23/12/2016
Petit papa Noël...
C’était il y a bien longtemps, je devais avoir 6 ou 7 ans, impossible de me souvenir de l’année . En revanche, ce dont je me souviens c’est de ce que mon frère et moi avons découvert ce matin là, un 25 décembre qui n’a jamais quitté ma mémoire. Mes sœurs jumelles étaient encore au berceau et ma plus jeune sœur n’était pas encore née. Cela devait selon toute vraisemblance se passer en 1970.
Ma mère avait décoré la salle à manger avec des boules accrochées au plafonnier, il y avait des guirlandes partout, certainement un sapin mais bizarrement, je ne m’en souviens pas. Par contre, ce qui m’avait frappé c’est qu’il y avait des bonbons sur la table, sur le sol et que dans un coin de la pièce nous attendait notre cadeau. L’époque était différente, on n’avait pas comme beaucoup d’enfants d’aujourd’hui plein de cadeaux.
Je ne me souviens plus de ce que mon frère a eu, çà s’est estompé dans ma mémoire, peut être un hélicoptère énorme, télécommandé, il me le confirmera. Moi, par contre, j’ai eu une grue de chantier, tout en métal, presque comme sur la photo. Il y avait une manivelle pour la faire tourner et une autre pour monter et descendre les charges, quel cadeau !!!
C’est le Noël qui m’a le plus marqué, celui qui fut le plus magique de tous. Jamais je n’ai retrouvé cette ambiance, ces couleurs, ces odeurs, et malheureusement, en vieillissant, cette magie s’est transformée en un doux et agréable souvenir.
Je ne mentirai pas, aujourd’hui, peu de choses me font rêver et Noël, encore moins. L’atelier du père Noël s’est transformé en une énorme multinationale qui draine des milliards et qui sous couvert de rendre les gens joyeux un soir et une journée, exploite, spolie, vole toute une tranche de la population tout en engraissant une infime partie.
La seule chose qui reste de tout cela, c’est un souvenir d’enfance, qui même s’il reste présent dans ma tête plus de 45 ans après, devient un peu plus flou chaque année. Nostalgie d’une époque lointaine, insouciante que l’on aimerait revivre l’espace d’un instant, juste une fois...
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11/07/2011
Jeux d'enfants
Il faisait chaud cet après-midi, lourd, comme souvent dans notre région. Dès que le soleil tape un peu, on étouffe, on manque d’air. Heureusement, le matin, j’ouvre les deux vitres passager de la voiture pour faire courant d’air et l’après-midi je mets la clim…sainte clim, que j’apprécie car en 20 ans de route, il n’y a que 4 ans qu’enfin elle n’est plus en option dans nos voitures de société. Bref…tout cela pour dire que j’ai eu chaud.
Tout en roulant au milieu des villages des Flandres, je voyais les gamins dans les cours des maisons, ceux des centres aérés qui profitaient de cette belle journée et que j’aurai volontiers rejoints, comme au bon vieux temps des colonies de vacances.
Je me suis d’un coup souvenu de ces étés passés chez ma grand-mère paternelle, à Neuville St Remy, avec mes cousins. Souvent, après avoir été nous balader avec notre oncle, mes cousins, mon frère et moi on rentrait pour le goûter, souvent fait de grandes tartines garnies par les fantastiques confitures maison de mémé.
Parfois aussi, comme nous étions tout collants de transpiration, ma grand-mère installait au beau milieu de la pelouse, un baquet de plastique rempli d’eau. L’avantage dans nos campagnes, c’est que l’on récupérait les grandes bassines dans les fermes, ces grandes bassines qui contenaient la nourriture des animaux domestiques et qui étaient bien pratiques une fois nettoyées et lavées pour nos mères et nos grands-mères.
Pour nous donc, c’était le bonheur, on branchait le tuyau d’arrosage, on remplissait le baquet d’une eau bien fraîche et on s’asseyait dedans, seuls ou à plusieurs, serrés comme des sardines. On s’arrosait copieusement, avec l’eau de la bassine et avec le tuyau d’arrosage, on était trempés comme des soupes mais Dieu que c’était agréable et plaisant.
Je vous laisse imaginer qu’après des après-midi comme ceux là, on était bien crevés et que la nuit, on dormait comme des bébés.
C’est marrant comme d’un coup, ces moments simples mais tellement délicieux reviennent à l’esprit. Moments insouciants d’une époque ou l’on ne connaissait ni les ordinateurs, ni les jeux vidéos, c’était de simples jeux, des jeux d’enfants…
20:59 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (0)
19/07/2010
A la campagne...
Qu’ils sont loin ces étés que je passais chez mes parents au village parce qu’on ne partait pas souvent en vacances. Pour tout dire, je suis parti deux fois une semaine avec eux, c’était comme çà, j’étais habitué.
Je passais mes étés avec mon frère et mes trois sœurs à la campagne, nous avions un grand jardin et une très grande pelouse. De temps en temps on allait passer quelques jours chez l’une de nos grand- mères et on y retrouvait nos cousins.
Dès que j’ai été en âge de le faire, mon père m’a demandé de m’impliquer dans la vie de la maison. Ainsi je suis devenu le préposé à la tonte des espaces verts, çà, c’était plaisant. Ce que je détestais s’était faire du jardinage (cueillir des haricots, des petits pois, des fruits…) et surtout désherber les allées du jardin. En revanche, il fallait que je m’occupe des animaux que mon père élevait, poules, pigeons, lapins et suivant les périodes, dindes, pintades, dindons ou canards.
Les animaux que je préférais, c’était les lapins, je les ai toujours aimés et même s’ils vivaient dans des clapiers, j’adorais les nourrir, changer leur litière.. Parfois, une femelle avait une portée, en général 5 ou 6 petits , j’adorais les prendre dans le creux de mes mains et les caresser, même si leur mère n’était pas toujours d’accord (en général, elle manifestait son mécontentement en tapant sur le sol avec une de ses pattes arrières).
J’ai l’impression que c’était dans une autre vie, il y a bien longtemps mais cependant, tout est encore gravé dans ma mémoire, c’est très précis.
C’est un bon souvenir, pendant que certains partaient loin, moi je restais dans ma campagne natale. Rassurez-vous, j’ai vu du pays, j’ai passé plusieurs années à partir en colonie de vacances, mais çà, c’est une autre histoire.
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26/08/2009
Mon apprentissage de l'écriture 2: Le porte-craie et l'ardoise
Ca y est, le voilà qui recommence avec ses trucs du siècle dernier !!!
Non mes amis, comme je vous l'ai dit dans la première partie de "Mon apprentissage de l'écriture", ce n'est pas si vieux et certains d'entre vous devraient reconnaitre cet objet bizarre que j'ai mis en illustration à mon texte.
En effet, en même temps que nous apprenions à écrire à la plume, nous avions une ardoise classique avec des carreaux rouges d'un côté et unie de l'autre. C'était notre "brouillon", nous y posions les diverses opérations (additions, soustractions, multiplications et divisions) en les écrivant avec un porte craie. Il s'agissait tout simplement d'un bout de craie de diamètre assez petit (à vue de nez, environ 5 mm) que nous glissions dans la partie écartée (photo du bas) et que nous refermions pour maintenir la craie, à l'aide de la petite bague en laiton que l'on faisait glisser vers le bas. Une fois l'exercice terminé, nous effacions le tout avec une petite éponge ronde et plate que nous avions dans notre casier.
Ah, la communale, l'odeur si particulière de la classe, le tableau, l'estrade, les pupitres, le gros taille crayon à manivelle sur le bureau de l'instituteur, le poêle à charbon au milieu de la classe, les cartes de géographie accrochées au mur ou rangées dans une grande caisse en bois, les livres de classe (surtout le gros livre de lecture que j'adorais), tant de choses que l'on aimerait revoir, tant d'odeurs que l'on aimerait sentir à nouveau.
Très bonne journée à tous et portez vous fort.
Ch.
05:53 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (1)
25/08/2009
Mon apprentissage de l'écriture: La plume et l'encrier
Pour le 101 ème article que je vais publier ici, quoi vous raconter sinon comment j'ai appris à écrire.
Je n'ai que 45 ans et j'ai vécu mon enfance dans un petit village du Nord, en pleine campagne du Cambrésis. J'ai donc fait mes premiers pas scolaires à l'école communale. Je ne me souviens pas précisément en quelle année, si ce n'est que c'est à la fin des années soixante.
Ce dont je me souviens parfaitement par contre c'est du bureau en bois à deux places sur lesquelles étaient creusés deux emplacements pour disposer la plume ainsi qu'un trou à gauche de chacune des places pour y insérer l'encrier.
Ma première plume en bois et l'encrier en verre transparent au travers duquel on voyait l'encre bleue couler lorsque l'institutrice venait le remplir avec sa grande bouteille et son bec verseur.
Ensuite je me souviens des premières leçons dans le cahier où l'on m'a appris à écrire les pleins et les déliés sans trop écraser la plume pour éviter que la pointe ne s'écarte et que l'on tache sa page. Ensuite une fois terminé, on posait sur la ligne le buvard rectangulaire et rose que l'on nous avait fourni pour bien sécher le cahier.
Tout celà peut vous paraître anodin mais ça représente pur moi un souvenir ému. Mon épouse qui est née en 1965 mais en région parisienne me confiait pas plus tard qu'hier soir, qu'elle n'avait pas connu la plume et l'encrier comme moi. J'ai donc l'impression d'avoir effleuré la fin d'une époque pas si lointaine que çà. Cependant si l'on m'avait dit que 40 ans plus tard je le raconterais en tapant mes mots sur un clavier d'ordinateur, je ne l'aurais jamais cru, et encore moins mon institutrice de l'époque.
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03/08/2009
Mes années punk...1979/1980
Salut à tous,
Ce dimanche après-midi, nous avons regardé une excellente émission sur Virgin 17 qui parlait de la naissance du mouvement Punk vers 1976/77 et de son évolution jusqu'à ces dernières années.
En 1979,à 15 ans, je découvre ce mouvement au travers des Sex Pistols, de Clash, des Ramones etc... Pour moi à ce mmoment là, ça tombe pile poil dans ma période rebelle, mon envie de tout bousculer, de tout changer.
A l'époque ou cette photo a été prise, dans la chambre que mon frangin et moi partagions, les photos et posters sur les murs vont bientôt disparaitre pour laisser place à de nombreuses photos et posters de groupes de rock et en particulier ceux de l'époque que j'ai cités plus haut, mais aussi, Joe Jackson, Blondie, Boomtown Rats, Buzzcocks, Patti Smith, Jam, Cramps, Undertones, Sham 69, Devo,Talking Heads...
L'idée était de choquer les parents, la famille (je suis issu d'un milieu catholique), les bien pensants, ceux qui nous parlaient de réussite et de carrière. On a donc commencé comme ça en changeant notre façon de s'habiller, en mettant des badges, en portant des vieilles fripes. Plus tard bien sûr, comme je vous l'ai déjà raconté, on a créé notre groupe de Rock pour poursuivre nos idées.
La photo est un peu posée, je vous l'accorde et je vous l'avoue, je ne m'habillais pas comme celà pour aller au lycée, mais dès que je pouvais, je tentais de choquer mon entourage en me fringuant différemment.
La conclusion de tout celà, c'est que malgré l'âge et l'intégration dans le système (il faut bien vivre), il subsiste au fond de ceux qui ont vécu cette période une petite flamme et un petit quelque chose qui fait que l'on se sent différent et que de temps à autre, le vent de la révolte se réveille encore parfois.
Punks are not dead !!!
Bonne journée à tous,
Chris.
PS: Vous remarquerez le lustre très 70's ainsi que la poubelle "Skip", souvenirs,souvenirs...
05:32 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (0)
24/07/2009
Couleur sépia: souvenirs d'enfance
Cette maison que vous voyez sur la photo (prise le mercredi 22/07) est située dans le quartier St Vaast à Valenciennes. Elle est visiblement inhabitée depuis longtemps mais ce n'est pas une maison ordinaire...
C'est un presbytère, situé juste à côté de l'église (à gauche de l'arbre) dans lequel j'ai des souvenirs de vacances extras.
Imaginez que le portail était propre, qu'il n'y avait pas d'herbes folles et que c'était fleuri comme il se doit, que devant la maison, à gauche du portail, il y a une grande pelouse et que derrière la maison il y avait une véranda et un jardin.
Qu'est ce que je faisais dans un presbytère ? la réponse est simple, le frère ainé de mon père est prêtre et ma grand-mère (veuve depuis 1962) a vécu avec lui jusqu'à sa disparition en 2004 et à l'époque où il était curé de St Vaast nous allions passer plusieurs jours là bas pendant les vacances d'été.
J'y ai des souvenirs mémorables de jeux (le grenier était rempli de trésors, restant des neveux du curé précédent), de soirée à regarder des westerns, des péplums, des "Fernandel" que ma grand-mère adorait ou des émissions comme "36 chandelles". Je me souviens aussi du quartier qui a l'époque était composé de corons de mineurs dans lesquels nous allions jouer, faire du vélo avec des gamins du coin (sans crainte de quoi que ce soit). Il y avait aussi une colonie italienne, et certaines "mama" apportaient à mon oncle, des plats de spaghettis à la sauce tomate ou des parmesans entiers, quel régal !!!
Certains jours, mes cousines et cousins, venaient nous rejoindre et nous avions des parties de jeu endiablées après lesquelles il était souvent très difficile de séparer.
Celà se passait au début des années 1970, j'avais aux alentours de 9 ans et le fait de revoir ces lieux que j'ai retrouvés il y a 4 ans, me fait toujours quelque chose, je revois ma grand-mère qui nous regarde jouer mes cousins, mon frère et moi alors que les confitures cuisent doucement sur la gazinière. Ah la bouffée de souvenirs et la nostalgie d'une enfance insouciante !!!...
Mon oncle est parti pour une autre paroisse près de Cambrai vers 1975, à Neuville St Remy, là où il a fini sa carrière, on a vécu là bas, d'autres aventures.
Je ne "fréquente" plus le milieu catholique depuis des années, notre enfance en a été par trop imprégnée et l'hypocrisie y régnant me déplait beaucoup, mais je garde de cette époque un souvenir particulièrement doux, agréable et émouvant.
Merci d'avoir partagé avec moi cette page de mon enfance et à bientôt pour un autre volet de "Couleur sépia".
06:19 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (0)
13/07/2009
13 juillet 1985...mon premier concert
13 juillet 1985...je me souviens...
Notre groupe "Sticky Shits" est né il y a quelques semaines et l'on va se produire "sur scène" pour le traditionnel concert du 13 juillet sur la place du village.
Bien sûr, ce n'est pas un public exceptionnel, s'il y a 100 personnes c'est déjà bien mais ce sont mes premiers pas sur scène et toute la journée, j'ai été fébrile, nerveux et excité.
La majorité de notre répertoire sera emprunté aux Stones, Deep Purple, Cark Perkins, Bob Seger et Lynyrd Skynyrd pour accompagner notre seule composition originale de l'époque "You gotta learn",mon premier morceau,que Fred (mon frangin, bassiste à ma droite sue scène)et moi avions travaillée il y à a peine quelques semaines.
You gotta learn... c'est ce que je faisais à l'époque, je savais tout juste aligner 3 notes en accords ouverts, les traditionnels la, ré et mi. De temps à autre je plaquais un sol ou un do suivant les morceaux, mais j'en étais aux balbutiements.
Celà dit, c'est un souvenir fabuleux et extraordinaire. Je dois avoir au fond d'un carton une cassette audio du concert mais il y a longtemps que je ne l'ai ni vue, ni écoutée. Certains morceaux ne resteront pas dans les anales de la scène rock mais nous avions une pêche d'enfer et de l'énergie à revendre.
Il y a eu par la suite, d'autres "13 juillet" sous d'autres formations (nous étions plusieurs musiciens dans notre village, ce qui permettait de faire des "super band"), mais celui ci restera a jamais gravé dans ma mémoire. Pensez donc, je me souviens encore parfaitement de certains détails sur des morceaux en particulier.
Chaque année, le 13 juillet, je ne peux m'empêcher de me rappeler et de me dire que c'est un des grands moments dans ma vie. J'aimerais revenir sur scène un jour, au moins une fois, pour retrouver ces fabuleuses sensations qu'on ressent, c'est géant.
Allez salut à tous et Long live rock !!!
06:12 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (0)
22/06/2009
21 juin 1985...ma première fête de la musique
La fête de la musique de dimanche, un peu pauvrette à Armentières, m'a ramenée 24 ans en arrière, en 1985. Je travaillais à Lille et j'habitais en plein centre ville, près du métro république.
Mon frère, Fred était venu me rejoindre car nous avions décidé de "traîner" dans Lille à l'occasion de cette nouvelle manifestation publique. Alors que nous étanchions notre soif avec une bière bien fraîche, l'idée nous vient de retourner à l'appartement, de prendre ma "12 cordes" et de se lancer à jouer et chanter dans la rue (nous avions déjà commencé quelques mois plus tôt à chanter et jouer un peu ensemble).
C'est parti, on s'installe à la descente du métro près de la place Richebé et on commence à jouer et chanter, des morceaux simples de rock, des classiques de Renaud, des titres des Stones que l'on a à peine répété. A notre grande surprise, plusieurs personnes s'arrêtent, nous écoutent et nous applaudissent. Puis le nombre s'agrandit et les applaudissements nous entraînent et nous grisent. Quelle euphorie, c'est qu'on ne doit pas être si mauvais, il faut dire que l'on y met tout notre coeur.
Quelques semaines plus tard, c'était le début de notre groupe de rock.
Il reste que cette expérience dans le métro, reste un merveilleux souvenir qui restera gravé a jamais dans ma mémoire.
Vive la musique !!!
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07/06/2009
Couleur sépia.
Je vous ai parlé de la maison de mon enfance, et du jardin où nous jouions avec mes soeurs et mon frère, et bien voici une photo que j'ai retrouvée dans un carton. Nous sommes à l'arrière de la maison, dans la grande pelouse près du potager.
C'est en été, l'année, je ne m'en souviens pas, probablement au début des années 80. En tout cas, cette photo, illustre parfaitement ce à quoi ressemblaient nos vacances lorsque tout les cinq, on s'éclataient ensemble. Je me souviens de ce matelas posé sur la pelouse, sur lequel on faisaient les fous (le grand échalas au milieu, c'est moi).
Dire qu'aujourd'hui, je demande parfois à mes enfants de se calmer lorsqu'ils jouent tout les trois et qu'ils s'excitent un peu. Tu parles...j'étais exactement comme eux.
Nous ne roulions pas sur l'or, et nous ne sommes partis tous ensemble en vacances, que deux fois mais lorsque j'y repense, on a vécu des étés fantastiques durant lesquels on s'amusaient vraiment et a bien y réfléchir aujourd'hui, nous avons eu cette chance.
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