22/12/2014
Crossroads
Depuis plusieurs semaines, je vais mal.
Je me croyais solide, capable d’affronter et d’encaisser les difficultés et les écueils de la vie mais je ne suis pas une machine. Au contraire, au fil des jours, des mois, des années, j’ai tout absorbé comme une éponge.
Certes il y a des moments où je faisais face mais là, trop, c’est trop, un vendredi au mois de novembre, une goutte d’eau perfide et malsaine a fait déborder le vase. Depuis ce sont les montagnes russes : certains jours, tout va bien, d’autres pas du tout et les idées sont parfois obscures, fugaces mais noires, le ventre se tord, l’angoisse monte et un voile sombre recouvre mes pensées.
Je suis à la croisée des chemins, le « Crossroads » cher aux amateurs de blues et de son père spirituel, Robert Johnson. Je n’ai pas encore décidé de la nouvelle route à suivre. Ce que je sais, en revanche c’est que je veux me sortir de cette mélasse dans laquelle je me suis englué et qu’aidé par mes proches (le mot n’a jamais été aussi fort), je vais m’en sortir.
Je m’exprime peu ces derniers temps car je n’en ai pas envie mais je voulais écrire ces quelques mots et vous souhaiter une belle fin d’année. Hors des standards commerciaux, du bling-bling et du tape à l’œil des fêtes de fin d’année je pense à mon épouse, mes enfants, mon frère et mes amis, les vrais, qui se reconnaitront car comme disait Saint Exupéry dans « Le petit prince » :
« On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux »
12:28 Publié dans Pensées et réflexions | Lien permanent | Commentaires (3)