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17/04/2009

Dans ma poignante inquiéude.

vertigesmall.jpgLe titre de cet article, n'est pas de moi, il m'est inspiré par celui d'une encyclique du pape PIE XI qui au début des années 30, écrivait alors son inquiétude devant la montée du fascisme et de la haine raciale.

Des évènements récents, nous amènent à réfléchir et à surtout nous inquiéter. On tue, on supprime la vie de deux personnes pour une place de parking, on se bagarre et on poignarde à mort pour une moquerie idiote, on tire sur n'importe qui parce que l'on confond le virtuel et la réalité.

Dans quel monde vit-on ? Quelle est cette fange nauséabonde et visqueuse dans laquelle nous nous enfonçons tout doucement ?

L'indifférence, l'agressivité, l'intolérance et la haine sont banalisées et rien n'est fait pour enrayer tout celà L'individu se recroqueville sur lui même sans se préocuper un instant du sort de ses voisins, il ne pense qu'à lui, à son confort et est prêt à tout pour défendre "son" bien.

N'assiste t'on pas depuis plusieurs années à un conditionnement des masses ?

Qui est derrière tout celà ? Sans faire de "Bigbrotherisme" exagéré, on ne peut que constater qu'il s'agit là d'une pernicieuse forme de démagogie qui via les médias, et en particulier la télévision d'aujourd'hui, pousse les masses dans des couloirs préconstruits, dans des directions préétablies.

Nous ne sommes plus libres d'acheter un produit en dehors des périodes décidées, ce ne sont plus les foules qui font les stars ou les idoles, ce sont les médias, donc le pouvoir en place, quel qu'il soit, qui imposent nos choix.

Bien sûr, me direz vous, de temps à autre il y a des semblants de révolte, de l'agitation, des grèves...feux de pailles !!! coups d'épée dans l'eau, la peur du lendemain enraye toute envie de se battre. Où sont les ouvriers contestataires et grévistes qui avaient obtenu le droit de grève, les congés payés, l'amélioration des conditions de travail ? Où sont ils les jeunes des années 60 qui prônaient l'amour et pas la guerre, qui rêvaient d'un monde meilleur ?

Il est si aisé de tenir les masses populaires dans un climat de crise et d'insécurité tout en leur balançant de la poudre aux yeux et des paillettes dorées en promettant à une infime partie un avenir plus confortable. Le résultat malheureusement est là et bien là.

Mon discours n'est ni révolutionnaire, ni anarchiste, ni nihiliste et encore moins totalitariste, c'est juste une réflexion partie de tristes "faits divers".

La solution est en chacun de nous, dès l'instant où l'on s'ouvre un peu sur les autres et que nous n'oublions pas que nous sommes des êtres humains dotés de pensée, de sentiments, de réflexion et qu'il ne faudrait pas grand chose pour toucher du doigt une vie meilleure.

Vos commentaires, vos critiques ou vos  réflexions sont les bienvenus.

Ch.

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