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21/02/2012

"Vie sauvage" de Jil Caplan

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Voila déjà un moment que je l’espérais ce livre et enfin, çà y est, il va voir le jour. Il s’intitule « Vie sauvage » et est constitué d’une sélection des meilleurs textes de Jil Caplan.

D’aucuns diront que je ne suis pas le critique idéal pour commenter cette sortie vu l’admiration et l’amitié que je porte à cette généreuse et talentueuse artiste, mais on s’en fout.

Ce que je peux vous dire c’est que ces textes, pour la plupart, je les ai lus et que je les adore et que je suis ravi que ce livre voit enfin le jour.

Vous qui ne connaissez que Jil Caplan, vous découvrirez Valentine, son talent d’écriture, sa facilité à écrire les choses simplement mais avec beaucoup de richesse.

Elle qui aime tant la littérature (le mot est faible), vous pouvez imaginer sa joie et sa fierté d’être publiée.

Le 21 mars 2012, elle sera en lecture/dédicace à la galerie Placido à Paris (22 rue Chapon dans le 3éme arrondissement). Si vous êtes dans le secteur ce jour là foncez !

 

Il existe deux versions de l’ouvrage :

 -1 coffret collector comprenant 1 exemplaire du livre, 1 texte du livre manuscrit par Jil Caplan (limité à 75 exemplaires)

 -Le livre seul

 

Pour le commander : Editions du 21éme siècle mail@xx1siecleeditions.com, l’éditeur vous adressera un bon de commande.

 Autre solution pour ceux qui voudraient se procurer le simple livre : le commander dans votre librairie favorite.

 

Amateurs de beaux textes, n’hésitez pas, vous ne le regretterez pas !

19:41 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

15/02/2012

La première sortie de mon petit Max...

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Ce matin en passant devant la maternité, j’ai laissé passé un père qui s’affairait avec tout son matos dans les mains, visiblement pour aller chercher son épouse et son enfant.

Cela m’a rappelé une anecdote concernant notre dernier, le sieur Maxime né le 17 avril 2001. Béatrice sortait à 11h et nous habitions à 5mns en voiture de la maternité. C’est donc vers 10h45 que je me suis tranquillement dirigé vers le garage pour sortir la ZX.

Seulement voilà, impossible de démarrer, plus de jus du tout, la batterie était complètement à plat…je vous laisse imaginer ma mine déconfite et l’embarras dans lequel je me trouvais. Je ne nous voyais pas traverser Armentières avec, le bébé, le barda et qui plus est, avec une épouse qui venait de subir sa troisième césarienne en 8 ans.

 

Il m’a fallu réagir vite car nous étions en pleine semaine et je n’avais qu’une solution, prendre la 206 de société avec mes docs et mes échantillons dans le grand coffre arrière (c’était une commerciale de deux places).

Un peu penaud, j’ai expliqué ma mésaventure à mon épouse qui d’abord contrariée, s’est vue convaincue par mes arguments. Après tout, maxime serai bien à l’abri dans sa coufinette, bien calé entre mes cartons, sans risques de bouger, le tout sur une courte distance.

 

C’est ainsi que mon petit bonhomme a effectué son premier voyage en voiture, bien au chaud, entre des promos, des docs de machines, des échantillons de disques à tronçonner.

 

Avouez qu’au moins sa première sortie fut originale.

 

19:16 Publié dans Anecdotes | Lien permanent | Commentaires (0)

13/02/2012

Vox populi, vox dei...

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L’échéance approche doucement et je ne sais toujours pas pour qui je vais voter. Je n’ai plus confiance depuis longtemps dans les hommes politiques. Une seule chose les intéresse, l’accession au pouvoir, le reste ils s’en foutent. Nos problèmes quotidiens, la hausse des prix, le fossé qui se creuse de plus en plus entre les riches et les pauvres, comment peuvent ils s’en rendre compte ? Est-ce qu’une de ces dames ou un de ces messieurs vit ou a vécu les problèmes qui sont ceux de la base, j’en doute fort.

 

Il y a plus de 20 ans, j’étais très impliqué dans la politique, j’ai même adhéré à un parti correspondant à mes origines modestes mais je fus vite déçu. Déjà à cette époque au sein d’un même parti, on me demandait de quel courant j’étais.

Ecoeuré par tant de guerres internes, de coups bas et de calomnies même (et surtout) au niveau communal (on m’a soupçonné d’être un espion du parti opposé…n’importe quoi !), j’ai fini par rendre ma carte.

 

Une chose est sure, c’est que je sais au moins pour qui je ne vais pas voter, c’est déjà çà.

 

Oh, il y en a bien un qui me séduit plus que les autres parce qu’il dit tout haut ce que les autres disent tout bas et qu’il met le doigt sur des choses vraies mais j’hésite. Lui aussi est un homme politique comme les autres qui vise le pouvoir et je doute que son compte en banque ressemble au mien. Pas que je sois jaloux des gens qui gagnent plus que moi, pas du tout, simplement je m’interroge sur les vrais motivations de quelqu’un qui ne vit pas au milieu du peuple une vie « normale », celle de tous les jours.

 

Pour conclure sur cette réflexion, je m’interroge, on me dira que je n’ai pas à me plaindre, j’ai un toit, des vêtements et de quoi manger, c’est vrai mais je fais partie de cette tranche de gens qui est la plus touchée par les impôts et les taxes que ce soit directement ou indirectement. Je ne ménage pas mes efforts dans le travail pour nous faire vivre correctement ma famille et moi mais ce n’est pas simple et les fins de mois sont parfois justes. J’approche doucement de la cinquantaine, jusqu’à quel âge vais-je travailler, moi qui est commencé à 19 ans, de quoi sera fait mon avenir, notre avenir ?

 

11/02/2012

Beatles,cassette, lunettes et gouache

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Quand j’étais plus jeune, en 1977, mes parents ne roulaient pas sur l’or. J’ai 1 frère et 3 sœurs et seul mon père travaillait.

Je n’ai jamais manqué de rien mais la plupart du temps nous devions partager et certains luxes ne nous étaient pas permis. A l’inverse de certains de mes camarades d’école, nous ne possédions pas de chaîne stéréo. Du coup, j’avais récupéré deux haut parleurs qui provenaient de vieux électrophones datant des années 50 et j’avais bricolé un système me permettant de les brancher sur le petit lecteur de K7 audio que m’avait offert mon parrain (c’était un Telefunken avec une seule touche pour lire, bobiner et rembobiner).
L’autre souci, c’est qu’à part essayer de piquer des morceaux à la radio, je n’étais pas riche en cassettes et à cette époque, déjà fan des Beatles, je rêvais d’avoir les deux albums de compilation qu’on appellait le rouge et le bleu.

Un jour, en cours de dessin, un lundi matin (je m’en souviens comme si c’était hier), deux de mes copains me mirent au pied du mur et l’un deux m’a proposé en plaisantant le pari suivant :

-Si tu peins tes lunettes à la gouache, je te donne ma cassette des Beatles « L’album bleu » !

En quelques secondes, ma décision fut prise, je m’emparais de mon pinceau et recouvrait mes verres de lunettes de peinture pour ensuite les chausser sur mon nez. Tout cela sous l’œil ébahi de mes copains et de la prof de dessin qui me fit forcément une remarque et des menaces de colle si je continuais à faire l’imbécile.
Il m’a suffit ensuite de nettoyer mes lunettes sou l’eau et de récupérer mon « précieux » honnêtement gagné.
J’ai du patienter une semaine car à l’époque j’étais pensionnaire et ne rentrais que le samedi midi mais je ne vous raconte pas ce que fut mon régal de pouvoir écouter les « Get back » « Penny lane » « Strawberry fields » ou autre « Sergent Pepper » à la maison. Je m’en pourlèche encore les babines.
Aujourd’hui je possède plusieurs exemplaires de l’intégrale des Fab Four en CD (il ne me manque que « Live at the Hollywood bowl » et « Rock n’ roll music ») mais je garde un souvenir doux et agréable de ce moment et de ceux qui ont suivi après.
J’ai une copie de ce CD dans la voiture et quand je l’écoute je souris en repensant à cette époque où j’aurai fait n’importe quoi pour avoir cet album.

03:52 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)