01/08/2011
Wild Wild West
Ce matin, en sortant de l’EPSM de St Venant, en attendant que le portail électrique s’ouvre, je regardais la maison de droite qui doit être vraisemblablement celle du gardien et en particulier ses grandes marches qui permettent l’accès à la porte d’entrée.
M’est revenu alors un souvenir que j’avais totalement remisé au fond de ma mémoire, quand je jouais sur les marches de la maison des grands parents d’un garçon qui s’appelait Charles-Henri. Nous jouions avec nos indiens et nos cow-boys en plastique, je vais y revenir tout à l’heure.
Je me souviens très bien de la maison et des grands parents de ce garçon que je n’ai pas revu depuis de nombreuses années. Nous nous entendions bien, j’aimais bien sa grand-mère et son grand-père très gentils avec moi. Ils ont quitté cette terre il y a bien longtemps et même si leurs visages sont flous dans ma tête, certaines images d’eux me reviennent à l’esprit. Il me semble que c’était il y a si longtemps dans une autre vie. A cette époque, les gamins comme nous, pouvions jouer dans notre rue qui était calme question circulation et dans laquelle beaucoup venaient rouler à vélo. C’est d’ailleurs à peu près à cette époque que j’ai fait une lourde chute sur le nez, lors d’une course de vélos.
Pour en revenir à ce que je racontais plus haut, il faut savoir qu’à l’époque, les seuls jouets que nous avions, mon frère et moi (et plus tard, mes frangines) c’était à Noël.
Pendant plusieurs années, mes parents, sachant ma passion pour les Westerns et l’Ouest Américain, m’offraient des indiens et des cow-boys en plastique de qualité. Les personnages étaient peints et j’avais pour jouer, des chevaux, des chariots et même une diligence. Pour créer une ville, on récupérait des vieilles boites à chaussure qui devenaient alors des saloons, des banques, des hôtels…
Dans la cour, chez mes parents, il y avait souvent des tas de sable que mon père utilisait pour faire des travaux et qui devenaient un terrain de jeu idéal pour les aventures que nous pouvions inventer.
Nous y jouions ensemble, mon frère et moi mais j’aimais aussi y jouer seul, créant mes histoires, les noms de mes personnages et imaginant les aventures les plus folles et les plus excitantes.
Pas de télé, pas d’ordinateur, pas de console de jeux, pas des milliers de jouets, juste quelques personnages en plastique et de l’imagination. Oh, je mentirais si je vous disais qu’on ne rêvait pas d’autres jouets et chaque année, mon frangin et moi on usait les pages jouets des catalogues de vente par correspondance (La redoute, les 3 suisses), on imaginait tout ce que l’on aurait pu faire avec tel ou tel jeu.
Des regrets ?
Non, absolument aucun, je me souviens avec plaisir de ces heures passées à jouer avec mes personnages et parfois j’aimerai redevenir un gamin et me replonger dans ces moments privilégiés de cette insouciante période qu’est l’enfance.
20:21 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
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