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08/01/2013

La pâte à gateau

Pate à gateau.jpg

Lorsque j’étais gamin, mes grands-mères mais aussi ma mère confectionnaient des gâteaux ou des tartes. En général, nous assistions avec mon frère à la préparation de la pâte car une fois cette dernière versée dans le moule, nous nous précipitions avec nos petites cuillères pour nettoyer le saladier des restants de cette pâte.

Dans le nord, il était une tradition qui était de faire pour la nouvelle année, des gaufrettes. Il s’agit de biscuits confectionnés avec une pâte à gâteau très sucrée, assez dense, qui reposait un moment dans le garde manger. Ensuite, il suffisait d’utiliser un gaufrier avec des plaques spéciales et de déposer une cuillère de cette pâte pour cuire ces délicieuses gaufrettes.

Parfois, je descendais à la cave, ouvrait le garde manger pour « piquer » un peu de cette pâte avec une petite cuillère…quel délice…
L’astuce étant de lisser le dessus de ce délicieux nectar pour ne pas se faire prendre.

 

Quelques années plus tard, j’ai trouvé plus judicieux de confectionner moi-même de la pâte à gâteau. Un mercredi après-midi, profitant de l’absence de mes parents et de mes frères et sœurs, j’ai trouvé une recette, préparé les ingrédients et mis, si je puis dire, la main à la pâte, je nettoyais les ustensiles et ni vu, ni connu, je là dégustais tranquillement, gros gourmand que j’étais.

Le truc, c’est qu’un jour, ma mère est rentrée plus tôt que prévu et que plutôt que de planquer le saladier et d’attendre plus tard pour le nettoyer, je me suis précipité au fond du jardin pour me planquer. Ne sachant quoi faire de l’objet du délit, j’ai emprunté un marteau à mon père et j’ai cassé le saladier en pyrex dans le coin du mur qui entourait le jardin. Il a explosé en mille morceaux qui se sont répandus dans l’herbe haute.
Ma pauvre mère a longtemps cherché son saladier avant qu’un jour mon père, après avoir fauché l’herbe au fond du jardin, ne découvre des morceaux de verre. J’ai du avouer mon forfait, honteux de ce que j’avais fait mais je crois me souvenir que je ne fus pas puni. Par contre, tout le monde à la maison, pendant longtemps, s’amusait à raconter cette histoire en riant. Ce fut cela ma punition…

 

19:43 Publié dans Anecdotes | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

Que de souvenirs... Lorsque j'allais en vacances chez ma grand-mère (entre Arras et Cambrai), nous faisions ensemble des "Etrennes" et il me semble que cela doit correspondre à ce que vous appelez des gaufrettes.
J'ai pu récupérer la recette familiale et de temps en temps, j'en fait quelques unes... délicieuses mais autant que celles de mon enfance. Quel délice selon ma fille !

Écrit par : Claude LEFEBVRE | 10/01/2013

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