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24/10/2009

Table d'écoute spécial: Jil Caplan "La charmeuse de serpents"

La charmeuse de serpents.jpgVoilà un album mythique et incontournable dans la carrière de la chanteuse. C'est son deuxième, celui qui va la consacrer en tant qu'artiste, nous sommes en 1990 et à 25 ans, Jil Caplan atteint le sommet des charts. Son talent est reconnu et en 1992 aux Victoires de la musique, elle reçoit, en larmes, le prix du meilleur espoir féminin.

C'est à partir de cette époque que le grand public ne l'a plus entendue et aujourd'hui, alors que je parle d'elle partout où je peux, les gens ne se souviennent que des titres de ses deux premiers albums. Vous comprenez pourquoi maintenant je consacre mon temps et mon énergie à vous écrire toutes ces notes sur elle. D'abord parce que c'est une chanteuse et écrivain de grand talent,ensuite parce qu'elle a continué une brllante carrière loin des sunlights mais avec chaque fois plus de maturité et des expériences musicales variées suivant les albums.

Je ne vais pas revenir sur le concert du 5 octobre, mais l'ami qui m'accompagnait me confiait avoir été fortement impressionné et surpris de la qualité de la voix de Jil Caplan.

Pour revenir à "La charmeuse de serpents", signalons d'abord qu'il comprend 15 titres pour presque une heure de très bonne musique (oui, c'est vrai que je suis fan et que j'ai forcément un parti pris mais écoutez le et vous jugerez par vous même).

Ca démarre par le très joli "Les mots" qui fera partie des 27 titres de l'album "Urgence, 27 artistes contre le sida" en 1992. C'est suivi du très entraînant et connu "Tout ce qui nous sépare" qui sera un de ses titres phares avec le célèbre "Natalie Wood" qui vient en quatrième position dans le disque et qui amènera la chanteuse au sommet du hit-parade comme on disait encore à l'époque. Tout y est dans cette chanson, même la musique très dans "l'air du temps" en ce début des années 90. Il en va de même pour le très dansant "As tu déjà oublié".

On trouve ensuite le très beau "Souffrir" que co-signe Jil Caplan avec Jay Alanski. C'est avec Jay également qu'ils chantent en duo "Je t'apprends rien". Deux autres titres sont écrits par Jil et Jay, "Ni Dieu, ni maître" et "Ta voix". La jolie chanteuse prouve qu'elle ne fait pas que bien chanter et qu'elle a un incontestable talent pour écrire de très beaux textes. C'est le début mais le meilleur est à venir dans les années qui vont suivre. Les fans apprécieront la magnifique voix de cette vraie chanteuse dans "Simple mélange" et le sympathique "Un bonheur sans nuage" dans lequel on ne peut ignorer que Jil Caplan est parisienne,tant l'accent titi y est. Un clin d'oeil cinématographique avec "La rivière sans retour" chanson dans laquelle vous entendrez le beau rire de l'artiste.

Je voudrais finir par les quatre titre que je préfère "La lumière du vide" , "La charmeuse de serpents" que j'ai eu le privilège d'écouter sur scène avec en accompagnement un jeune et talentueux violoncelliste. J'adore aussi tout particulièrement "L'hôtel des quatre malheurs" magnifique texte d'Alanski, merveilleusement interprété et pour terminer "Entre les tombes" texte noir et sombre mais superbe chanson.

En clair, pour un deuxième album, c'est une totale réussite et c'est le plus connu de Jil Caplan du grand public. je me devais de vous en parler car il est marquant dans la carrière de l'artiste mais il n'écrit en aucun cas le mot fin de sa carrière contrairement à ce que beaucoup ont cru...au contraire...

A suivre...

05:00 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (0)

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