31/12/2016
Tommorow never knows
Ce soir, comme chaque année à la même époque, dans une partie du monde seulement, on va se baffrer, se saouler, danser, faire la fête. Beaucoup vont claquer des sommes astronomiques pour du champagne, du caviar ou autre foie gras., comme si…
Comme si on pouvait oublier qu’une grande partie de la planète vit dans une misère noire et que pour ces gens là, l’eau courante est un luxe.
Comme si on ne se rappelait pas que l’on est en guerre et que les atrocités commises sont indirectement notre faute. Il est si facile de manipuler des gens qui n’ont rien pour les dresser devant ceux qui ont tout.
Comme si on pouvait oublier que l’on revient vers un nationalisme teinté de haine et de racisme primaire et que les forces obscures, la bête, se réveillent doucement…
Comme si on pouvait ignorer les changements politiques récents et à venir prémices d’un accroissement encore plus important de la fracture béante entre les plus riches et les plus pauvres.
Comme si on oubliait nos parents ,nos grands parents, nos arrières grands parents qui se sont battus pour obtenir des droits, qui sont morts pour certains en défendant la cause ouvrière. Dire qu’aujourd’hui encore certains se réclament de Jean Jaurès… quelle ironie ! Ce grand Socialiste, Pacifiste et Humaniste doit se retourner dans sa tombe.Comme si on pouvait ignorer que l’on vit dans un monde ultra capitaliste dirigé par l’argent.
Amer ? Sans doutes.
Nostalgique ? Oui mais pas d’une époque seulement des gens qui se battaient pour une cause.
Cynique ? Non, réaliste.
Fataliste, un peu mais je crois encore qu’il y a du bon dans l’homme.
Il faudra un gros bouleversement demain pour que les choses évoluent et peut être que je ne serai plus là pour le voir et que ce sont mes enfants ou mes petits enfants qui reconstruiront sur de meilleures bases. Quoi qu’il en soit, je dois les aider à construire demain. Je vais nettoyer mon âme, dépolluer mon esprit et faire ce qu’il faut pour. Et çà, c’est ma grosse rés(v)olution pour 2017.
20:03 Publié dans Coup de gueule | Lien permanent | Commentaires (0)
23/12/2016
Petit papa Noël...
C’était il y a bien longtemps, je devais avoir 6 ou 7 ans, impossible de me souvenir de l’année . En revanche, ce dont je me souviens c’est de ce que mon frère et moi avons découvert ce matin là, un 25 décembre qui n’a jamais quitté ma mémoire. Mes sœurs jumelles étaient encore au berceau et ma plus jeune sœur n’était pas encore née. Cela devait selon toute vraisemblance se passer en 1970.
Ma mère avait décoré la salle à manger avec des boules accrochées au plafonnier, il y avait des guirlandes partout, certainement un sapin mais bizarrement, je ne m’en souviens pas. Par contre, ce qui m’avait frappé c’est qu’il y avait des bonbons sur la table, sur le sol et que dans un coin de la pièce nous attendait notre cadeau. L’époque était différente, on n’avait pas comme beaucoup d’enfants d’aujourd’hui plein de cadeaux.
Je ne me souviens plus de ce que mon frère a eu, çà s’est estompé dans ma mémoire, peut être un hélicoptère énorme, télécommandé, il me le confirmera. Moi, par contre, j’ai eu une grue de chantier, tout en métal, presque comme sur la photo. Il y avait une manivelle pour la faire tourner et une autre pour monter et descendre les charges, quel cadeau !!!
C’est le Noël qui m’a le plus marqué, celui qui fut le plus magique de tous. Jamais je n’ai retrouvé cette ambiance, ces couleurs, ces odeurs, et malheureusement, en vieillissant, cette magie s’est transformée en un doux et agréable souvenir.
Je ne mentirai pas, aujourd’hui, peu de choses me font rêver et Noël, encore moins. L’atelier du père Noël s’est transformé en une énorme multinationale qui draine des milliards et qui sous couvert de rendre les gens joyeux un soir et une journée, exploite, spolie, vole toute une tranche de la population tout en engraissant une infime partie.
La seule chose qui reste de tout cela, c’est un souvenir d’enfance, qui même s’il reste présent dans ma tête plus de 45 ans après, devient un peu plus flou chaque année. Nostalgie d’une époque lointaine, insouciante que l’on aimerait revivre l’espace d’un instant, juste une fois...
17:03 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (0)