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07/08/2013

"On the brinks" de Sam MILLAR

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Quoi que l’on pense sur les méthodes de l’IRA ou de Sinn Fein, les Irlandais sont sur leurs terres et à ce titre l’on défendue, la défendent et la défendront encore.

De quel droit un peuple s’arroge t’il le droit de prendre possession des terres d’un autre peuple et de lui imposer ses lois avec brutalité ?

Dès lors où ils se battaient contre le joug Nazi lors de la dernière guerre mondiale, les résistants ont été, à juste titre, récompensé pour leur courage et leur abnégation à combattre pour retrouver leur liberté.  Pourquoi les irlandais qui ont perdu tant des leurs, n’auraient ils pas droit aux mêmes égards ?

Samuel MILLAR fait partie de ceux qui n’ont pu se résigner à se laisser diriger par les « beefs ». Jeune, il a participé à ce terrible dimanche à Londonderry qui s’est terminé en bain de sang et que l’histoire a retenu sous le nom de « Bloody Sunday ».

Incarcéré avec ses amis à la prison de Long Kesh, il a d’entrée refusé de porter l’uniforme de prisonnier pour devenir un « homme couverture » de la « Blanket protest ». Il a passé des mois et des mois dans cette sinistre prison en subissant les pires humiliations physiques et morales. Il a fait partie de ceux qui ont fait la grève de l’hygiène en tapissant les murs de sa cellule avec ses excréments (c’est dur à lire mais c’est la vérité). Il est de ceux qui ont tenu jusqu’au bout. Il connaissait Boby Sands, le jeune député, qui a préféré se laisser mourir pour son pays.

Libéré puis émigré aux USA, Sam il a connu une seconde vie, digne des meilleurs polars et s’est fait pincer par le FBI après un hold-up minutieusement préparé. Il vit aujourd’hui en Irlande entouré de ses proches.

Tout cela est à lire dans son roman « On the brinks ».

Sam Millar fait partie de ces héros des temps modernes. Moi qui aime l’Irlande et les Irlandais, j’ai beaucoup d’admiration pour lui et tous ses camarades qui se sont battus et qui pour certains ont laissé leur vie.  Nous sommes devenus amis récemment sur un réseau social et j’en suis très fier et je reprends à haute voix le titre d’une chanson d’un musicien britannique connu : « Give Ireland back to the Irish ».

 

11:58 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

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