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24/03/2011

Valentine's day (part two)

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Le moment tant attendu est arrivé, je rentre dans la salle de spectacle…

 

J’avance le long de l’allée, entre les sièges et découvre cette salle de l’Eden tout en ayant les yeux fixés sur la scène. J’y aperçois JeanCri, assis en train de jouer sur sa guitare Epiphone mais je ne vois pas Valentine.

La scène est assez haute et pour y accéder, je vois un escalier sur la droite. Le cœur battant, je m’approche doucement. JeanCri lève la tête et d’un sourire me reconnaît, il se lève et vient m’embrasser. C’est un plaisir de croiser cet homme d’une gentillesse extrême, modeste et bourré de talents. Je l’apprécie beaucoup et je suis heureux de le revoir.

Mes yeux ont en même temps repéré celle que je suis venue revoir pour la troisième fois, mon amie, ma star. Elle est allongée sur la scène, les yeux clos et semble dormir.

Je m’approche d’elle, doucement, sans oser la réveiller, ne sachant ni quoi faire, ni quoi dire. C’est au moment où je suis tout près, qu’elle ouvre les yeux, et qu’elle me reconnaît, malgré la fatigue qui brouille encore ses grands yeux. Ah ce sourire, il vaut tout l’or du monde tant on sait qu’il est sincère et chaleureux. On s’embrasse comme de vieux copains, on échange quelques mots, je lui donne ainsi qu’à JeanCri tous les messages qui m’ont été transmis, je la laisse allumer une cigarette et commencer la balance car c’est l’heure.

Premiers réglages, assez difficiles, car le matériel n’est pas exceptionnel et le responsable son doit se démener pour trouver le meilleur son possible. Cela nous laisse le temps de discuter, de parler littérature, musique et petites choses de la vie qui nous concernent. Je vis ces instants avec intensité.

La suite se passe de commentaires superflus, je suis à genoux, accroupi ou assis par terre, sur la scène, juste à côté du couple rock n’ roll (dixit Stefan Goldman) et j’écoute, je déguste, je savoure. Avec Anne (la charmante femme de Valentine’s day part one) qui est présente aussi, on échange quelques mots, nos impressions mais surtout on se régale.

Imaginez vous ce que cela représente que d’être là pour un gars dont le rêve a toujours été de faire de la musique et de la scène, toucher du doigt ce que l’on aime par-dessus tout…

Je prends moult photos, sachant que mon modeste appareil n’est pas parfait et qu’une bonne moitié sera floue.

Je regarde JeanCri, ou plutôt sa main gauche, j’essaie de repérer les accords qu’il plaque sur l’Epiphone (l’électrique) ou la Gibson (l’acoustique). Valentine me sourit, pas besoin de parler pour se comprendre.

Les minutes passent à une vitesse de dingue, il y a bientôt deux heures que je suis là, assis sur ce nuage intemporel, comme si rien d’autre autour n’existait.

Je me suis levé, je suis derrière Valentine et JeanCri , au beau milieu de la scène quand soudain mes oreilles se dressent comme celles d’un animal…

 

18:37 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (0)

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