Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/07/2009

Allongé sur le divan du psy...

Le divan de Freud.jpgBonjour à tous,

J'ai écris le texte qui va suivre il y a bien 2 mois, un jour en fin d'après-midi. Je l'ai griffoné dans mon petit carnet qui m'accompagne tous les jours et sur lequel je note mes idées, des bribes de phrases, des rimes, bref, ce qui me passe par la tête.

J'ai décidé de le publier aujourd'hui car en le relisant, je m'aperçois qu'il y a des recoupements avec les écrits d'une autre personne qui se reconnaîtra sans aucun doute. Je lui dédie donc bien évidemment ma modeste prose.

Dernière anecdote, à propos de la photo, il s'agit du divan de Sigmund Freud car tant qu'à s'allonger sur le divan d'un psy, autant le faire sur celui du plus illustre.

=============================================================================================

On est souvent seul, au milieu d'une foule, comme une goutte dans l'océan, comme un brin d'herbe dans une vaste prairie, comme un grain de sable dans le désert. On se croit unique souvent, important aussi, indispensable parfois mais qu'en est il en réalité ?

Un jour, on disparait, on s'efface, on se dilue dans l'espace temps. On était et d'un coup, on n'est plus rien, on n'est plus personne, juste un souvenir.

Le temps s'égrène, passe et ce souvenir s'estompe, devient de plus en plus vague, lointain, et finit par s'effacer des mémoires qui à leur tour finissent par s'éteindre.

Alors pourquoi ?

La grande question est là, pourquoi tout celà ? Ces joies, ces moments de bonheur ponctués de douleurs, de peines et de souffrances. Pourquoi certains d'entre nous souffrent ils plus que d'autres ? Pourquoi d'autres disparaissent rapidement, tout celà a t'il un but ?

Quand on pense qu'au début, nous sommes des millions à nous disputer le saint Graal, celui de l'accession à la vie et qu'au final on est déséspérément seul pour le dernier voyage.

Que devient on après ? c'est là, je l'avoue, une de mes grandes angoisses, la peur, non pas de mourir, mais de disparaître, de ne plus pouvoir penser, réfléchir, savourer les moments de plaisir. j'ai peur de me retrouver dans le néant, pour l'éternité.

Alors à cause de cette peur, j'essaie de vivre chaque moment de ma vie intensément, parfois avec des toutes petites choses, des riens, un rayon de soleil, le souffle du vent dans les arbres, l'odeur de l'herbe, des fleurs. Je m'imprègne de musique, je lis, je découvre, je me rapproche encore plus de ma famille, de mes amis. J'essaie de vivre ma vie le mieux possible même si c'est souvent difficile.

==========================================================================================

J'espère ne pas vous avoir trop ennuyé avec mes états d'âme, mais écrire et partager ce genre de pensées, m'aide aussi à supporter mes peurs.

Bonne journée,

Christophe.

Les commentaires sont fermés.