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30/08/2009

Tell me why, I don't like monday

stormy-1.jpgTrois semaines passées comme un éclair,

Ces jours tant attendus, tant espérés,

Ces jours qui ont défilé si vite, trop vite.

C'est chaque fois la même chose.

S'user, se démener pendant des semaines, des mois,

Stresser, s'angoisser, ,s'inquiéter, ne pas dormir,

Et ces quelques jours de détente qui passent si vite.

Ces bons moment passés avec ses proches,

Toutes ces heures avec un livre dans les mains,

Ces instants que l'on ne vit que trop rarement,

Ces choses, ces paysages que l'on aimerait voir plus souvent,

Une parcelle de bonheur vite consummée.

Et le temps s'égrene, inexorablement, sans une faille.

On a beau essayer de le gérer, on aimerait le ralentir,

C'est bien inutile, c'est peine perdue,

Seconde après seconde, minute après minute,

Heure après heure, jour après jour...

Aujourd'hui c'est le dernier et demain...

Demain est un autre jour,

Demain c'est monday...stormy monday.

27/07/2009

Allongé sur le divan du psy...

Le divan de Freud.jpgBonjour à tous,

J'ai écris le texte qui va suivre il y a bien 2 mois, un jour en fin d'après-midi. Je l'ai griffoné dans mon petit carnet qui m'accompagne tous les jours et sur lequel je note mes idées, des bribes de phrases, des rimes, bref, ce qui me passe par la tête.

J'ai décidé de le publier aujourd'hui car en le relisant, je m'aperçois qu'il y a des recoupements avec les écrits d'une autre personne qui se reconnaîtra sans aucun doute. Je lui dédie donc bien évidemment ma modeste prose.

Dernière anecdote, à propos de la photo, il s'agit du divan de Sigmund Freud car tant qu'à s'allonger sur le divan d'un psy, autant le faire sur celui du plus illustre.

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On est souvent seul, au milieu d'une foule, comme une goutte dans l'océan, comme un brin d'herbe dans une vaste prairie, comme un grain de sable dans le désert. On se croit unique souvent, important aussi, indispensable parfois mais qu'en est il en réalité ?

Un jour, on disparait, on s'efface, on se dilue dans l'espace temps. On était et d'un coup, on n'est plus rien, on n'est plus personne, juste un souvenir.

Le temps s'égrène, passe et ce souvenir s'estompe, devient de plus en plus vague, lointain, et finit par s'effacer des mémoires qui à leur tour finissent par s'éteindre.

Alors pourquoi ?

La grande question est là, pourquoi tout celà ? Ces joies, ces moments de bonheur ponctués de douleurs, de peines et de souffrances. Pourquoi certains d'entre nous souffrent ils plus que d'autres ? Pourquoi d'autres disparaissent rapidement, tout celà a t'il un but ?

Quand on pense qu'au début, nous sommes des millions à nous disputer le saint Graal, celui de l'accession à la vie et qu'au final on est déséspérément seul pour le dernier voyage.

Que devient on après ? c'est là, je l'avoue, une de mes grandes angoisses, la peur, non pas de mourir, mais de disparaître, de ne plus pouvoir penser, réfléchir, savourer les moments de plaisir. j'ai peur de me retrouver dans le néant, pour l'éternité.

Alors à cause de cette peur, j'essaie de vivre chaque moment de ma vie intensément, parfois avec des toutes petites choses, des riens, un rayon de soleil, le souffle du vent dans les arbres, l'odeur de l'herbe, des fleurs. Je m'imprègne de musique, je lis, je découvre, je me rapproche encore plus de ma famille, de mes amis. J'essaie de vivre ma vie le mieux possible même si c'est souvent difficile.

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J'espère ne pas vous avoir trop ennuyé avec mes états d'âme, mais écrire et partager ce genre de pensées, m'aide aussi à supporter mes peurs.

Bonne journée,

Christophe.

03/07/2009

Seul au milieu de la foule

FOULE1.jpgBonjour les amis,

Comme vous le savez (sinon je vous l'apprends) je suis ce qu'on appelle un commercial itinérant. Mon métier consiste à visiter des entreprises pour leur proposer des fournitures industrielles (outillage, soudage, vêtements de travail, machine outil, soudage etc...).

J'aime ce métier parce que grâce à lui, j'ai vaincu ma timidité et que surtout je rencontre des gens de façon régulière ce qui crée au bout d'un moment, des affinités parfois fortes.J'ai aussi avec le temps et l'expérience, acquis, moi le pas manuel pour deux ronds, des connaissances techniques qui m'aident dans mon travail.

Hier, ma société a organisé un après midi d'exposition dans un hôtel régional à l'occasion duquel on avait invité des collectivités locales. C'est louable, d'autant qu'il s'agissait de présenter notre nouvelle gamme de produits destinés à améliorer l'accessibilité des bâtiments et les conditions de vie des personnes à mobilité réduite ou non voyantes.

J'étais dond au milieu de tous ces gens dont une partie était des collègues. Une fois mes clients partis, je me suis retrouvé seul, au milieu de tout le monde, comme un malheureux. Je déteste cette sensation au plus haut point, cette  très désagréable impression de se sentir seul au milieu d'une foule. Dans ce cas là,je suis mal à l'aise, je ne sais pas où je vais, à qui parler, vers qui me retourner. Cette impression est atroce.Je me suis donc éclipsé et il m'a fallu quelques heures pour chasser ce malaise.

Ouf, ce matin les choses ont repris leur cours "normal" avec leurs lots d'imprévus et d'ennuis mais c'est ce que j'aime. J'ai souvent besoin de solitude, c'est une façon pour moi de me ressourcer, de faire le point ou de me distraire (lire, écouter de la musique, réfléchir...), le tout est de trouver l'équilibre parfait entre ce besoin de solitude et le plaisir d'être en contact avec les gens. En celà, je ne suis pas un commercial dans les normes et c'est tant mieux, je reste ce que je suis sans présenter une fausse image, c'est ce qui est important.

Bon, assez philosophé, bon week-end à tous, avec un peu moins de chaleur, ici, dans le nord elle a été étouffante ces derniers jours ce qui fait que ce soir, je suis à plat.

Profitez bien de ces deux jours et pour ceux qui sont en vacances, que vos journées soient longues et agréables.

Ch.

16/06/2009

Une décision difficile à prendre

L'artiste.jpgHier, j'ai du prendre une décision bien difficile. Pour ceux qui l'ignorent ou qui ne l'ont pas remarqué, la seule artiste de musique "french pop" qui a fait craquer ma carapace de rocker, c'est la talentueuse JIL CAPLAN, que j'ai aimée dès ses débuts en 1987 et que j'avais ensuite perdu de vue pendant plus de vingt ans.

Fort heureusement, j'ai découvert par hasard il y a quelques mois qu'elle exerçait toujours sont talent. De façon moins médiathique certes,mais avec une musique plus mature et avec des textes écrits par elle avec un talent évident. J'ai donc rattrapé le retard et je me suis rempli les oreilles de tous ces titres que je ne connaissais pas.

J'ajoute qu'elle m'a fait l'honneur de m'accorder un peu de son temps pour échanger quelques mots avec moi de temps à autres. j'ai découvert une fille sensible, raffinée,simple, intelligente et cultivée, bref...une femme.

Fin mai, j'apprends qu'un petit concert en accoustique est prévu à Paris le 30 juin dans une petite salle du 5éme arrondissement. Non seulement l'occasion se présentait enfin d'aller l'écouter mais aussi peut être de lui dire quelques mots.

Or j'ai aussi appris que ce concert serait assez court, car vraisemblablement il s'agit d'un "rodage" pour de futurs concerts (du moins je l'espère). Alors faire l'aller retour Lille/Paris un soir de semaine, rentrer dans la nuit et repartir le lendemain au boulot à 6h30, surtout en cette époque tendue où la fatigue se fait cruellement sentir, tout celà m'a fait prendre une décision qui m'est bien pénible, abandonner l'idée d'assister à ce concert.

J'avais pourtant tout prévu mais je prie tout les saints et les dieux du rock n' roll pour qu'elle vienne prochainement dans ma région pour que je puisse aller l'écouter et l'applaudir.

Franchement, j'aurai vraiment aimé assister à ce concert et la voir. Peut être n'est ce pas encore le moment. Je vais donc attendre, patiemment, derrière la porte, car quelque chose va venir...quelque chose vient toujours (pour celui qui sait attendre).

Mes amitiés à vous tous, mes chers lecteurs et en particulier à Christophe le Valentinophile.

Toute mon admiration et mes excuses à Valentine car j'aurais vraiment aimé être présent le 30.

A bientôt,

Christophe.