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22/06/2011

Ombre et lumière

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Je viens de perdre une cousine dans des circonstances tragiques.

Je ne l’avais pas vue depuis plusieurs années mais la nouvelle de sa disparition brutale a ravivée en moi un flot de souvenirs.

C’est fou, le passé ressemble à un grand mur que l’on construit d’année en année, sur lequel est peint une immense fresque qui au fil du temps s’effrite.

La vie nous fait souvent nous éloigner, l’âge aussi et chacun mène comme il peut sa barque.

 

J’ai 47 ans bien tassés et je deviens un peu nostalgique de cette enfance qui fut assez heureuse, mais il faut une nouvelle terrible et tragique comme celle là pour que tous ces moments du passé ressurgissent des tréfonds de la mémoire.

 

On n’imagine pas un instant quand on est enfant, insouciant que l’on est, qu’un jour on sera confronté au drame et que certains d’entre nous peuvent disparaître. Heureusement d’ailleurs, c’est sans doute ces moments d’insouciance et de puérilité qui me rendent si nostalgique.

D’Isabelle, je garderai en moi le souvenir de son énergie, sa vitalité et son sourire. Je sais que ces derniers temps, elle souffrait et qu’elle a choisi elle-même son destin, je n’ai pas à la juge. Je veux juste garder gravé dans ma mémoire, l’image de cette gamine au tempérament de feu, du temps ou nous n’étions encore que des mômes.

 

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