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22/11/2009

"Bandini" de John Fante

bandini-L-1.jpgVoilà un écrivain que je ne connaissais pas il y a encore quelques mois mais qui est en train d'atteindre le haut du classement de mes auteurs préférés.

Comme disait Bukowski qui ne tarissait pas d'éloges à son sujet, je le cite "Il devait avoir une influence sur ce que j'ai écrit, qui m'a duré toute une vie", "Les lignes roulaient facilement sur la page, ça coulait bien. Chaque phrase avait sa propre énergie et elle était suivie par une autre exatement pareille. la substance même de chaque ligne donnait sa forme à la page, on avait l'impression de quelque chose sculpté dessus". Un bien bel hommage d'un grand écrivain à un autre grand écrivain.

Dans "Bandini" on retrouve Arturo et ses malheurs alors qu'il est encore jeune et qu'il vit dans une petite maison à Rocklin dans le Colorado. Son père, maçon, en bon Italien qu'il est, est dans une passe difficile, l'hiver rude le paralyse (il est en intempérie comme on dirait aujourd'hui) et celà le mine. Les quelques deniers qu'il lui reste il les dépense pour boire avec son ami Rocco ou il les joue (et les perd)dans des parties de carte.

Pendant ce temps, son épouse, Maria, dévote, humble et triste, fait ce qu'elle peut pour joindre les deux bouts et la mort dans l'âme elle doit se rendre à l'épicerie voisine pour faire les provisions...à crédit, en ravalant sa fierté. Il faut bien nourrir ses trois fils, Arturo, Federico et August.

Notre Arturo, lui ressemble bien à l'homme qu'il sera plus tard, agacant par moments, égoïste aussi mais attachant. La fille qu'il aime en secret ne le supporte pas et la vie n'est pas toujours drôle pour ce jeune garçon qui parfois a bien du mal à supporter ses frères et ses parents.

Là dessus, fuyant sa belle mère, la volumineuse Donna Toscana, Svevo Bandini, le père des trois garçons, quitte le foyer pendant presque une semaine. Celà aura pour effet de rendre sa femme folle de jalousie et de rancoeur car on a vu son mari dans la voiture de la riche veuve de la ville, Madame Hildegarde.

Une fois le nez plongé dans ce livre et malgré les moments où l'on a envie de les secouer ces sacrés Bandini, on les aime on s'y attache et on a envie de les retrouver vite une fois atteint le dernier mot du dernier chapitre.

06:08 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

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