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23/07/2010

Gamberge...

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Frustration, déception, incompréhension, interrogations, suppositions, désillusion, tels sont les sentiments qui traversent l’esprit lorsque d’un seul coup, sans prévenir, sans coup férir, une personne a qui vous vous étiez attachée, vous tourne le dos brutalement, vous raye de sa vie, comme çà d’un trait.

Vous pensiez aimer cette personne et vous l’aimez encore sinon cette volte-face cruelle vous laisserait sûrement indifférent et froid mais vous êtes également envahi par la colère et la rage. Encore hier vous lui parliez, encore hier elle riait avec vous et voilà que d’un seul coup sans raison précise, sans un mot, sans une explication celle ou celui que vous preniez pour un ami vous laisse là, pantois, les bras pantelants, hébété, incapable de comprendre ce qui se passe.

L’être humain est une machine complexe, on est loin de connaitre toutes les ramifications et toutes les connexions qui se produisent dans le tréfonds de notre cerveau mais il a aussi cette faculté extraordinaire, celle de tout doucement apaiser les douleurs et de petit à petit remiser les déceptions, les frustrations, les interrogations, les suppositions et les désillusions que l’on vient de subir pour petit à petit, comme pour un incendie, les éteindre doucement. Il va de soi que lorsque la blessure est trop profonde ou la peine immense, ça ne se fait pas si facilement, mais dès lors où il s’agit des drames qui jalonnent notre quotidien, notre capacité à encaisser, à emmagasiner et à occulter est souvent impressionnante.

La vie est ainsi faite et même une trahison, un coup bas, durs à encaisser un jour, peuvent finir par être moins douloureux le lendemain pour finir par être presque oubliés un jour et le « pourquoi ? », le « comment ? » qui nous hantent les premiers temps, finissent par disparaitre dans les oubliettes de notre esprit.

 

 

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