Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/10/2011

Les feuilles mortes...

314723_2304597268404_1653427500_2296505_1019216736_n.jpg

C’est vrai que l’on n’a pas eu un bel été, ce serait mentir que de dire le contraire. On entend depuis un moment déjà qu’il n’y a plus de saisons, que celles bien tranchées que l’on a connu autrefois ont disparues.

C’est un peu vrai, le printemps est de plus en plus précoce car les hivers ne sont pas très rudes ou seulement pendant quelques semaines. L’été on vient d’en parler, c’est tout ou rien, ou bien l’on crève sous une chaleur lourde et étouffante, ou bien on est arrosé par la pluie.

Finalement, il n’y a qu’une saison qui reste la même c’est l’automne…ma préférée. Et là, maintenant on y est, en plein dedans. Déjà, il y a une semaine, sur le tronçon d’autoroute entre Armentières et Lille, les abords étaient remplis de feuilles mortes que le vent avaient balayé des arbres.

Oui, j’aime beaucoup l’automne, lorsque les feuilles prennent des teintes ocres, rouges, ambrées, jaunes, or, c’est magnifique. On a l’impression qu’un peintre géant a donné des petits coups de pinceau dans les arbres pour donner cet aspect chamarré aux arbres des bois et des forêts.

J’adore les odeurs d’humus qui se dégagent des tas de feuilles, de la terre, ces parfums capiteux m’enivrent et me ramène des années en arrière, dans le jardin de mes parents qui à cette période de l’année était parfumé des mille senteurs de l’automne.

J’aime aussi ce soleil un peu plus pâle, comme si le soir il était plus fatigué qu’en d’autres saisons. J’aime aussi le vent qui fait virevolter en gros tourbillons les feuilles mortes qui se sont amassées au pied des arbres, dans les bordures, sur les trottoirs.

L’automne a un effet bizarre sur moi, il me remplit de nostalgie mais en même temps, je me sens bien, détendu, presque heureux.

Peut être que ces odeurs de terre, que le vent, la pluie me font prendre conscience que je suis vivant, en bonne santé et que finalement c’est cela la richesse, la vraie.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, tu vois, je n’ai rien oublié… 

Commentaires

Merci d'évoquer si bien cette saison à nulle autre pareille, la saison préférée des poètes, la saison du vague-à-l'âme et des premiers feux dans la cheminée... Içi, aux Antilles, point d'automne, et comme chantait Brel s'il n'y a pas d'hiver cela n'est pas l'été... Vous avez evoqué bien des souvenirs, d'enfance, de rentrée des classes, de champignons, de chataignes, de mon enfance dans le sud ouest. Merci.

Écrit par : PHILIPPE | 24/10/2011

Les commentaires sont fermés.