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17/12/2025

Les fesses à Bardot

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Pour mon retour à l’écriture et aux notes que je vais essayer de publier de nouveau et régulièrement ici, je voulais vous présenter un coup de cœur « Bande dessinée » qui plaira beaucoup et sans aucun doute aux j’en suis sûr les amateurs du 8ème art mais aussi du 7ème.

Sans vous révéler l’histoire, je vous plante le décor :

Au beau milieu des années 50 et de l’âge d’or du cinéma français, une jeune homme débarque à Trougnac, un paisible village bercé par le train-train quotidien où il ne se passe jamais rien. Je jeune homme accoudé au zinc du café local, explique qu’il est en repérage pour trouver un village qui servira de décor au prochain film de Jean Gabin et Brigitte Bardot. Il a même en sa possession et pour preuve, une photo censurée du film « En cas de malheur » où l’on aperçoit les fesses de la célèbre actrice.

Les habitants vont alors tout faire pour que leur village soit choisi en chouchoutant le jeune repéreur..

Le dessin et les couleurs sont formidablement agréables à l’œil, les personnages également, l’histoire est bien ficelée, digne d’un film des années 50. Je me suis régalé tout au long des pages, des décors en fréquentant une kyrielle de personnages truculents, naïfs, agaçants parfois mais tellement sympathiques et vrais.

Pour simplement vous faire plaisir ou faire un cadeau à un proche qui aime la lecture, la bonne BD et le « cinéma de papa », voilà une suggestion qui me parait fort à propos. Nul doute que la lecture de cette excellente histoire fera une heureuse ou un heureux comme ce fut le cas pour moi.

En attendant de vous retrouver, je vous souhaite une agréable lecture, je vous garantit que vous passerez un excellent moment.

 

09:57 Publié dans La BD | Lien permanent | Commentaires (0)

14/12/2025

Le retour

 

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Bonjour à vous chères lectrices et chers lecteurs,

Il y a bien longtemps que je n’avais pas été actif sur ce blog et j’ai bien envie d’y revenir pour parler de choses et d’autres.
Oui j’ai de nouveau envie d’écrire et de raconter ce que j’aime mais aussi de ce que je déteste.

Celui qui avait écrit son premier texte ici en 2009 a pris 16 années, il a forcément changé et par la force des choses ses écrits seront un peu différents.

Ce qui ne change pas c’est que vous faites ce que vous voulez, libre à vous de lire, d’aimer ou pas ma modeste prose, c’est ça aussi la liberté d’expression.

Depuis plus d’un an, je suis à la retraite et ma vie a changé. Je fais d’autres choses, j’ai fait beaucoup de nouvelles rencontres, je vis d’autres choses et je rencontre d’autres problèmes.

L’envie décrire ne m’a pas quittée, je rêvais d’écrire quelque chose de long, un livre, mes souvenirs mais je n’ai pas encore eu le déclic, alors ce matin, j’ai eu l’idée, l’envie de revenir sur mon blog et d’écrire à nouveau.

Tout en saisissant ces quelques mots pour signer mon retour, ça mouline là-haut, il me vient des idées, mes pensées se bousculent et d’ores et déjà se dessinent des choses que je vais vous raconter.

Je vous donne donc rendez-vous très prochainement pour un nouvel écrit.

A bientôt !!!

 

21/01/2023

MAIS PAS SI VITE !!!

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Je ne suis pas un théoricien du complot, loin s'en faut. Je ne suis pas né de la dernière pluie non plus car il se trame dans notre dos et à notre insu, bien des choses qu'il vaut mieux ignorer.

Cela-dit, je m'interroge sur l'empressement soudain du gouvernement français à vouloir passer le plus rapidement possible la loi de réforme sur les retraites surtout dans un contexte difficile où une grande majorité de la population vit depuis deux ans des jours pénibles entre la pandémie, les virus, la guerre, les pénuries, l'inflation et j'en passe.

Que nous cache t'on ?

Des économistes reconnus, des hommes politiques de gauche comme de droite n'ont de cesse de répéter qu'il n'y a pas urgence à réformer et qu'il y a des méthodes moins impopulaires et moins brutales alors pourquoi vouloir aller si vite ?

Qu'est ce qui nous attend dans les mois à venir ?

Est-ce parce que le patronat et derrière eux les lobbies financiers mettent la pression sur un président de la république qui n'est ni plus ni moins que leur marionnette ?

Ne nous leurrons pas, il devient tellement difficile de trouver de la main d’œuvre qualifiée qu'il vaut mieux la faire travailler plus longtemps et au bout du compte, plus les gens travailleront moins leur retraite sera longue et par conséquent moins il y aura à débourser.

On veut nous faire croire que l'on vit plus longtemps, je veux bien l'entendre mais quand les gens auront 67 ans, pendant combien d'années pourront-il profiter sereinement du temps qu'il leur reste ?

Pensez ce que vous voulez, traitez moi d'illuminé si vous voulez mais réfléchissez bien et soyez honnêtes avec vous même, n'ai-je pas un peu raison ?

11/11/2021

La der des der...

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La grande guerre...

La mort, la boue, le froid, la peur, l'horreur, la machine à broyer une génération quelle que soit sa nationalité.

Sans oublier des officiers bornés, des milliers d'hommes sacrifiés pour un monticule, un bosquet souvent perdus les jours suivant.

Sans oublier les fusillés pour l'exemple, tout simplement parce que ces hommes étaient des hommes vrillés et tétanisés par la peur.

En façade, un seul idéal, défendre la patrie. En toile de fond, comme pour toutes les guerres des intérêts économiques et financiers pour une minorité dirigeante.

Et puis le 11 novembre, l’armistice, suivi de l'humiliation de l'ennemi avec son écrasant traité de Versailles. Ce traité dur et implacable qui servira de terreau fertile à la rancœur, la haine et qui attisera une telle envie de revanche qu'il sera à l'origine d'un second conflit mondial brutal et meurtrier non seulement pour les soldats mais également pour des millions de civils.

La grande guerre... ce devait être la der des der...

04/09/2021

Le pari

En 1977, en pleine période punk, j'ai 13 ans et je suis en pleine découverte des Beatles. Le problème c'est qu'à l'époque, je n'avais qu'un modeste petit lecteur de cassette que j'avais amplifié avec un vieux haut-parleur d'électrophone.
Je n'avais pas beaucoup d'argent et très peu d'occasions d'écouter la musique que j'aimais.

Un jour cependant, en cours de dessin, deux de mes copains de classe, me narguaient avec une cassette audio sur laquelle était enregistrée l'album bleu, la compilation 19767-1970 des fab four. Soudain l'un d'entre me dit: "Si tu peins tes deux verres de lunettes à la gouache et que tu les gardes quelques minutes sur le nez, je te donne la cassette".

Je crois qu'il imaginait que je n'en aurai pas le courage mais pour pouvoir avoir cet album, j'airai fait n'importe quoi et je me suis exécuté en peignant mes lunettes...en bleu,

Je m'en suis bien tiré je n'ai eu qu'une légère remontrance de la prof de dessin. J'ai rincé mes lunettes sous le robinet et j'ai eu en main la précieuse cassette audio dont j'ai usé la bande à force de l'écouter.

Depuis j'ai eu des albums en ma possession et aujourd'hui j'ai beaucoup d'enregistrements de Beatles que je peux écouter via mon PC mais je n'ai jamais oublié cet instant de bonheur quand j'ai eu mon précieux sésame en mains, c'était pour moi un vrai trésor.

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17:02 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)

25/08/2021

SALUT CHARLIE !

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C'est par le biais des Beatles que j'ai découvert la musique que j'adore toujours aujourd'hui, j'avais alors 12 ans, nous étions en 1976.

Deux ans plus tard, j'ai découvert les Rolling Stones avec l'album "Some girls" sorti en 1978, un disque que j'ai usé à force de l'écouter.

Depuis, je suis toujours resté un amateur éclairé des fab four et des pierres qui roulent. J'ai même eu la chance de voir les Stones trois fois sur scène à Paris.

C'est justement à propos du premier concert au Parc des Princes en 1990 que j'ai un souvenir précis de Charlie Watts.

La foule était nombreuse et de tous ages, mais à la fin du concert, lorsque Mick a présenté les musiciens, un tonnerre d'applaudissement a accompagné la présentation de Charlie le discret.

Pas d'éclats, pas de longs solos de batterie, pas d’esbroufe mais un tempo toujours impeccable et un professionnalisme qui ne l'a jamais quitté. Il était incontestablement le métronome des Stones et tous les hommages faisant suite à sa disparition hier, à l'age de 80 ans en témoignent

Discret, renfermé, bizarre parfois (il dessinait les chambres d'hôtels dans lesquelles il dormait), toujours très élégant, le natif de Wembley dans le Middlesex avait une vie de famille discrète et il manquera à tous les fans des Stones ainsi qu'aux amateurs de Jazz, une musique qu'il adorait.

Je suis triste, il faut le dire car il faisait partie des musiciens pour lesquels j'avais de l'admiration et du respect.

Au revoir Mister Watts, salut Charlie !

06:57 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

16/07/2021

Enervé !!!

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Voilà des semaines que je me tais mais que j'entends que je lis et que j’écoute tout ce monceau de conneries, ce fatras d’imbécilités, cet amoncellement d’idioties relayés par les réseaux sociaux à grands coups de fausses informations.

Je suis loin d'être en accord avec le président de la république et son gouvernement mais de là à parler de dictature, il ne faut tout de même pas exagérer.

Allez demander aux quelques rares survivants du régime nazi ou du stalinisme ce qu'est une dictature ?

Parlez-en aux Lybiens ou aux Irakiens qui ont vécu dans la terreur. Je ne parle pas des coréens, totalement isolés et qui n'ont d'autre choix que d'obéir à la même famille depuis trois générations. Et puis il y a les Peron, Duvallier, Amin Dada, Mobutu, Pol Pot qui ont terrorisé et massacré tous leurs opposants politiques.

Alors arrêtez de pleurnicher et de parler de dictature, il ne faut quand même pas pousser le bouchon trop loin.

Il y a un peu plus d'un an, j'avais beaucoup de respect pour le personnel soignant et j'en ai toujours autant pour eux. Je n'ai pas fait partie de ceux qui applaudissaient à leur fenêtre ou à leur balcon tous les soirs, je n'aime pas ce genre de démonstration mais cela ne m'empêchait pas d'être solidaire.C'était d'autant plus héroïque qu'à l'époque aucun vaccin n'existait et que ces gens travaillaient dans des conditions très dures et très dangereuses.

Aujourd'hui, l'attitude de certains d'entre eux est d'autant plus incompréhensible et inconsciente alors que depuis des mois la vaccination est accessible. Pourquoi ne pas vouloir se protéger et éviter de mettre les autres en danger ? Il faut m'expliquer, je ne comprends pas cette attitude irresponsable ?

On ne sait pas ce qu'il y a dans le vaccin, ils ont fait super vite pour le sortir, il y aura des séquelles dans quelques années et bla bla bla, et bla bla bla...Oui, peut être mais valait il mieux laisser cette saleté de virus continuer à tuer ?

Si aujourd'hui il n'y avait pas de vaccins, celles et ceux qui n'en veulent pas seraient les premiers à les réclamer. J'imagine sans peine que ce sont ces mêmes personnes qui, il y a un an, ont râlé alors qu'il n'y avait pas assez de masques et qui, quelques mois plus tard parlaient déjà de dictature et de privation de liberté lorsque le port de ce masque a été rendu obligatoire.

Parfois j'ai honte d'être français quand je vois le comportement de certains de mes "cons"patriotes qui feraient mieux de se rappeler qu'ils vivent dans un pays où certes, tout n'est pas parfait et où il y a encore bien des choses à faire mais qui fait partie de ceux parmi les plus riches. Il faut dire que,il règne encore, à défaut d'égalité et de manque de fraternité, une relative liberté.

Vous avez le droit de ne pas être d'accord avec moi, je vous l'accorde et je ne rentrerai pas dans d'interminables débats, j'avais juste envie de dire ce que je pense.

Portez vous bien vous et vos proches, c'est tout ce que je souhaite.

 

08/12/2020

C'était hier...

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C’était hier...c’était il y déjà 40 ans…

 

Je me souviens très nettement de ce matin du 9 décembre 1980, j’allais au lycée à Cambrai et chaque jour, sur le chemin entre la gare et le bahut, je m’arrêtais au « Mistral » un bistrot où j’allais chaque matin boire mon café.

Je sirotais tranquillement mon petit noir au comptoir lorsque soudain j’ai entendu « Eight days a week » à la radio. J’ai tendu l’oreille car jamais au grand jamais, cette station de radio ne diffusait le matin ce genre de musique.

C’est alors que j’ai entendu la terrible nouvelle : la veille, dans la soirée du 8 décembre, John Lennon avait été assassiné.

J’étais totalement incrédule, je ne pouvais me résoudre à croire ce que je venais d’entendre. Ce n’était pas possible, ça ne pouvait pas s’être produit.

Et pourtant si car arrivé au lycée, la plupart de mes potes de l’époque ne parlaient que de cela et la nouvelle ne cessait de tourner en boucle dans ma tête.

 

En fin de matinée, en cours d’anglais, vers 11h55, la prof nous a fait écouter « Imagine » dans un silence de plomb. Tout le monde se taisait, même celles et ceux qui n’étaient pas comme moi fan des Beatles, instinctivement. Et lorsque la sonnerie de fin de cours a retentit, contrairement à d’habitude, personne ne s’est levé, attendant calmement et respectueusement la fin de la chanson.

 

Je n’ai pas honte de le dire, raconter cette histoire me donne des frissons et je sens les larmes me monter aux yeux.

Mon monde venait de s’écrouler, à bientôt 17 ans, je venais de rentrer dans la dure réalité, dans le monde froid de la violence et de la mort.

 

C’était hier...c’était il y a 40 ans...

06:58 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)

03/06/2020

L'été bonheur

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Je vous ai prévenus, chers lecteurs, je ne vais pas forcément vous raconter mes souvenirs de façon chronologique. Parfois, un évènement particulier peut les faire ressurgir de façon inattendue alors, je préfère les poser de suite sur le papier.

Ce matin j’étais en clientèle dans l’Amandinois (autour de Saint-Amand les eaux) où il y a plein de petites villages et de bourgs. C’est la campagne, c’est très agréable, j’aime bien ce secteur.

Ce matin, je roulai tranquillement carreau ouvert car l’air était doux et le soleil radieux. Soudain, mes narines furent remplies d’une odeur de foin, cette odeur agréable que l’on ne respire que dans nos vraies campagnes, l’odeur du naturel.

Brusquement, cela m’a ramené 48 années en arrière et je me suis souvenu d’une fin d’année scolaire alors que j’étais encore à l’école communale dans mon petit village du Cambrésis.

Ce devait-être fin juin, début juillet, ma maîtresse d’école avait décidé avec sa collègue que quelques jours avant la fin des cours et avant le début des vacances, nous irions passer une journée dans la campagne avoisinante. Il faut dire que le Cambrésis est une région très agricole et que tous les villages sont entourés de champs et de pâtures (des prés pour les non initiés).

A Bevillers, le village où j’ai passé mon enfance, la rue où nous habitions se terminait par un chemin caillouteux qui menait directement dans ces champs et ces pâtures. Tout le monde au village d’ailleurs l’appelait « le chemin, », tout simplement.

Il y a aussi dans cette partie du village un ancien four à chaud, dans notre patois local, le « quofour ». Du four il ne restait que des pâtures encaissées et très herbeuses dans lesquelles nos agriculteurs locaux allaient faire paître leurs bêtes.

C’est dans une de ces pâtures vide que nous avons passé la journée, au milieu des herbes déjà jaunies par le soleil et au parfum si particulier, nous nous sommes amusés comme des fous, nous avons pique-niqué sur place tous ensemble, je me souviens avoir ressenti un sentiment de bonheur et de plénitude intense.

Ce n’était pas grand-chose mais au milieu des herbes, des coquelicots , des pâquerettes, des boutons d’or et aussi des pissenlits, la vie me paraissait douce et belle. En fin de journée, le soleil sans soute un peu fatigué lui aussi, dardait de doux rayons sur nos visages, l’air était doux, le bonheur, tout simplement.

C’était le début de l’été, nous étions au début des années 70 et vous écrire cette histoire simple, fait naître en moi une émotion intense car je sais que jamais je ne revivrai ces moments privilégiés.

Restent le soleil, les odeurs, les fleurs pour que cela me revienne de temps en temps et me ramène là bas, dans mon village à l’âge de l’innocence.

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01/06/2020

Le poêle à charbon

 

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Je ne suis pas différent des autres êtres humains, je n’ai aucun souvenir de mes premières années sur cette terre, juste des images floues un peu comme si devant l’écran de mes souvenirs il y avait un tissu cotonneux et opaque. Je distingue des choses mais c’est tout. Une seule image est présente depuis que je suis en âge de raisonner, des têtes, penchées sur moi qui parlent, c’est tout.

 

Pendant cette période, jusqu’à mes 3 ans, mes parents ont vécu dans une maison que leur louait un oncle et une tante de mon père, rue du Préhaut à Bévillers, un petit village de 500 habitants dans le Cambrésis.

J’ai bien connu cette maison mais seulement après l’avoir habitée, quand j’ai eu 4 ans. Mon arrière grand-mère y vivait déjà puis c’est ma grand-mère paternelle, sa fille, qui l’a ensuite rejointe et nous a succédé.

C’était une époque où l’on se rendait beaucoup visite dans les familles donc je voyais souvent mes deux aïeules.

C’est d’ailleurs chez « grand-mère » qu’il m’est arrivé un accident. Les grandes personnes étaient réunies dans une pièce adjacente quand dans l’autre pièce elles m’ont entendu hurler.

A cette époque, fin des années 60, dans beaucoup de maison, le chauffage central n’existait pas et souvent, les gros poêles à charbon trônaient au milieu des pièces. Celui chez grand-mère était rond, avec une belle plaque en fonte et dans son antre, le charbon rougeoyait.
Personne n’a su ce qu’il s’est produit, ai-je voulu y grimper, ai-je trébuché, nul ne le sait. En revanche ils m’ont retrouvé criant de douleur, les deux mains collées sur la plaque en fonte brûlante. De cet incident, j’ai en mémoire une image où je regarde mes mains et où je comprends que j’ai mal.

Est-ce un vrai souvenir ?

Est-ce parce que j’en ai entendu parler souvent ensuite que mon cerveau a fabriqué cette image, je n’en sais fichtrement rien, tout ce que je sais c’est que cette vision est nichée dans ma tête depuis plus de cinquante ans.

D’aucuns diront que c’était de l’inconscience de m’avoir laissé seul, mais je n’en ai jamais voulu à qui que ce soit parce qu’à cette époque la sécurité sur les appareils n’était que très minime, à l’inverse d’aujourd’hui où les nouvelles générations de parents surprotègent leurs gamins. Et puis je m’en suis remis, je n’ai aucune cicatrice, aucune trace de brûlure, et mes mains m’ont jusqu’à ce jour été très utiles donc pas de soucis. En plus, il y a prescription...

Bien sûr, ça aurait pu être plus grave mais ça n’a pas été le cas, tant mieux car je n’aurais pas été là pour vous raconter cette histoire…

 

19:12 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)