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19/06/2014

Atrocity exhibition

Dimanche dernier j'ai regardé le superbe film « Control » qui raconte les débuts de Joy Division et la fin de la courte vie de son chanteur mythique Ian Curtis.

Le film est en noir et blanc, ce qui donne une ambiance triste et sombre, exactement ce que fut l'univers de ce groupe post-punk que l'on a catalogué comme faisant de la cold wave,
Je connaissais Joy Division, sans avoir jamais été plus loin.

Hors, depuis une semaine, j'écoute en boucle leurs deux albums, « Closer » et « Unknown pleasures » avec une oreille différente beaucoup plus attentive.

Le son est exceptionnel, la batterie et la basse martèlent un rythme obsédant, la guitare semble parfois hurler comme un cri déchirant, La voix de Curtis, sombre et grave vient s'ajouter à cette espèce de tourbillon musical dont on pourrait penser qu'il vient directement du plus profond des enfers.

Ian Curtis était un garçon distant, perturbé, torturé et tout cela se ressent de façon inouïe dans cette musique à la fois envoûtante et entêtante, dans ce flot de paroles et de mots issus du plus profond de son âme déchirée.

Ce que j'aurai aimé aller écouter ce groupe sur scène, écouter mais aussi voir tant la présence de Curtis était énorme.

Ce papillon de nuit s'en est allé très vite et peut être devait il en être ainsi. Reste de cette époque deux albums fantastiques et exceptionnels qui ne vieilliront pas et qui resterons pour toujours le reflet d'une époque et d'une jeunesse qui ne croyait plus en un avenir radieux et florissant.

This is the way, step inside !joydivision.jpg

19:23 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

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