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24/04/2010

Franck Courtès: un photographe de talent

8517_100625443288480_100000230747039_14068_3670926_n.jpgUne fois n'est pas coutume, je vous ai habitué à des interviews de gens du monde de la musique et je vous en réserve encore mais aujourd'hui, vous allez découvrir une autre personnalité, un autre talent, le photographe Franck Courtès.

J'ai connu Franck parce qu'il a fait de magnifiques photos de Jil Caplan (voir ci-dessous) et que de ce fait, j'ai découvert ses autres réalisations. ce garçon a beaucoup de talent et les noms célèbres qui illustrent sa galerie de portraits sont là pour le prouver.

Je vous invite à vous rendre rapidement sur son site, vous pourrez apprécier toute l'étendue de son talent et pas seulement de portraitiste:

http://www.franckcourtes.fr

Si vous souhaitez le contacter ou faire appel à ses services, Franck a une page Facebook sur laquelle vous trouverez ses coordonnées.

Franck fait partie de ces personnes sympas et accessibles qui répondent sans difficultés et avec beaucoup de gentillesse à des questions, même si elles viennent d'un amateur comme moi. Je tiens donc à simplement le remercier pour çà.

On va donc maintenant lui céder la parole pour nous parler de son beau métier.

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-Christophe : Bonjour Franck, peux tu te présenter en quelques mots ?

 

- Franck : J’ai commencé la photo à 24 ans, et j’ai travaillé aux Inrockuptibles et à Libération dès ma sortie de l’école EFET. Ca a marché tout de suite. Et avec cette liberté que ça te donne, j’ai aimé immédiatement ce métier.

 

–Christophe : Comment devient on photographe professionnel à ce niveau ?

 

-Franck : Faire une école, c’est mieux quand même, on apprend vite les techniques. Après il faut se faire un dossier et le montrer aux supports dont on se sent proche. Et puis être curieux du travail des autres aussi, et se distinguer bien sur.

 

–Christophe : Ton objectif professionnel (objectif…ouarf ouarf, elle était facile celle là) était il ancré dans ta tête dès que tu as commencé. Pour faire simple, as-tu toujours eu idée de ce que tu voulais faire ?

 

–Franck : Oui, c’est vraiment cette façon d’utiliser la photo que j’ai toujours voulu faire.

 

–Christophe : Au vu de ton « tableau de chasse », tu es un portraitiste plutôt recherché. Comment est ce que ça a démarré ?

 

–Franck :  Ca a commencé tout de suite, dès que j’ai eu mon premier appareil, la bonne distance, le bon moment, le respect des personnes photographiées, la forme d’amour que je ressentais envers eux en faisant le portrait et qui ne m’a jamais quitté, tout ça faisait des photos plutôt intéressantes. Ca a plu.

 

–Christophe : Prenons un exemple au hasard (au hasard…mon œil) : Les photos que tu as faites de Valentine pour son album « Comme elle vient » ou celles superbes ou elle fume nonchalamment assise dans un fauteuil. Comment travailles tu avec ton modèle, est ce toi qui décides de tout (coiffure, ambiance, décor…) ou est ce plutôt une réflexion commune ?

 

–Franck : Réflexion, le mot n’est pas approprié, c’est plutôt une complicité d’un moment. Il y a même une part incroyable de hasards dans toutes mes images. Il faut juste être concentré sur ses sentiments envers ce qui nous entoure. Moi, j’imagine très peu, c’est déjà tellement riche de sens et même de poésie ce que font les gens.

 

–Christophe : As-tu déjà refusé certaines demandes et sans vouloir savoir qui, pourquoi ?

 

 -Franck : Oui, une fois une agence cherchait un photographe à salarier, ils m’ont fait savoir que je pourrais faire l’affaire. La suite, c’est écrit dans « le loup et le chien » de La Fontaine. Sinon, quand des gens qui ont un rendez-vous avec moi pour un portrait sont odieux, je le prends mal pour la photographie en général et je m’en vais en perdant ma pige… mais c’est vraiment rare. En revanche ce que j’entends une fois sur trois, c’est «  j’ai horreur de la photo ». Je m’en tire d’une plaisanterie sur leur propre travail, mais dans le fond je suis un peu blessé que la plupart des gens aient une image stéréotypée négative de la photo. Les mêmes que l’on retrouve se pâmant dans les galeries d’art.

 

–Christophe : N’importe qui peut il te solliciter pour un portrait ?

 

–Franck : Oui, bien sur. Pourquoi ? Il y en a qui ne photographient que des gens célèbres ?

 

–Christophe : Tu ne réalises pas que des portraits, peux tu me parler de tes autres activités ?

 

-Franck : Je fais beaucoup de photos qui me racontent, qui racontent les choses que j’aime, ça prend du temps, ça ne sert à rien, mais j’adore. C’est le fond de ma motivation.

 

-Christophe : As-tu un rêve secret, une personne ou des lieux un peu inaccessibles que tu aimerais saisir avec ton objectif ?

 

-Franck : Non, on peut aller partout avec le prétexte de la photo. Mais il y a un lieu qui m’intrigue, un lieu mystérieux, étrange, où l’homme n’a jamais mis les pieds : les toilettes pour femmes. (Lubitsch).

 

-Christophe : Merci beaucoup Franck.

 

 

 

Gil%20Caplan2.jpgGil%20Caplan3.jpg

 

 

 

06:23 Publié dans Rencontres | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

ses photos sont extraordinaire, Franck est un des meilleurs photographe que je connaisse

Écrit par : daphne | 02/01/2011

Les commentaires sont fermés.