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30/05/2011

Good day sunshine !!! (part one)

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Je n’ai pas spécialement le cœur à rire ces derniers jours car mon fils aîné a encore fait des siennes et non des moindres, mais je me dois d’écrire et de raconter pour plusieurs raisons :

-D’abord parce que je vous l’ai promis, ensuite parce que plus d’une semaine est passée et que je dois le faire avant d’oublier certains détails.

-L’écriture est aussi une bonne thérapie pour atténuer les maux, c’est une façon de se défouler, d’exorciser, ça fait du bien. De toutes façons, j’aime çà, bref…

 

La première image qui me revient du jeudi 19 mai, c’est à 9h, je suis chez un  client, dans une vieille usine textile d’Armentières, j’attends mon interlocuteur et je pense à la soirée qui va venir et qui sans aucun doute va être belle. Je suis bien, détendu, souriant.

Que dis-je, cela va même commencer l’après-midi même car j’ai rendez-vous à 15h avec Valentine et JeanCri pour la balance d’avant concert.

La matinée s’est vite passée, j’ai récupéré Maxime à l’école et rentre à la maison pour le déjeuner. Je retire ma tenue de travail pour enfiler celle dans laquelle je me sens bien, jean, baskets, T-shirt. Ah oui, ne pas oublier l’appareil photo, mon sac, penser à me faire un ou deux sandwichs et surtout ne pas oublier le précieux billet.

13h15, je conduis Max à l’école et passe au magasin saluer mon ami Alan, boire un jus avec lui et lui souhaiter une bonne fin de semaine.

14h, je connecte le GPS, direction place Gambetta à Liévin, je n’oublie pas de régler le régulateur de vitesse et je me mets en route, toujours aussi calme et détendu.

14h40, je suis arrivé à Liévin, je me gare tranquillement, repère où je suis, prend mes affaires et me dirige vers la salle de concert.

Je m’approche de l’entrée et la première chose que j’aperçois c’est un véhicule que je connais, garé devant avec un type à l’air innocent (facile) en train de lire les affiches en fumant sa cigarette. Je l’ai reconnu tout de suite, c’est JeanCri. Sourires échangés, on s’embrasse, mais  il est déjà dans son taff car il me laisse pour aller installer son matériel.

A cet instant, la pression monte. Je grille une cigarette et je descends l’escalier qui m’amène dans une petite salle. A droite, la régie, à gauche, la scène. Dès mon entrée, derrière le rideau, j’ai reconnu la voix de Valentine. Je m’assois sagement sur une chaise à quelques mètres de la scène et j’attends le cœur battant.

Quelques minutes s’écoulent avant que le rideau ne s’écarte et que Valentine n’arrive, sourire aux lèvres. On s’embrasse, heureux de se revoir et d’emblée, je sors de mon sac, la main tremblante les cadeaux que j’ai amenés. Son sourire et sa joie son toujours un bonheur pour moi et le dessin de Maxime que je lui donne en mains propres lui fait aussi bien plaisir.

 

Vient ensuite le moment de la balance. Je suis un grand privilégié, je le sais car les artistes n’aiment pas trop que du public assiste à leur répétition, en particulier Valentine et JeanCri. Je n’en savoure que plus l’honneur qu’ils me font en acceptant ma présence.

Il faut savoir qu’une balance, c’est démarrer une chanson, l’arrêter, la recommencer, faire sans cesse des réglages. Ca ne ressemble en rien à un concert. Moi j’en profite pour prendre des photos et observer JeanCri pour repérer les accords qu’il plaque sur certains morceaux. Parfois aussi, je l’avoue, çà me démange, j’ai envie de monter avec eux sue scène, de prendre une guitare et de faire un bœuf, mais je n’ose pas. Même si la balance se fait de façon décontractée, c’est du boulot et on sent que tous les deux y mettent un grand professionnalisme.

 

Arrive 17h comme une fleur et les deux musiciens du groupe Croco qui assure la première partie viennent faire leur répétition. Valentine et JeanCri se préparent à regagner leur hôtel pour se reposer un petit peu. On discute encore un peu sur le parvis de l’Arc en Ciel avant de se quitter et de se donner rendez-vous après le concert. La fièvre monte…doucement…

 

19:23 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (0)

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