18/04/2010
Table d'écoute: Spécial LILICUB, le premier album et l'interview exclusive !!!
Cela fait plusieurs semaines que je voulais réunir dans une interview les trois membres originaux de LILICUB : Cat, Benoit et Philippe. Chacun d’entre eux a répondu à mes questions et je suis ravi de pouvoir vous en faire profiter.
Mais d’abord, parlons du premier album qui s’intitule tout simplement « LILICUB » et replongeons nous 15 ans en arrière :
Comme beaucoup à cette époque j’ai entendu et vu des dizaines de fois le titre « Voyage en Italie » et comme un idiot, je ne suis pas allé plus loin. Il m’aura fallu attendre 2009 pour découvrir la discographie du groupe et m’apercevoir que le premier album contenait d’autres petites pépites bien sympas passées sous silence de par le succès phénoménal de leur single.
LILICUB est le fruit de la rencontre au lycée de deux garçons fous de musique, Benoit CARRE et Philippe ZAVRIEW ce dernier ayant proposé à Benoit de le rejoindre dans un groupe. Quelques années plus tard, Catherine DIRAN et Benoit se rencontrent lors d’un festival de Jazz à Aiguillon, trois ans passent avant la création de LILICUB et le phénomène « Voyage en Italie ». C’est aussi un premier album enregistré à Bruxelles et composé de douze chansons aux styles très variés puisque l’on peut y entendre de la mambo, du funk, du tango, bref un album très « Tutti frutti », pétillant, vif et surprenant à chaque nouvelle plage. Le talent des trois lascars est évident, tant dans les paroles et la qualité du chant que dans leur musique. Franchement chaque titre vaut le détour même si j’ai un petit faible pour « LILICUB mambo » « Pile ou face » « Le temps des cerises » « Paris au mois d’aout » et « J’attends l’été ». Pour un premier album, il y avait déjà la qualité, la variété dans les styles mais le tout homogénéisé avec un talent et une efficacité digne de professionnels patentés.
Je tiens à préciser une petite chose avant de leur laisser la parole, ces trois là sont des personnes éminemment sympathiques et chaleureuses, d’un abord facile. En gros, ils ne se la pètent pas et ça c’est pour moi une des principales qualités d'un artiste... un vrai !!
Honneur aux dames, on commence avec Catherine : charme, humour, finesse d’esprit, intelligence et franc parler sont au rendez-vous :
Christophe : Vous vous êtes rencontrés Benoit et toi au cours d’un festival de Jazz à Aiguillon mais LILICUB a démarré trois ans plus tard, dans quelles circonstances ?
Cat : Par hasard…à l’époque je pense que nous avions surtout envie de coucher ensemble, alors que légitimions l’affaire par toutes sortes d’occupations (j’avais un mec en plus). Par exemple nous faisions beaucoup de solfège. A dix heures du mat’, le soir etc.…je n’ai jamais fait autant de solfège…Après nous avons décidé d’écrire ensemble, ce qui nous permettait de passer encore plus de temps ensemble. Voilà le début de LILICUB.
Christophe : En tant que seule femme au milieu de deux hommes, comment se comportaient Benoit et Philippe avec toi dans le travail (écriture, studio…)
Cat : De façon assez macho of course…Benoit avait toujours la décision finale, d’où les disputes homériques. Philippe, surnommé Bouli, était plus coulant.
Christophe : « Voyage en Italie » a été un énorme succès et s’écoute encore aujourd’hui partout all over the world. Malgré la notoriété que ce titre vous a apportée, n’a-t-il pas fait de l’ombre à vos autres compositions excellentes elles aussi ?
Cat : Nous serons pour toujours le petit couple gentillet dans un cabriolet rouge…Le pouvoir de l’image est tellement fort. C’est chiant mais ça ne sert à rien de lutter. Dans les salons du livre, ça arrive souvent, les gens qui demandent des autographes à cause de Voyage en Italie…
Christophe : Est-ce que ce fulgurant succès, votre nomination aux victoires de la musique, le prix SACEM Roger Seillier n’ont pas été difficiles à gérer ?
Cat : Le succès, si. C’est violent, dévorant. Le passage à l’écriture (de romans) m’a aidé à me débarrasser de cette violence, en m’aidant à trouver mon identité propre et non celle faite du mélange de mon fantasme de départ (écrire des chansons) et de la projection du public (tube sympatoche qui passe à la télé), mélange où l’on se noie facilement.
Christophe : Vous êtes Benoit et toi des « fous » de Jazz on le sent bien, mais dans votre premier album, vous abordez d’autres styles comme le mambo, le tango, les chansons nostalgiques. Pourquoi tant de styles différents ?
Cat : J’aime les musiques crues. Le jazz et le tango parlent de solitude, d’amertume, de lutte sociale. Souvent on associe ces musiques à des trucs gentillets, parce que ce sont aussi des musiques de danse. Mais ce qui importe, c’est le sens profond de ces musiques. Le jazz et le tango ne sont pas des musiques nostalgiques. La nostalgie…je n’aime pas la nostalgie. C’est un prisme déformant qui gomme le sens. La nostalgie est un truc de producteur pour faire pleurer Margaux. Tant de styles différents…J’aime tant de choses différentes…
Christophe : Est-ce que chacun a sa part de travail ou bien est ce en fonction de l’inspiration de l’un ou de l’autre que vous composez et écrivez vos chansons ?
Cat : Ca dépend des moments. Nous avons un projet de spectacle (je t’en parlerai plus tard) où nous séparons totalement les choses. J’écris le spectacle et Benoit travaille sur la musique. Mais pour le prochain album, nous avons envie de refaire comme pour le premier, tout ensemble !
Christophe : Qu’est ce qui t’inspire le plus pour écrire une chanson ?
Cat : Quelque chose qui me ronge ou me fait marrer (le sens) ou alors un son, un motif musical.
Christophe : Dans votre style, il y a indubitablement un côté « jeu de scène » ou « jeu de rôles ». N’avez-vous jamais eu l’idée d’écrire un album concept style « opéra » ?
Cat : Si c’est mon but ultime.
Christophe : LILICUB a eu 15 ans en 2009, pensiez vous durer aussi longtemps ?
Cat : Ma foi, je pensais juste à passer la nuit avec Benoit…
Christophe : Pour terminer, as-tu une ou quelques anecdotes sympas à me raconter sur ce premier album ?
Cat : Je me souviens de l’enregistrement à Bruxelles, c’était étrange et fascinant. J’avais dégotté une boutique de sapes où j’avais acheté des bottes avec des talons gigantesques. Je les portais tout le temps, en studio, sur la plage, à Ostende et j’engueulais Benoit parce qu’il marchait trop vite et que je m’enfonçais dans le sable…c’était chouette, il y avait des tonnes de guitares et un frigo blindé de bière. Les gens passaient, Bashung jouait au ping-pong avec son fils, Lavilliers envoyait balader ses putes…Dans le studio, nous avions renversé du sucre, et la femme de ménage n’a pas passé l’aspirateur pendant une semaine, pensant que c’était de la coke…C’était le bon moment du premier album, l’enregistrement. Après il y a eu la promo, les télés plus vulgaires les unes que les autres, la connerie des directeurs artistiques, cet univers que je déteste ; le plaisir est revenu avec les concerts, les tournées…
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On continue l’interview avec l’ami Benoit, musicien de talent mais aussi excellent auteur et qui lui non plus ne manque ni d’humour ni de vivacité d’esprit.
Christophe : Vous vous êtes rencontrés au cours d’un festival de Jazz à Aiguillon, l’envie de créer un groupe est elle venue à ce moment là ou bien plus tard ?
Benoit : Trois ans plus tard. Après ce festival, nous nous sommes revus au CIM (une école de Jazz à Paris). Catherine avait monté un groupe, Les sucettes, duquel je me suis fait virer (pas par elle). On s’est revu plus tard. Je lui ai fait écouter mes toutes premières idées de chansons. J’avais un 4 pistes. Une pour Catherine, une pour la guitare, une pour moi…et une pour Philippe…
Christophe : Au départ vous étiez trois avec Philippe Zavriew, comment vous a-t-il rejoint ?
Benoit : …qui avait lui aussi un 4 pistes, ce qui était bien pratique pour s’amuser avec les sons du Commodore 64 ! Des années plus tôt, Philippe m’avait invité à rejoindre le groupe du lycée. C’était un matin, sous les marronniers.
Christophe : « Voyage en Italie » a été un énorme succès et s’écoute encore aujourd’hui partout dans le monde. Malgré la notoriété que ce titre vous a apportée, n’a-t-il pas fait de l’ombre à vos autres compositions, excellentes elles aussi ?
Benoit : Certes.
Christophe : est ce que ce fulgurant succès, votre nomination aux victoires de la musique, le prix SACEM Roger Seillier n’ont pas été difficiles à gérer ?
Benoit : Si surtout parce que :
a)On a nié ce succès à l’époque
b) En fait c’est tout…
Christophe : Vous êtes tous les deux des fous de Jazz mais dans ce premier album, on va du tango au mambo en passant par des chansons plus nostalgiques. Pourquoi tant de styles différents ?*
Benoit : Ca nous amusait. Je crois qu’il y a quand même une unité dans cet album. C’est très pop. La pop est un mélange de genres, mais pas juste un fourre tout ; c’est se servir de tout ce qui existe et le transformer avec le plus de liberté possible.
Christophe : J’ai l’impression que certains titres sont antérieurs à la formation du groupe, je pense à « Paris au mois d’aout » et à « J’attends s l’été » est ce que je me trompe ?
Benoit : Non, non, tout est de la même période. Quand Catherine n’était pas là, j’écrivais tout seul (ex : les deux chansons que tu cites). J’attends l’été est une des toutes premières (tu as raison). Elle est venue en souplesse, juste avant que je parte surveiller les enfants de l’école d’à côté, pour la cantine…
Christophe : Comment fonctionnez vous dans votre travail d’écriture (musical ou textes) ?
Benoit : De façon aléatoire. Zéro recette dans ce qu’on fait. Pas facile !!
Christophe : Dans votre style, il y a indubitablement un côté « jeu de scène » ou « jeu de rôles », n’avez-vous jamais eu l’idée d’écrire un album à thème style « opéra » ?
Benoit : Ca pourrait être marrant. Mais c’est un peu ce qu’on fait sur scène (NDLR : à l’époque de l’interview, je n’avais pas encore vu le groupe en concert). Sans l’écrire vraiment, on montre quelque chose de très particulier, construit au fil des années (on a fait pas mal de concerts après l’épisode Major Compagnie).
Christophe : LILICUB a eu 15 ans en 2009, pensiez vous durer aussi longtemps ?
Benoit : On en reparle dans 15 ans ?
Christophe : As-tu une petite anecdote sympa à me raconter à propos de votre premier album ?
Benoit : On a enregistré à l’ICP (un studio à Bruxelles). Je me souviens de Bashung qui mixait « Chatterton » avec Phil Delire dans le studio d’à côté, de Lavilliers, dans celui du dessus et des putes qui se trompaient toujours en ouvrant la porte du nôtre et demandaient « Bernard »…
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Pace maintenant à « l’homme de l’ombre », pas moins talentueux mais plus discret, Philippe a lui fait partie du début de l’aventure de LILICUB et même s’il a choisi une autre voie ensuite, il n’en reste pas moins une pièce importante de l’échiquier « Lilicubien » et à ce titre, il m’a fait le plaisir, lui aussi de répondre à quelques questions :
Christophe : Salut Phil, en quelques mots, qui est Philippe ZAVRIEW ?
Phil : A la base, bassiste et fondateur avec Ben et Cat de LILICUB.
Christophe : Quelles sont tes influences musicales ?
Phil : La new-wave des années 80 essentiellement (The cure, TFF, Joy Division…) , The Beatles, Stones et Clash.
Christophe : Comment t’es tu retrouvé embarqué dans l’aventure LILICUB ?
Phil : Ben et moi on s’est connus au lycée et on a fait de la musique dans divers groupes avant de se retrouver avec Catherine et de former LILICUB.
Christophe : A part les aficionados, les gens voient LILICUB avec les têtes de Cat et Benoit comme dans le clip « Voyage en Italie ». Cela ne te gêne t’il pas un peu ?
Phil : Ah ah ! Je sais bien, je suis toujours obligé de dire « Mais le réalisateur dans le clip, c’est moi ! Et le marchand de glaces aussi !! » Dans le clip « Sous un parapluie » je suis beaucoup plus présent (c’est mon préféré ;-) ) Sinon je sais bien que ce sont toujours les chanteurs qui sont mis en avant dans les groupes et cela ne me gêne pas ! Ca a été une très belle aventure avec Ben et Cat.
Christophe : Quels sont tes souvenirs de l’enregistrement de cet album, as-tu une anecdote à me raconter ?
Phil : J’ai enregistré les deux premiers albums de LILICUB, les deux ont été faits à Bruxelles. Premiers enregistrements donc de très bons souvenirs, matinées d’angoisse, de fous rires et d’émerveillement.
Christophe : Pourquoi ne pas avoir continué l’aventure LILICUB ?
Phil : Je n’avais, au fond, pas un très grand amour de la scène, et de la vie de musicien. J’aime toujours jouer et je le fais, mais je préfère être en studio ou derrière le rideau. Je suis donc passé de membre à manager du groupe, ce qui m’allait mieux, avant de faire autre chose, tout en suivant et voyant Ben et Cat.
Christophe : Quelle a été ton activité ces dernières années ?
Phil : Je suis devenu manager donc (de LILICUB, Muriel MORENO et autres artistes) avant de devenir éditeur et producteur, ce que je suis toujours maintenant au sein de la société Peermusic (plus gros éditeur indépendant mondial).
Christophe : Aimerais tu retravailler avec Cat et Benoit ?
Phil : Bien sûr !! Mais nous collaborons encore parfois, soit sur des chansons que je leur demande soit comme il y a un an, je suis monté sur scène pour jouer « Voyage en Italie ». Ce sont des amis avec qui j’ai vécu tellement de choses qu’ils le resteront à jamais.
Christophe : Que fais tu en ce moment et quels sont tes projets ?
Phil : Je travaille sur divers projets dont un artiste italien Davide ESPOSITO, dont ma société est producteur/éditeur et qui enregistre son deuxième album en ce moment même (NDLR : début février). Cela doit sortir chez Universal cet été.
Christophe : Voilà, j’espère ne pas avoir été ni ennuyeux, ni trop inquisiteur. En tout cas, un grand merci à toi
Phil : Merci à toi !
Voila, j’espère que vous avez passé un bon moment à la lecture de ces interviews, comme j’ai pris moi-même plaisir à les préparer, les faire et à tout mettre en forme. C’est du boulot, mais c’est un vrai bonheur à mettre en place, surtout lorsque l’on a affaire à des gens de qualité .Merci à tous les trois d’avoir répondu avec franchise, humour, gentillesse et spontanéité. J’avais déjà l’habitude avec Cat et Benoit, Philippe n’a pas fait exception à la règle. Vous honorez votre profession d’artiste dans ce que le mot a de plus noble.
Encore mille mercis à vous trois !!
Je rappelle que vous pouvez aller sur le site officiel:
On trouve les 4 albums du groupe assez facilement en les commandant dans des magasins spécialisés ou sur internet:
-Lilicub (1994)
-La grande vacance (1998)
-Zoom (2001)
-Papa a fait mai 68 (2008)
Des vidéos sont également disponibles sur "You tube" et "Daily motion"
Lilicub a également une page sur My Space.
05:34 Publié dans Lilicub | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
Bon...une fois de plus,, tu excelles dans ce genre d'interview!!
J'aime ce groupe tant au niveau paroles que musiques mais avant tout, tu as raison, ils ne se la petent pas et ça...j'adore!!
Cet album , que je possède, bien évidement, est pour moi une référence.
Bon, a quand le prochain iTW?
Des bises de l'Ouest...
Écrit par : christophe | 18/04/2010
Merci Christophe pour le boulot accompli et cette excellente interview.J'ai eu le même sentiment que toi lorsque j'ai découvert le reste de l'album (album que j'avais gagné par hasard grâce à une radio locale il y a 13 ans). Que des trésors dans cet album. Depuis, je suis devenu fou de leurs compositions. Love Lili for ever !
Bon dimanche,
Fred.
Écrit par : Frédéric Chassagne | 18/04/2010
Wonderful, c'est vrai qu'on en apprend vraiment plus que sur tous les milliers de sites internet !
Moi, en tout cas, je continuerai toujours à écouter, même si le groupe se défait, (ce que j'espère, n'arrivera pas).
J'ai aussi honte que vous, Lilicub fait parti de mon répertoire musical que depuis 2008, mais faut le dire, à la sortie de "Voyage en Italie", je ne faisais même pas encore partie de ce monde !
Y'a un truc dans Lilicub, je sais pas quoi, je ne sais pas pourquoi je m'obstine à écouter tous les jours, ça fait un peu parti de ma vie (je peux pas partir en vacances si j'ai pas mes Cd près de moi !) c'est dépassé certes, ( c'est vrai que pour mon âge je devrais écouter les niaiseries de la radio, ou toutes les merdes à la télé !) mais en un mot ; J'AIME !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bon, par contre, il me manque toujours "La Grande Vacance", et "Zoom", assez difficile à se procurer, (la Fnac pourrait faire un effort, j'aime pas commander sur Internet !), justement, où ça ; "les magasins spécialisés" ?
Ah oui, encore un mot, si je devais choisir entre tout les titres de Lilicub, c'est impossible, mais dans cet album, je crois que ma préférée c'est "Pile ou Face" !
Bon, je me la ferme !
Des bises.
Alexia.
PS ; J'espère qu'il y aura bientôt un autre article !! ;-)
Écrit par : Alexia. | 22/04/2010
Ah et ; c'est un TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES bon article ! ;-)
Écrit par : Alexia. | 22/04/2010
Ah et ; c'est un TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES TRES bon article ! ;-)
Écrit par : Alexia. | 22/04/2010
(oups faute de frappe ! ;-)) hihihi
Écrit par : Alexia. | 22/04/2010
Excellente itw, merci, j'ai adoré les raisons évoquées par Catherine pour la formation du groupe... :)
Écrit par : Stéphanie | 03/05/2015
Les commentaires sont fermés.