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21/05/2009

Au fil des mots: "Voyage au bout de la nuit"

Voyage au bout de la nuit.jpgBonjour chers visiteurs,

Voilà donc le premier chapitre de ma nouvelle rubrique "Au fil des mots" consacrée à une oeuvre considérée comme majeure par les spécialistes littéraires.

Qu'est ce qui m'a poussé à "m'attaquer" à "Voyage au bout de la nuit" de CELINE, livre qui fait partie des romans les plus importants du 20 ème siècle, moi seul le sait. Sans doute l'influence de personnes cultivées et boulimiques de lecture tant il est vrai que ce genre de livre n'est pas mon style habituel de roman (voir article précédent).

Donc, ce livre, j'en ai achevé la lecture il y a quelques semaines, j'ai été impressionné, retourné et dérouté. Honnêtement, on ne peut pas lire cet ouvrage et en ressortir indemne, à moins d'être totalement passé à côté de l'histoire. C'est vrai que c'est un peu "décalé",  que le style et certains mots appartiennent à une autre époque, dans une période de l'histoire qui est celle de nos grands parents et que l'ambiance du livre est tout à fait particulière. Cependant, quel voyage!!!! au bout de la nuit bien sûr, mais aussi des angoisses, des peurs et de l'âme humaine.

L'auteur nous emmène donc au long de son voyage dans les tréfonds de l'âme humaine aux côtés souvent sombres et cyniques. Ainsi au travers de l'enrôlement de son héros Ferdinand Bardamu, comme simple soldat lors de la première guerre mondiale, on pénètre au coeur de la bêtise humaine et de la grande boucherie du début du siècle. Vous avez dit antimilitariste ? oui bien sur, surtout lorsque le héros déserte et part pour l'Afrique. Seconde partie du voyage où l'auteur ne se gêne pas pour violemment critiquer le colonialisme alors à son apogée (celà rappelle Hergé et sa vision bien particulière du monde africain).

Fini l'Afrique, on traverse l'Atlantique pour découvrir New-York et les Etats-Unis au début de l'ère industrielle, en plein Taylorisme. On y fait la connaissance d'une jeune femme attachante mais que Ferdinand laissera pour retourner à Paris.

En effet, on revient dans la capitale et ses alentours où le "héros" du livre devenu médecin tente de survivre au milieu d'une populace dont les personnages sont souvent sinistres. On baigne dans une atmosphère de mesquinerie, de haine, de mort, de misère, de cupidité et de lacheté. Ferdinand est un anti-héros moitié anarchiste à l'esprit torturé.

C'est la première fois que j'ai été confronté à une telle densité de mots, la moindre distraction n'est pas permise, un instant d'égarement vous fait perdre le fil. C'est impressionnant et je le dis sans honte, la lecture est parfois ardue et déroutante.

Je n'ai pas fait d'étude littéraires et parfois je le regrette, je suis encore moins "critique". Ce que je viens de vous écrire sur cette oeuvre, je l'ai fait en toute simplicité et très modestement. C'est juste avec mes mots, le sentiment, l'impression qui ont été les miens au travers de ma lecture.

J'ai aimé le livre, mais je préfère un style résolument plus moderne, c'est le cas du prochain livre dont je vous parlerai, "De sang froid" de Truman Capote.

A bientôt amis lecteurs et rappelez vous que les commentaires servent aussi à vous exprimer, vous avez le droit de dire ce que vous pensez, même si vous n'êtes pas d'accord avec moi.

Bonne journée et bonnes lectures.

05:19 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

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