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02/07/2010

In the oven

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Moite, étouffante, intenable, lourde, pénible, telle est l’atmosphère en ce début d’été,

Je me traine comme une loque, abattu, épuisé par la chaleur, j’ai du mal à respirer.

Je suis avachi dans un fauteuil, n’osant bouger un seul cil, ou allongé, immobile.

J’ai ouvert toutes les fenêtres de l’appartement pour tenter de faire des courants d’air.

La nuit je fais de même, pour que l’air devenu plus frais envahisse un peu les pièces.

Je n’aime pas cela, je déteste me sentir collant de transpiration, ou suant comme un bœuf au moindre effort.

Et puis il y a tout ces bruits qui viennent du dehors et qui deviennent vite envahissants, agaçants, intenables parfois,

Les gamins qui tapent comme des sourds dans un ballon en hurlant, les voisins qui s’installent sur leur mini terrasses et qui vocifèrent,

Le bruit infernal des mobylettes, l’odeur des gaz brûlé des pollueurs qui laissent impunément tourner leur moteur de voiture.

Alors, comme chaque année, au grand dam de mon entourage, je me remets à rêver à l’hiver et au froid.

Au moins quand on a froid, on peut remonter le chauffage, mettre un pull, rajouter une bonne couverture,

Mais là quand il fait chaud, que faire, une fois vêtu du plus simple appareil ou nu comme un vers, que faire si la chaleur s’accroit ? Rien, hélas…

Alors oui, je me dis vivement une bonne pluie salvatrice pour que la fraicheur revienne, pour que le sol chaud dégage cette agréable odeur aux premières gouttes de pluie,

Vivement l’automne et ses belles couleurs, son soleil pâle, ses journées douces et apaisantes.

Je me souviens de ces étés il y a plusieurs années, alors qu’à l’époque j’habitais dans des petits studios, sous les combles, c’était intenable.

Ca me permet de mieux supporter la chaleur dans mon grand appartement aujourd’hui mais au fil des ans, je supporte plus difficilement cette moiteur, alors ça ne change pas grand-chose.

Certains me traiteront de dingue, de fou ou de malade, je ne leur en voudrai pas mais il faut croire que je suis le contraire de certaines espèces,

Si je devais hiberner, moi, ce serait en été, au frais, à l’abri de ce four naturel géant, de cette étuve, et je me réveillerai au début de l’automne.

Il est deux heures du matin, il fait plus frais, je respire mieux et la rue est calme, je vais pouvoir aller me recoucher, calmement, me détendre et me rendormir pour quelques heures.

Quelques heures avant qu’une énorme main invisible ne vienne rallumer ce four géant…

 

 

 

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