28/02/2010
"A cause de la nuit" de James ELLROY
Dimanche dernier, je me suis réveillé très tôt et n'arrivant plus à dormir, je me suis levé et dans le salon, allongé sur le canapé, j'en ai profité pour terminer le second volume de la trilogie "Lloyd Hopkins" du maître du roman noir.
Quelle histoire, dès les premières pages on est à nouveau embarqué dans l'univers glauque, trouble et tendu par le suspense de James Ellroy.
Lloyd Hopkins, le super flic de Los Angeles n'est pas encore remis de sa dernière enquête, la mort de Joanie le hante et l'absence de sa femme et de ses filles lui sont difficilement supportable. Mais pas le temps de réfléchir, trois innocents viennent d'être abattus dans un drugstore quoique éxécutés serait un terme plus judicieux. En parrallèle son vieil ami Dutch, lui demande d'enquêter sur la disparitions d'un autre flic connu pour ses performances.
Tout celà va amener Lloyd dans une toile d'arraignée au centre de laquelle un étrange psychiatre (un jivaro) le docteur Haviland manipule les uns et les autres pour attirer Lloyd dans un piège mortel. Pour celà, machiavélique jusqu'au bout des ongles, il va utiliser un appât auquel Lloyd ne pourra résister, la très belle linda Wilhite. Cette femme magnifique, prostituée de luxe, est une des patientes du docteur et Lloyd ne résistera pas à ses charmes.
Je ne vous en dit pas plus. Plongez vous corps et âme dans ce polar dont vous ne ressortirez, comme Lloyd Hopkins, pas indemne. L'histoire est tortueuse, angoissante et le suspens est haletant.
Je continue d'avancer dans les couloirs de l'oeuvre de James Ellroy et je contunue à me dire que si je n'avais pas lu ces livres je serais passé à côté de quelque chose. Tout y est, le suspense, l'angoisse, le sang, la violence, le sexe, mais tout celà est savamment orchestré et écrit avec une telle force que James Ellroy se place au dessus du lot.
Inutile de vous dire que je me suis déjà plongé dans le troisième et dernier volume de cette trilogie, "La colline aux suicidés".
05:13 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
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