11/08/2011
And I love her
Elle est partie se reposer au bord de la mer, dans sa famille avec notre plus jeune fils et ce depuis mardi matin. Moi, pour diverses raisons, je suis resté à la maison avec notre fille. Quand Sarah part passer l’après-midi chez sa copine, je suis seul à la maison, comme à cette époque où j’étais célibataire.
La grosse différence avec cette période de ma jeunesse c’est qu’aujourd’hui, alors qu’elle n’est partie que pour huit jours, je sens comme son absence me pèse et comme sa présence me manque.
Pour certaine choses, ceci du en grande partie à mon éducation, je suis tout en retenue et l’amour que j’ai pour elle n’est pas toujours expansif, en cela, je ne lui ressemble pas. Mais il n’est pas une journée sans que je pense à elle, et ces derniers jours plus que jamais.
C’est fou comme la personne avec qui on a décidé de passer le reste de sa vie prend à chaque instant de plus en plus d’importance à nos yeux, comme elle est un pilier, une bouée, comme elle devient une partie de nous même. L’expression « ma moitié » n’est pas très belle mais elle prend tout son sens lorsque c’est le cœur qui parle, lorsque c’est l’intérieur qui frémit de cette chose si forte qu’on appelle de l’amour.
C’est ce que je ressens aujourd’hui, plus que jamais. Elle me manque, et son absence se ressent dans chaque fibre de mon corps.
Alors si je ne suis pas toujours très habile dans mes paroles ou dans mes attitudes, si parfois je suis égoïste et pas toujours drôle, il y a une chose pour laquelle je ne me débrouille pas trop mal, c’est écrire. Je pense avoir cette facilité à poser sur le papier, avec des mots, ce qui vibre en moi, mes émotions, mes sentiments, mes douleurs et mes joies. Cela agit sur moi comme la meilleure des thérapies et j’aime laisser mon esprit se lâcher et mes doigts le suivre en tapant sur le clavier, souvent d’une seule traite, tout ce qui est en moi.
Alors oui, je le dis haut et fort, un peu comme vendredi dernier alors que sur scène je lui dédiais ce morceau qu’elle aime tant que je lui joue. Oui, je dis, je clame sans retenue, sans pudeur que je l’aime et qu’elle me manque.
18:47 Publié dans Pensées et réflexions | Lien permanent | Commentaires (0)
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