Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/11/2011

"L'affaire des sapins"

P1010332.jpg

Lorsque nous étions enfants, mes parents, pour séparer le jardin de la grande pelouse située derrière la maison, avaient décidé de planter des sapins.

Ainsi, armé d’une bêche, notre père avait consciencieusement et dans les règles de l’art planté les 4 ou 5 sapins, des Thuyas qui mesuraient à peine 1mètre.

Seulement voilà, allez savoir ce qui se passe dans la tête de gamins de 10 ans, sans doute l’émulation, il se trouve que mon frère et moi avons eu envie de nous y mettre nous aussi.

C’est donc muni de bêches et de rasettes, que nous aussi, nous nous sommes attelés à la tache, déplantant les sapins et les replantant selon notre mode et notre goût.

Seulement voilà, nous n’avions pas l’habileté de notre père et le nouvel alignement laissait fortement à désirer. Pire, nous avions quasiment collé deux sapins l’un à côté de l’autre.

Je vous laisse imaginer la tête de nos parents quand nous leur avons annoncé fièrement que nous avions retravaillé les sapins et l’engueulade qui a suivi.

 

Par peur de les perdre en les déplantant à nouveau, nos parents prirent la décision de les laisser tels quels, pour éviter de les perdre, ils ne savaient pas que par ce geste, ils feraient le bonheur de leurs petits enfants.

En effet, je crois me souvenir qu’à la suite de notre « chantier » , un sapin n’a pas survécu mais les autres, à l’inverse, ont majestueusement poussé, même ceux que l’on avait planté si proches l’un de l’autre.

C’est justement cette bêtise qui allait ravir nos futurs enfants car en poussant de façon rapprochée, entre les troncs, sur une hauteur de 1mètre50 environ, sous les branches, rien n’a poussé formant ainsi une espèce de cavité ressemblant à une cabane.

 

C’est ainsi que les 8 petits enfants de mes parents furent des années plus tard ravis chaque fois qu’il faisait beau temps, d’aller s’amuser au jardin et de jouer dans cette cabane naturelle créée involontairement par leur oncle ou père.

 

Mes parents ont déménagé depuis, la maison étant trop grande pour eux seuls (nous étions 5 enfants) mais il n’est pas rare qu’un de mes trois enfants reparle avec nostalgie de cette cabane naturelle fruit du travail de leur père.

 

21:02 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.