Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/10/2012

Cot cot codac !

Poules.jpg

Je sais que les gens qui me lisent aiment mes petites anecdotes. Je me suis souvenu récemment d’une chose que j’ai faite quand j’étais encore un gamin. Je devais être âgé de 14 ou 15 au moment des faits.

Je vous plante le décor :

Lorsque je vivais encore chez mes parents, nous habitions un petit village et notre maison était entourée d’un grand jardin composé d’une belle pelouse, du potager et de toute une partie que mon père avait grillagée pour y élever des animaux et en particulier, des poules.

Au beau milieu de cette « pâture », il y avait un cerisier qui donnait chaque été des cerises d’un rouge vif au goût délicieux. Il y avait donc toujours une échelle posée sur le tronc pour pouvoir aller faire la cueillette de ces beaux fruits rouges.

Mon père aimait tirer à la carabine 22 long rifle et au pistolet à plombs et s’entraînait régulièrement sur une cible qu’il avait lui-même fabriquée.

Un jour que j’étais seul, par un bel après-midi d’été, j’ai subtilisé le pistolet à air comprimé et quelques plombs que j’ai glissés dans ma poche. Je suis monté à l’échelle pour grimper dans le cerisier et je me suis installé au cœur de l’arbre.

Mon plaisir cet après-midi là fut de m’amuser à tirer des plombs dans l’arrière train des gallinacés.

Pauvres poules, chaque fois qu’elles prenaient un plomb dans le cul, elles faisaient un de ces bonds et partaient en courant et caquetant, et ce, pour mon plus grand plaisir, persuadé comme tout criminel que mon crime allait rester impuni.

En fait, j’ai failli me faire prendre quelques semaines plus tard. En effet, de temps en temps, mon père tuait quelques poules et ma mère les plumait et les vidait pour les mettre au congélateur, c’est comme çà à la campagne. Une fois plumées, ma mère fut intriguée par des bleus qu’elle découvrit sur l’arrière train des poules et appela mon père pour lui montrer.

J’étais là et je me gardais bien d’ouvrir la bouche, prenant un air intrigué et innocent, feignant la surprise comme mes parents.

C’est à ce moment là que j’ai compris que les pauvres bêtes devaient quand même avoir mal au vu des bleus qu’elles avaient aux fesses.

Ce n’est que bien des années plus tard que j’ai avoué mon crime à mes parents et qu’ils comprirent l’un et l’autre le fin mot de l’histoire. L’affaire étant ancienne, je n’eus à subir aucun reproche.

Il n’empêche, lorsqu’on est gosse, qu’est ce que l’on peut faire comme conneries et celle là, elle était gratinée.

 

17:56 Publié dans Anecdotes | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.