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05/11/2010

ALLES WAS ICH ZU GEBEN !!!

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Il y a des moments dans la vie si intenses, si forts que l’on en paye parfois le prix. A croire que sur cette foutue terre, les instants de bonheur doivent se payer cash.

 

Il y a des instants dans notre existence où l’on ressent des émotions si fortes que l’on ne se rend pas compte de ce que l’on vit, que l’on a l’impression de planer si haut et si loin que parfois la chute est dure, brutale et intensément douloureuse.

 

La passion est comme un immense brasier, elle grandit, forcit et s’intensifie mais elle finit par tout brûler sur son passage, et lorsque l’on se retourne, il n’y a que tristesse et désolation. Hélas, parfois il est trop tard pour faire marche arrière. Mais comment ne pas y goûter, comment ne pas s’abreuver à sa source tant elle est vive, brutale, extrême, profonde, immense, intense. Elle est comme une drogue dont on ne peut plus se passer une fois que l’on y a goûté.

 

Oui la passion est une drogue, dès que l’on est en manque, on a l’impression que le cœur se déchire, on ressent une sourde douleur tellement forte que le corps tout entier s’en ressent, que l’on erre hagard, hébété, groggy, que la souffrance est profonde.

 

Mais la passion n’est pas unique, elle peut avoir divers visages, divers aspects. Pourquoi le cœur d’une femme ou d’un homme serait il l’hôte d’une seule passion, d’un seul amour, qui a dit que l’on ne devait aimer qu’une seule et même personne ? Qui a dit qu’en aimer plusieurs est un crime, qui peut prétendre qu’aimer plusieurs fois c’est mal ? Qui peut affirmer que l’on ne peut partager l’amour que l’on a en soi, il est parfois si fort, qu’il est préférable de le faire car il finirait par nous détruire. Après tout, peut être est cela la vraie nature de l’homme, peut être a-t-on besoin d’aimer plusieurs fois dans notre vie pour atteindre le bonheur, qui peut prouver le contraire ?

 

Alors au diable les puritains, les bien pensants ou ceux que la morale rend rigides et coincés, je suis comme çà et je ne changerai plus, en tout cas pas à l’âge que j’ai atteint. Oui, je suis capable d’aimer plusieurs fois et de façons différentes, j’ai de l’amour à partager. Bien sûr que je ne le dilapide pas et que je ne le disperse pas, que je n’en donne pas à tout le monde, mais lorsque je le fais, c’est fort, sincère, vrai et pour toujours.

 

« All you need is love » chantaient mes chers Beatles, c’est vrai, il y aussi une autre chanson dans laquelle Paul disait : « I give you all my love, that’s all I do… » . C’est parfois la seule chose que j’ai à offrir aux personnes que j’aime, c’est vrai aussi, mais c’est souvent ce que je sais faire de mieux.

 

 

 

 

12/09/2010

Tempora...

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« Times, they are changing… » : C’est ce que chantais le dandy du rock, Brian Ferry et je dois reconnaitre qu’à titre personnel, j’ai pu le vérifier.

Les jours, les semaines, les mois et les années défilent à une telle vitesse… Récemment, alors que ma fille de 13 ans partait passer une semaine de vacances avec sa copine et la mère de cette dernière, je me suis encore angoissé, tracassé du style : pourvu qu’il ne leur arrive rien sur la route ou dans le camping où elles vont séjourner, bref les inquiétudes d’un père.

Je me faisais déjà pas mal de tracas à cause de son frère ainé de 17 ans qui depuis un moment découche et fait des javas avec des copains de lycée.

Alors qu’ils sont plus jeunes, on les protège sans bien entendu les mettre sous globe car il faut les ouvrir au monde extérieur mais on est souvent près d’eux pour veiller à leur sécurité. Mais voilà, ils grandissent et on a beau y faire, leur envie de s’envoler hors du nid et d’aller gouter à d’autres expériences les titillent. C’est humain, on est toutes et tous comme çà, enfin, presque tous.

Mon dernier est âgé de 9 ans et pour l’instant il ne manifeste pas d’envie d’aller voir ailleurs mais je sais que tôt ou tard, pour lui aussi ça viendra.

Ah, le temps où ils étaient encore petits, les jeux, les câlins, ce n’est pas que ça disparait totalement mais on sent bien qu’ils approchent doucement du statut d’adolescent à celui de jeune adulte. On se prend alors à regretter cette période plus insouciante (quoique…)

La vie est ainsi faite et on a beau faire, il faut un jour ou l’autre s’attendre à les voir partir et là, ce sera encore une autre étape qui ne sera certainement pas facile à accepter.

Les temps changent, les enfants grandissent et évoluent, le temps fait son œuvre et il ne sert à rien de freiner des deux pieds, il s’égrène inexorablement sans que l’on puisse rien y faire.

 

02/09/2010

Les gouts, les couleurs, le mépris...

Il y avait longtemps que je ne m’étais pas agacé et là, récemment je l’ai fait. Certes, vous allez le constater, ce n’est pas d’une importance capitale et ça ne changera pas la face du monde mais ça m’énerve.

S’il y a une chose que je déteste, c’est le mépris intellectuel. Je m’explique, il existe des gens qui se permettent de se moquer des autres par rapport à leurs gouts :

- Il y a des personnes qui lisent des romans dits « A l’eau de rose », d’autres se gavent de polards de hall de gare. Ce n’est pas (plus mon cas pour les polards, et encore…) mais je n’ai pas le droit de me moquer de ceux qui les lisent. Pourquoi le ferai je, de quel droit, après tout à chacun lis ce qu’il veut et l’important n’est il pas de lire et de prendre du plaisir ?

-Idem pour les films, les feuilletons ou les séries télévisés. Qui peut se permettre de dire qu’une personne est idiote ou stupide parce qu’elle apprécie un film qui ne correspond pas à ses gouts ? Culturellement parlant, chacun est libre d’aimer ce qu’il veut dans le respect des autres. Personnellement, j’aime les grands réalisateurs comme Hitchcock, Kubrick, Scorcese, Woody Allen (pas tout) , mais je me régale avec certains blockbusters américains à grand spectacle ou je me marre à revoir certains films comiques dont le niveau n’est pas toujours très haut mais qui me plaisent. J’adore certaines séries américaines  et j’étais un fan de « La petite maison dans la prairie », je n’en ai pas honte. Tout cela fait il de moi un idiot ?, non, un garçon non fréquentable ?, non plus,  je ne le crois pas. Je serai assez curieux de voir, parmi tous ces pseudos-intellos ou autres critiques, les films ou séries qu’ils peuvent regarder parfois, bien au chaud  et à l’abri des regards. Je suis sûr qu’eux aussi ont des coups de cœur qu’ils n’avoueraient pour rien au monde de peur de passer pour ridicule…

-Je vais même pousser ma réflexion dans un domaine pour lequel je suis  particulièrement sensible et dans lequel, je l’avoue, moi aussi je dois faire des efforts. Il y a un tas de musiques que je n’aime pas, par gout mais je le reconnais, je ne dois critiquer ni les genres, ni les gens qui les écoutent parce que les gouts et les couleurs ça ne se discute pas. Si un jour je me fais trop acide sur le sujet, je vous invite à me le faire remarquer.

La culture appartient à tous, elle n’est pas réservée à une soi-disant élite pseudo-intellectuelle, je dis simplement que dès l’instant où un être humain s’approche d’elle, même par  un chemin qui ne correspond pas à certaines normes « établies » c’est déjà quelque chose de formidable qu’il faut applaudir des deux mains. Le monde qui nous entoure est fait de compétitions, de luttes pour le pouvoir, pour l’argent ou tout simplement de combats pour vivre alors si la culture est un moyen d’adoucir cette âpreté et cette violence, ne la gâchons surtout pas avec des attitudes qui ressemblent trop à celles du quotidien.mepris-1963-tour-10-g.jpg

23/07/2010

Gamberge...

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Frustration, déception, incompréhension, interrogations, suppositions, désillusion, tels sont les sentiments qui traversent l’esprit lorsque d’un seul coup, sans prévenir, sans coup férir, une personne a qui vous vous étiez attachée, vous tourne le dos brutalement, vous raye de sa vie, comme çà d’un trait.

Vous pensiez aimer cette personne et vous l’aimez encore sinon cette volte-face cruelle vous laisserait sûrement indifférent et froid mais vous êtes également envahi par la colère et la rage. Encore hier vous lui parliez, encore hier elle riait avec vous et voilà que d’un seul coup sans raison précise, sans un mot, sans une explication celle ou celui que vous preniez pour un ami vous laisse là, pantois, les bras pantelants, hébété, incapable de comprendre ce qui se passe.

L’être humain est une machine complexe, on est loin de connaitre toutes les ramifications et toutes les connexions qui se produisent dans le tréfonds de notre cerveau mais il a aussi cette faculté extraordinaire, celle de tout doucement apaiser les douleurs et de petit à petit remiser les déceptions, les frustrations, les interrogations, les suppositions et les désillusions que l’on vient de subir pour petit à petit, comme pour un incendie, les éteindre doucement. Il va de soi que lorsque la blessure est trop profonde ou la peine immense, ça ne se fait pas si facilement, mais dès lors où il s’agit des drames qui jalonnent notre quotidien, notre capacité à encaisser, à emmagasiner et à occulter est souvent impressionnante.

La vie est ainsi faite et même une trahison, un coup bas, durs à encaisser un jour, peuvent finir par être moins douloureux le lendemain pour finir par être presque oubliés un jour et le « pourquoi ? », le « comment ? » qui nous hantent les premiers temps, finissent par disparaitre dans les oubliettes de notre esprit.

 

 

01/07/2010

Accusé levez vous !!!

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27 ans, ça fait 27 ans que je travaille, c’est peu pour certains mais c’est déjà pas mal pour un mec de 46 piges. En fait j’ai commencé à travailler dès l’obtention de mon BTS en 1983.

27 ans, ça fait 27 ans que chaque mois, comme tout bon citoyen, je cotise sur ma fiche de paye pour alimenter la caisse de la sécurité sociale.

8 semaines, lorsque je vais reprendre le travail mardi prochain, ça fera 8 semaines que j’aurai été arrêté. C’est la première fois que ça m’arrive, mon dos me fait souffrir depuis longtemps, mais là il m’a lâché

Il m’a lâché parce que çà fait pas mal d’années que je fais mon boulot de commercial et que comme la plupart de mes congénères, je le fait au volant de voitures disposant du minimum de confort. Qui plus est il n’est pas rare dans nos métiers de devoir dépanner un client et parfois d’être contraint de porter du lourd.

24 heures, il y a 24 heures que j’ai reçu un coup de fil de la CPAM me demandant de me présenter à un contrôle, pour vérifier sans doute, que j’étais bien souffrant et surtout pour savoir si la dernière prolongation était justifiée.

4 heures, il y a 4 heures que je suis allé au rendez vous et que j’ai compris qu’après avoir englouti des sommes astronomiques à rembourser des malades imaginaires et des feignants, des vrais (n’ayons pas peur des mots), la sécurité sociale se décidait à contrôler maintenant des personnes honnêtes mais qui ont un arrêt de plus de 3 semaines. Sans doute a-t-on pensé que je simulais ou bien que de connivence avec mon médecin, je trichais…

1 heure, il y a une heure que je viens d’avoir la confirmation de mon rendez vous avec la médecine du travail (c’est obligatoire après plus de 3 semaines d’arrêt). Mardi à 15h45. Mais attention, il m’est interdit de travailler avant d’avoir vu le médecin. Ce qui veut dire que ma journée va commencer à 16h15 / 16h30, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, je vous le demande ?

10 minutes, il m’a fallu à peine 10 minutes pour écrire ces quelques mots. C’est un peu différent de ce que je vous propose habituellement, mais là, il fallait que ça sorte.

Bonne journée à vous tous et…portez vous bien !!!

 

01/05/2010

Manque !!!

Mercredi soir, mon cher ami Christophe m'a envoyé un lien,

Jusque là rien de bien extraordinaire…sauf que…

J’avais eu une journée difficile, j’ai beaucoup gambergé,

En fait, ça fait plusieurs jours que je réfléchis à pas mal de choses,

A mon avenir, à ce que je fais, à ce que j’ai envie de faire…

Et quand ça me prend, j’ai le cerveau comme une bouilloire.

Bref, tout ça pour dire que je n’étais pas moralement au top.

Et puis, mine de rien, ça fera quatre semaines mardi prochain,

Quatre semaines déjà qu’ELLE est partie, quatre semaines sans nouvelles.

Non, je mens, après le séisme dans le nord de la Chine on en a eu,

Par le gars Franck un mec du nord sympa et talentueux que j’aime bien aussi.

Mais bon, elle me manque la dame de Shanghaï, c’est long toutes ces journées.

Je lui souhaite d’en profiter encore un maximum, d’en profiter le plus possible,

Elle en avait bien besoin et ce n’est pas rien de le dire.

Alors ce lien où on la voit, où on l’entend parler et chanter, ça fait plaisir, c’est super,

On est tous heureux, ses amis, ses fans, d’avoir quelques images de là bas, de si loin.

Une bien dure semaine se profile à l’horizon, il va falloir s’accrocher, se battre encore et encore.

Mais bon il suffit de penser aux amis même à ceux qui sont très loin pour que le cœur se réchauffe,

Pour que les rayons de soleil qui manquent parfois dans le ciel, illuminent notre esprit.

 

 

 

 

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08/04/2010

Crossroads

Je suis à un carrefour de ma vie, à une heure, un moment où je me pose des questions. Qu’ai-je fait toutes ces années, les ai-je bien utilisées, ai-je fait les bons choix, ai-je pris les bonnes directions ?

Pour certaines choses, oui, je n’ai pas de regrets, pour d’autres c’est différent, surtout depuis quelques mois.

Suis-je vraiment fait pour ce métier qui est le mien, vais-je pouvoir encore le poursuivre longtemps dans ces conditions, je ne le sais pas.

Ce que je sais en revanche c’est que quelqu’un a réappuyé sur le bouton « marche » et que je me suis remis à l’écriture après des années de disette. J’aime raconter, j’aime aligner des mots, comme un peintre qui dessine sur sa toile, comme un sculpteur qui érige une statue, je construis des phrases, des paragraphes, des textes et j’aime vraiment çà, non, j’adore cela.

Pourquoi ne me suis-je pas orienté vers une carrière plus littéraire ou journalistique, je ne sais pas, je ne sais plus, le destin, la vie en ont décidé autrement me faisant aujourd’hui me poser toutes ces questions.

 Ce n’est pas l’argent ou la gloire qui me motivent, juste faire quelque chose que j’adore et qui me permette de vivre normalement.

J’ai l’impression d’avoir marché longtemps et de me retrouver face à un grand mur de brique, si haut qu’il en est infranchissable. Quelque part il y a une porte, il me faut la chercher, l’ouvrir et la franchir. Où est-elle, comment la trouver ?

Je sais que j’ai plein de choses en moi qui ne sont pas exploitées, j’ai encore beaucoup à donner mais comment le faire, comment aller encore plus loin que ce que j’ai fait jusqu’à maintenant, je n’ai pas la réponse hélas.

« I went down to the crossroads…” chantait le célèbre bluesman Robert Johnson, j’y suis moi aussi à la croisée des chemins, avec cette unique pensée : « Quelle route dois-je prendre maintenant ? »

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31/03/2010

Bête de somme...

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Le monde du travail est devenu impitoyable et cruel,

La considération de l’être humain, si tant est qu’elle ait existée un jour, a quasiment disparue.

Aujourd’hui, un seul mot d’ordre, la rentabilité, à n’importe quel prix.

Quel meilleur terrain qu’une crise économique pour affuter ses armes et aiguiser ses crocs.

Aujourd’hui nous ne sommes plus que des pions, rentables aujourd’hui, jetables demain,

Car elle est là la réalité, nous sommes presque assimilés à du bétail, bon pour tirer la charrue jusqu’à ce que nos forces nous abandonnent, et là…

Mon Dieu comme ils doivent se retourner dans leurs tombes nos aïeux, ceux qui se sont battus parfois au péril de leur vie pour défendre leur droits, nos droits.

Finie la solidarité, si on peut écraser la tête de son voisin pour s’en sortir, on n’hésite pas à le faire.

Je ne condamne pas les gens qui ont cette attitude, j’accuse ceux qui font en sorte qu’ils deviennent ce qu’ils sont.

Se battre, se débattre, s’extirper de cette fange dans laquelle on s’enfonce petit à petit,

Rester humain, à tout prix, voilà la vérité, voilà notre raison de vivre, le reste n’est que foutaises.

On me taxera de révolutionnaire, de nihiliste, d’anarchiste, de gauchiste, peu m’importe, au fond de moi je ne sais qu’une chose, c’est que je suis un humaniste et que j’en suis fier.

A vrai dire il y a aussi autre chose, une chose sure c’est que jamais, oh non, jamais, je ne serai une bête de somme.

 

30/03/2010

Démons nocturnes...

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Ils se glissent sournoisement, subrepticement, vicieusement sans que l’on s’en rende compte.

Ils s’insinuent en nous, s’immiscent jusqu’aux tréfonds de notre subconscient.

Ca commence par des rêves agités, des cauchemars.

On revit des scènes du quotidien de façon pénible, les soucis que l’on a rencontrés sont grossis à la puissance dix, pire encore ils prennent une ampleur telle que l’ont est, dans notre sommeil, pris de panique et de peur parfois.

Alors d’un coup on se réveille, tremblants, hébétés, le cœur battant la chamade. Il nous faut quelques secondes, quelques minutes parfois pour réaliser, pour revenir dans le monde réel.

Seulement voila, c’est aussi  tellement perfide qu’au milieu de la nuit, seuls, alors qu’autour de nous, le silence est lourd, nos pensées s’agitent, nos esprits cogitent et dans le noir qui nous enveloppe, elles prennent souvent une telle ampleur que l’on tourne et retourne sans retrouver le sommeil.

Les démons nocturnes…

Il n’existe qu’une seule solution, s’occuper l’esprit, d’aucun vont se caler dans un fauteuil pour regarder le petit écran, d’autres vont griller une cigarette, moi je lis pour décompresser ou j’écris pour évacuer.

Les démons nocturnes…

Ils sont le fruit, le résultat de cette vie moderne. Sans cesse agités, sans cesse stressés, nous ressemblons à des robots toujours tellement en mouvement que le repos est dur à trouver et que lorsque enfin, on réussi à le trouver, il est secoué par nos angoisses.

Les démons nocturnes…

C’est difficile de s’en débarrasser, à certaines périodes  de notre vie, ils sont encore plus présents, plus oppressants, plus pesants que d’autres.

Les démons nocturnes…

C’est aussi le prix à payer quand on a la chance de pouvoir réfléchir, analyser, comprendre, car tout a un prix, hélas.

Les démons nocturnes…

Bienheureux celui qui ne les connait pas.

 

 

 

15/09/2009

Angoisses nocturnes

Angoisse.jpgParfois alors que rien ne le prévoit,

Elle arrive traîtreusement, comme un voleur,

Par derrière, vile, lâche, perverse.

D'où vient cette angoisse soudaine ?

Sourde, pesante, envahissante.

Soudain la morosité me gagne,

Je ne dors plus, je pense sans cesse.

Et ces pensées deviennent tristes et sombres.

La peur du lendemain, la peur de l'inconnu.

J'ai beau faire parfois, je n'encaisse pas tout, tout le temps.

J'ai mes faiblesses, mes propres démons qui ressurgissent aussi.

Tout autour de nous est fait pour nous maintenir dans la peur,

C'est tellement plus facile de nous manipuler.

Alors on se crée sa bulle, son échapatoire, son exutoire,

On se rapproche de ce que l'on a de plus précieux, ses proches, ses amis.

Avec ce besoin permanent de plaire, d'être écouté, de parler,

Parfois trop et j'ai cette impression parfois de lasser ou d'ennuyer,

Si c'est le cas, pardonnez moi, je suis fait comme çà.