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27/03/2010

Mon année noire...

Le cri de Munch.jpgJuillet 2003, je suis responsable du service commercial dans le négoce de produits métallurgiques. J'aime ce job mais l'omniprésence de mon patron me pèse et le fait de ne plus aller en clientèle me manque. Le soir même où je pars en congé, une réflexion cinglante m'amène à décider de chercher du boulot ailleurs.

Mars 2004, j'ai donné ma démission il y a deux mois et je démarre dans ma nouvelle société. Dès le premier jour, j'ai une impression négative, quelque chose me dit que j'ai fait une erreur, que je me suis précipité sur la première opportunité. C'est le début, il faut s'adapter me dis-je, ça va s'aranger...

Mon sixième sens ne m'avait pas trompé, j'étais arrivé dans une boite à la mentalité quelque peu arriérée, dirigée par un type aussi inquiétant qu'agressif et dont aujourd'hui je mets en doute les capacités mentales. On ne peut pas être un grand admirateur de Napoléon Bonaparte sans avoir des idées de despotisme !!!

En gros tout se passe mal, de mon côté, je ne suis pas motivé car ce que l'on me demande ne correspond en rien à ce qu'était ma méthode de travail jusqu'alors. Pire, je suis convoqué régulèrement par le "dingue" qui me harcèle et qui m'humilie de plus en plus, allant même jusqu'à dire que je ne suis plus fait pour ce métier.

Tout cela me mine au plus haut point et mon alcoolisme est alors à cette période à son apogée, je sombre tout doucement dans la dépression et des idées noires me hantent l'esprit. ma vie familiale s'en ressent et au même moment une pourriture fait vicieusement une cour discrète à mon épouse. Cette ordure en profite car comme je ne suis pas "présent", trop souvent le cerveau embrumé par l'alcool, je ne vois rien venir.

C'est en discutant de mes problèmes de boulot avec un client et ami que la chance va revenir, en un coup de fil, il me met en relation avec les dirigeants de la société dans laquelle je travaille aujourd'hui, je fais en parralèle tout mon possible pour, de l'autre côté, être licencié. Signe du destin, un samedi, la factrice se présente avec deux recommandés, le même jour, je reçois ma letttre de licenciement et celle d'embauche. Quelques semaines plus tard, je me décide à arrêter l'alcool et à reconstruire ce que j'ai détruit en partie.

Aujourd'hui tout n'est pas toujours rose, rien n'est jamais parfait mais ma vie a complètement changée. Je ne bois plus, je ne fume plus et j'ai retrouvé un équilibre familial. Je vis des choses aujourd'hui que je n'aurai jamais pu imaginer à l'époque et je savoure ces instants de plaisir et de bonheur chaque fois que je le peux.

Vous aussi, mes chers lecteurs, vous contribuez à faire en sorte que ma vie soit plaisante et agréable, votre fidélité me fait chaud au coeur et je pense à vous chaque fois que je me lance dans la rédaction d'une nouvelle note.

Commentaires

Tu es vraiment un collègue génial qui mérite des années d'une plus belle couleur

Écrit par : jf | 28/03/2010

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