02/12/2012
Mes années 45 tours
Je devais avoir dans les 9/10 ans lorsque ma mère m’a montré un jour ses disques 45 tours. J’étais très impressionné car je n’imaginais pas ma mère écoutant de la musique et possédant des disques, cela me paraissait étrange et surprenant à la fois, ça m’a néanmoins rendu fier d’elle.
Il y avait des disques d’Aznavour, Enrico Macias, Edith Piaf, mais celui qui m’a le plus surpris celui de Paul Anka. Jamais je n’aurai imaginé ma mère écouter des disques en anglais.
A l’époque mes parents possédaient un tourne-disque « valise » avec une sorte de tour que l’on pouvait clipser au milieu du plateau et sur lequel on empilait les 45 tours. Cela permettait d’en écouter une dizaine à la suite car une fois le disque terminé, le bras se retirait et le disque suivant tombait sur le précédent et ainsi de suite jusqu’à la fin. A l’époque (je vous parle du début des années 70), c’était pour moi une technique géniale).
Qu’est ce j’ai pu en écouter des disques sur cet électrophone. Par la suite, lorsque j’ai eu mes propres 45 tours, j’installais dans ma chambre, le tourne disque, des documents divers, papiers, stylos, un faux micro, et je créais des émissions de radio imaginaires en faisant défiler les disques comme en « vrai ». Parfois aussi je mimais les artistes en faisant du play-back et en m’imaginant chanter à la télévision dans une émission de « variétés » comme elles existaient à l’époque.
C’est surtout le disque de Paul Anka, « Lonely boy » et « Sing, sing, sing » que j’ai quasiment usé car c’était le premier disque anglophone que je pouvais écouter (voir la photo en illustration). Je crois me souvenir que lors d’une soirée animée en classe de 6éme, j’ai chanté en play-back sur ce titre, c’était en 1975.
Aujourd’hui on ne se rend pas compte la chance que l’on a grâce aux CD et à Internet, la chance que l’on a de pouvoir trouver des centaines de chansons. L’informatique, permet aussi d’en stocker des quantités industrielles. Il ne faut pas oublier qu’il y a 40 années à peine, les chaînes stéréo faisaient leurs premières apparitions et que tout le monde n’avait pas les moyens de s’en procurer.
Sacré bon souvenir que cette époque où je commençais à découvrir la musique. La flamme m’animait déjà mais je n’imaginais pas qu’elle allait embraser mon esprit et mon âme de cette façon.
12:03 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
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