12/04/2011
Lady Pénélope et les cornets à la crème.
Pourquoi est ce que çà m’est revenu ce matin, quelques minutes avant que le réveil ne sonne ? Je n’en sais rien… Peut être parce que j’étais à mi chemin entre le monde des songes et celui de la réalité et que mon esprit vagabondait dans les limbes de mes souvenirs ? Je suis incapable de répondre.
Toujours est il que ce matin, ce souvenir est apparu avec précision, presque comme si c’était hier. C’était en 1976 et j’avais 12 ans. Cet après-midi là, nous étions chez ma grand-mère maternelle qui vivait dans le village voisin distant du notre d’à peine deux kilomètres. Je ne me souviens plus si c’était pendant les vacances ou bien un dimanche, toujours est il que je nous revoie, mon frère et moi, dans la pièce de vie qui jouxtait la minuscule cuisine, assis à la grande table regardant distraitement la télé pendant que ma grand-mère terminait de confectionner des cornets à la crème.
Dieu seul sait que ces cornets, jamais je n’en ai remangé des semblables, ma grand-mère, aujourd’hui disparue, devait avoir son secret. La pâte était une pâte brisée très fine et la crème qu’elle y insérait était d’une douceur sucrée que je n’ai jamais retrouvée. C’était une sorte de crème pâtissière d’une telle finesse, que j’en ai encore l’eau à la bouche.
C’est à ce moment là qu’une chaîne de télévision française a diffusé pour la première fois une série que nous avons beaucoup aimé, « Les aventures de Lady Pénélope » une série Anglaise dont le titre original est « Thunderbirds ». Les personnages sont des marionnettes évoluant dans un contexte futuriste, ce qui, pour l’époque était très original. Mon frère et moi avons été emballés par cette série.
Détendus, insouciants, prenant plaisir à regarder une série originale en dégustant à volonté des fantastiques cornets à la crème, c’est çà mon souvenir.
Voilà…il est de ces instants dans une vie, simples et doux que l’on n’oublie jamais. Cela vous paraîtra peut être idiot ou bêtement terre à terre mais ce souvenir ne s’effacera qu’après ma disparition, c’est vous dire s’il m’a marqué…
06:51 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
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