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22/08/2011

Le jardin de tante Zélie

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J’ai vécu pendant près de 18 ans dans la maison de mes parents à Bevillers, petit village de 500 habitants perdu au milieu des plaines du Cambrésis. Cette maison mes parents l’ont revendue il y a trois ans mais elle est encore présente dans mes souvenirs, je vous en reparlerai une autre fois.

A ma naissance, avant de racheter sa maison natale, mon père s’est installé avec ma mère dans la maison de sa tante Zélie et de son oncle Etienne dont une partie était alors habitée par mon arrière grand-mère. J’ai des bribes de souvenirs de cette période, même si certains sont un peu flous.

En revanche, lorsque ma grand tante et son mari s’y sont réinstallés, j’y allais fréquemment car je les aimais bien, Zélie, la sœur de ma grand-mère Mariette était toujours très gentille avec moi, son mari mon’onc Etienne aussi.
De la cour, derrière la maison, on pouvait accéder en traversant une grande remise au jardin. Ce jardin, je l’adorais. D’abord parce qu’à droite il y avait une grande volière remplie de poules, de pigeons, de tourterelles mais aussi de magnifiques faisans au plumage si chatoyant. Pour le gamin que j’étais, c’était un mini zoo. Sur la gauche ensuite s’étendait un immense jardin, fendu en deux par une petite allée qui lui donnait accès. En fermant les yeux et en y repensant, le premier souvenir est olfactif. Un mélange de fleurs, d’herbes, d’odeurs de fruits et de légumes m’envahit les narines et je ressens encore cette ivresse simple et naturelle qui me saisissait à l’époque.
Au bout de ce très grand jardin, se dressait un mur avec un portillon en bois, derrière lequel il y avait une grande pâture parsemée d’arbres fruitiers. C’était là qu’étaient élevés les moutons.

De cela aussi j’ai un souvenir vivace et plein d’odeurs, je me souviens des morceaux de laine de mouton accrochés aux troncs des arbres et de leur odeur si particulière qui ne me déplaisait pas, je suis né à la campagne et j’y étais habitué, c’était naturel pour moi.

En repensant à tout cela, j’ai l’impression, en fermant les yeux et en prenant le l’autobus de mes souvenirs de traverser à nouveau cet endroit et de respirer toutes ces odeurs. Je me sens alors bien, détendu, serein, comme le gamin que j’étais à ce moment là.

17:08 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)

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