix, l’adepte du peace and love, la seconde figure emblématique des Beatles, l’icône des sixties venait de succomber à la violence froide et inutile qu’il combattait. Né dans un monde dur et habitué très jeune à la rudesse de la vie, à la violence de la mort et de la tragédie, il ne pouvait, hélas, pas mourir comme tout le monde.

La peine qui m’a envahi à l’époque fut immense, tellement j’admirais cet homme. Aujourd’hui encore, trente ans plus tard, j’y repense avec la même émotion.

Je me souviens aussi du cours d’anglais de 11h à 12h où à la fin e ce dernier, toute la classe a écouté « Imagine », sans un mot, sans un bruit et lorsque la sonnerie de la fin du cours a retenti, personne ne s’est levé, laissant le morceau se terminer. Chacun s’est ensuite levé, très calmement, on sentait que quelque chose d’important venait de se produire et que les choses ne seraient plus comme avant.

Le gamin de la Merseyside a rejoint sa mère qu’il aimait tant, sa Julia et son ami Stu qui l’avait brutalement quitté à l’aube des années soixante.

A Liverpool, quelques heures après le drame, le téléphone a retenti et tante Mimi avant de décrocher s’est dit : « Mais qu’est ce qu’il a encore fait ? »

18:16 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.