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20/07/2011

Putain de corde !!!

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Comme je l’ai raconté récemment, je n’ai jamais baigné dans la culture sportive et c’est depuis peu, conscient de l’importance de s’entretenir un peu, que je m’y suis mis de façon régulière.

Quand je suis rentré au collège en classe de sixième, j’ai découvert la joie du sport à l’école. Mon premier prof de sport était plutôt taciturne et ne donnait pas envie d’aimer à se dépenser physiquement, surtout qu’à 10 ans, j’étais peu robuste. Pour être tranquille, il nous faisait faire des tours de piste autour du terrain et pire, des tours de cross autour de l’école. C’était particulièrement joyeux en hiver quand on devait courir dans la boue.

Parfois on faisait des exercices en salle, des abdominaux (quelle torture), du saut  à l’élastique, activité dans laquelle je n’étais pas mauvais et, à mon grand désespoir, du grimper à la corde.

Voilà une discipline que je détestais, quand le prof  se dirigeait vers la salle prévue à cet effet, j’angoissais d’avance. Il n’y a rien à faire, je n’y arrivais pas, j’atteignais tant bien que mal le tiers de la corde et je me laissais lourdement retomber. Je ne réussissais pas à enrouler la corde avec une jambe comme certains, très doués, le faisaient et souvent cette saleté de corde me brûlait la jambe quand je me laissais glisser pour redescendre.

Je me souviens d’une fois alors que j’étais humilié par le prof qui me harcelait pour grimper et qui se moquait  de ma gaucherie que j’ai piqué un coup de colère, de rage face à tant de méchanceté et de connerie. J’ai attrapé la corde à deux mains et j’ai grimpé jusqu’en haut à la force des bras. Épuisé, en descendant, je me suis lâché en retombant lourdement, me faisant mal au dos.

Je déteste par-dessus tout ces soi disant pédagogues en survêt et en baskets qui ne font que dégoûter les jeunes de faire du sport, ces compétiteurs qui ne s’intéressent qu’à ceux qui sont doués.

L’esprit sportif c’est bien sûr la combativité mais c’est aussi la pédagogie, l’esprit d’équipe, l’entraide, le soutien. Je reste convaincu qu’avec plus de finesse et de meilleures méthodes d’enseignement on pourrait donner le goût du sport à ceux qui sont moins capables, c’est juste une question de bon sens, oui, de bon sens.

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