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19/07/2011

Orage...oh des espoirs !!!

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C’était il y a maintenant un certain nombre d’années, j’étais encore un adolescent et cette année là, je participais à un camp d’ados en Gironde, je devais avoir 15 ans.

Avec une bande ce copains nous nous étions découvert la passion de la marche et nous avions décidé avec un « mono » qui partageait cela avec nous de partir en camping plusieurs jours et plutôt que de le faire en vélo comme beaucoup de nos comparses du centre, nous, on chargerai les sacs sur nos épaules et en avant marche.

Je me souviens encore très nettement du départ et de cette euphorie qui nous avait gagnée, nous nous sentions libres et heureux, sans contraintes, juste une bande de potes qui marchait à l’aventure, joyeux d’être ensembles, au contact de la nature.

Lors de ce périple, plusieurs « aventures » nous sont arrivées, mais je me souviens avec netteté d’une soirée où alors que nous nous apprêtions à planter nos tentes, un orage se mit à gronder. Nous étions dans le grand parc d’un château, près d’un petit ruisseau.

Malgré la hâte d’installer au plus vite nos « canadiennes », nous nous aperçûmes qu’il manquait un caoutchouc sur un des piquets de tente et nous décidâmes, à défaut, d’y planter une patate.

Je crois me souvenir que nous étions installés à trois ou quatre dans la tente quand l’orage est arrivé au dessus de nos têtes. Les craquements du tonnerre étaient terribles, jamais je n’avais entendu un tel grondement, dans le Nord, les orages sont moins violents et moins impressionnants.

Je me souviens que l’un d’entre nous s’est posé la question de savoir si la foudre pouvait tomber près de nous quand d’un seul coup, un terrible craquement a déchiré nos oreilles. Je revois encore cet éclair blanc qui m’a aveuglé, le sifflement dans mes oreilles et ce goût d’électricité sur ma langue, exactement comme quand on s’amusait à toucher les deux broches d’une pile plate avec notre appendice buccal. Par réflexe, je me suis roulé en boule et au bout de quelques longues secondes et un silence de mort, nous avons  tous retrouvé nos esprits.

La foudre était bien tombée près de nous et en ce début de soirée (il devait être 21h) alors que la nuit était déjà tombée, j’avoue que cela nous avait fortement impressionnés.

Le lendemain matin, nous avons découvert l’impact de l’éclair : au pied d’un arbre, près de la tente, un trou d’une dizaine de centimètre de diamètre et tout le long du tronc, une bande d’écorce arrachée par la foudre.

C’est alors que nous est revenu le détail de la patate que nous avions plantée sur le piquet…si nous ne l’avions pas fait, l’éclair aurait probablement frappé la tente, Dieu seul sait ce qu’il serait advenu de nous, j’imagine que la toile de tente se serait embrasée, avec nous à l’intérieur.
Comme quoi, un petit détail peut avoir une grande importance. Peut être que sans cette pomme de terre, je ne serai pas là à vous raconter mes aventures passées. Mais c’est la vie, le destin en avait décidé autrement ce jour là.

 

08:05 Publié dans Anecdotes | Lien permanent | Commentaires (0)

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