Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/10/2012

Ca n'arrive qu'à moi !

recto-29.jpg

Et oui, parfois il y a en moi un zeste de Pierre Richard avec un soupçon de Gaston Lagaffe. Figurez vous que lundi, mon train pour Lyon était à 15h26. Je pars tranquille d’Armentières pour la gare Lille Europe avec 45mns d’avance pour être zen et ne pas avoir à courir.

J’arrive à l’entée du parking, je prends un ticket et je me mets à suivre la voiture devant moi qui s’engage devant une autre barrière. Comme un grand benêt que je suis, je l’imite et j’insère mon ticket. La barrière s’ouvre mais aucun ticket ne ressort. Je m’engage et je m’aperçois que je suis entré par mégarde dans la partie réservée aux loueurs. Je commence à tourner en ronds pour trouver une sortie sans y parvenir. Je rencontre un gentil monsieur de chez Avis qui propose de me donner un ticket avant de se rendre compte, désolé, qu’il n’en a plus sur lui.

Je tourne et retourne encore pendant que les secondes et les minutes défilent. La panique commence à me gagner et je sens que je vais rater mon train…

Je décide finalement de me garer et d’aller me renseigner au guichet SNCF à la gare. On me renvoie à l’accueil du parking où j’explique mon problème. L’employé me donne un nouveau ticket en me disant de retourner à la barrière et de l’appeler par l’interphone pour qu’il m’ouvre.

Les minutes continuent de défiler il est 15h15. Enervé, je ne trouve pas l’interphone…

Finalement, j’appuie sur un bouton et le gars m’ouvre. Je fonce pour trouver une place, il est 15h20…

Je suis en nage, le cœur tambourine car de l’accueil SNCF à celui du parking, j’ai couru comme un fou.

Je note rapidement le niveau, la couleur de l’emplacement et le numéro et je cours vers le quai de gare pour monter dans la voiture du train, il est15h24.

Ouf çà y est, je m’installe. Le temps de ranger mon sac, de retirer ma veste et de remonter les manches de ma chemise et le train démarre, çà y est, je suis parti. Il me faudra plusieurs minutes pour me détendre et enfin souffler.

Oui mais…

Le lendemain soir, arrivé à Lille Flandres, je me dirige vers Lille Europe pour récupérer ma voiture. Je suis machinalement un autre voyageur et arrive au parking. J’insère mon ticket pour payer et voila  que la machine affiche : « Ticket non valable dans cette zone ». Ce n’est pas possible, je suis maudit, j’ai du me tromper. Je cherche le niveau -2 ou je me suis garé hier, rien…

Je décide alors de rester calme, je ressors vers la gare et j’essaie de me souvenir d’où je suis arrivé en courant la veille. Je repère le guichet d’accueil, je me souviens d’une porte derrière et m’y engage. Oh bonheur, aux caisses automatiques, mon ticket est accepté !

Je réussis à trouver la porte donnant accès à l’ascenseur et je finis par retrouver ma voiture en poussant un grand OUF !!!

 

Je suis un garçon organisé, j’aime bien préparer et planifier les choses pour qu’elles se passent bien. De ce fait, ayant du courir, je n’ai pas pu prendre tranquillement mes repères ce qui m’a forcément amené à vivre cette histoire.

 

Ca n’arrive qu’à moi…

18:48 Publié dans Anecdotes | Lien permanent | Commentaires (0)

05/10/2012

Pop-corn et cirage.

ki1.jpg

Au cours de l’année scolaire 1977/1978, j’étais pensionnaire au collège St Michel à Solesmes, dans le Cambrésis, j’avais 14 ans et je vivais déjà ma quatrième année d’internat. A l’époque, pas d’eau chaude pour se laver, nous dormions dans un grand dortoir avec des lits métalliques dont le sommier se composait de lames métalliques verticales surs lesquelles était posé un matelas que l’on qualifiera de moyennement confortable. A côté de chaque lit se trouvait une armoire sommaire, composée d’une petite penderie et de quelques étagères pour y « fourrer » notre linge de la semaine.

Je me souviens d’un jour où l’un de mes copains de l’époque me fit découvrir le pop-corn. Et oui, pour moi qui venait d’un petit village de la campagne, c’était une découverte car ce genre d’aliment ne circulait pas comme aujourd’hui.

C’était un de ces longs mercredi après-midi où ceux qui ne faisaient pas ou n’étaient pas doués pour le sport, passaient leur temps à glander dans les cours de récrés ou dans les grands halls des casiers.

Ce jour là, mon pote, non content de me faire goûter le pop-corn, m’en offrit une double poignée que je mis précieusement au fond de mes poches avant de pouvoir les poser sur une des tablettes de mon armoire dans le dortoir. A l’époque il nous était interdit d’avoir de la nourriture et ceux qui avaient des sucreries, les mangeaient, le soir, une fois les lumières éteintes.

Ce soir là, c’est ce que je m’apprêtais à faire, me léchant les babines d’avance. Ce que je n’avais pas vu, ni prévu, c’est que j’avais prestement mis les fameux pop-corn, près de ma boite à cirage ouverte, sans le voir…

Une fois les lumières éteintes, je fis alors glisser discrètement ma main dans mon armoire pour y prendre mon trésor et le dévorer goulûment. Ce que je n’avais pas vu, c’est qu’une partie des pop-corn avaient été en contact avec le cirage.

Je ne vous raconte pas ma réaction lorsque je mis ce mélange original en contact avec mes papilles gustatives, ce fut assez horrible. Le pire dans tout çà, c’est que je n’avais ni eau minérale, ni mouchoirs en papier, juste un mouchoir en tissu pour essayer d’enlever ce sale goût que j’ai gardé dur la langue toute la nuit.

Ce n’est que le lendemain matin, que j’ai pu enfin me laver les dents et me débarrasser de cette saveur dégoûtante qui ne m’avait pas quittée de la nuit.

La gourmandise est, dit on, un vilain défaut mais je vous assure que cette nuit là, je ne méritais pas çà. Aujourd’hui encore, lorsque j’y repense, j’ai l’impression d’avoir ce goût qui me revient dans la bouche.

Quoiqu’il en soit, je déconseille vivement cette recette, à moins bien sûr d’aimer le cirage…

19:43 Publié dans Anecdotes | Lien permanent | Commentaires (1)

28/08/2012

Carry that weight

9otsf0nl.gif

Jour J moins 3. Samedi, c’est le grand jour, après 14 ans passés en appartement à Armentières, nous allons enfin partir vivre dans une jolie petite maison avec véranda, terrasse et jardin.

Ce sera mon 12éme logement que je vais occuper, au total, cela fera 14 différents de 0 à 48 ans. Depuis que j’ai quitté la maison familiale, j’ai toujours vécu en appartement et j’avoue que la perspective de me retrouver enfin dans une maison me ravit.
Cela dit, j’en ai ras le bol, depuis 6 août, je n’ai pas arrêté une minute : enlever des vieux papiers peints, poncer, reboucher, repeindre, démonter tous les meubles, trier 14 ans et plus de vie, vendre, donner, jeter et encartonner. Je suis franchement crevé et j’en ai marre.
Je crois que pour une fois, je vais être content de reprendre le boulot même si derrière, il faudra passer plusieurs soirées et week-end à remonter, réinstaller, vider et ranger.

C’est clair, je n’ai jamais aimé les déménagements et je n’aime toujours pas car la fatigue et le stress sont inévitablement au rendez-vous.

Une bonne partie d’entre vous sait par quelles galères nous sommes passés ces dernières années et franchement, nous espérons que ce changement de logement nous aidera à faire enfin tourner la roue dans le bon sens et qu’une partie de nos soucis resteront dans l’appartement. Je confirme, ils ne seront pas dans les cartons, ils resteront au fond d’un placard fermé à clé.

J’en profite pour souhaiter de bonnes fins de vacances à ceux qui y sont encore et une bonne reprise pour les autres.

Je salue au passage toutes mes amies et tous mes amis, je vous embrasse et vous dit à bientôt.

07/08/2012

Un plaisir immense !

SDC16122.JPG

Vendredi dernier, j’ai fait mon cinquième concert depuis un an. Cette fois, j’ai eu le privilège d’être accompagné par un super guitariste, Eric, et par Joël au chant, tous deux musiciens du groupe TRIPTYQUE, un trio réputé dans la région pour la qualité de leurs concerts.

C’est d’abord Claudine et Raoul qui tiennent un café restaurant à Armentières qui m’ont donné la chance en août 2011 de me reproduire en public après plus de 20 ans de disette. J’ai rejoué chez eux pour une belle soirée en février et ensuite au Plan B à Mouscron chez l’ami Franz puis au Contretemps à Armentières à l’occasion de la fête de la musique.

 

J’ai depuis fait la connaissance des musiciens de Triptyque (Eric, Joël et Yann) mais aussi de Jean-Claude un musicien passionné de blues. Je n’oublie pas non plus mon ami Fred parti depuis sous d’autres cieux mais qui m’a toujours poussé et soutenu. J’y ajoute bien évidemment les autres membres du groupe NIC-NAC, Faustine, Laurent et Fred C.

Merci à tous pour votre gentillesse, votre soutien et vos encouragements.

J’ai aussi également la chance d’être soutenu par mes proches, en premier lieu mon épouse et mes enfants mais aussi mes amis, Alan, Raoul, Maxime, Xavier, Lucie, Isabelle 1& Isabelle 2, Cyrille et sa famille, francis,Claudine et tous ceux que j’oublie de citer mais qui sont devenus des fidèles.

 

Merci également à ceux qui sont loin ; qui ne peuvent pas venir mais qui m’envoient toujours des encouragements : Chris, Eric, Titof, mes Sandrine, Romain  1 & 2, Philippe, Serge, Françoise, Marie-Dominique, Mélan', Véro etc… (Pardon pour ceux que j’oublie de citer).

J’y associe mes amis artistes qui eux aussi m’ont soutenu par leurs mots et leurs vifs encouragements : Val, JC, Ben, Kent, Stef, Phil, Frank, Franck et Gé.

 

Pour terminer, je dirai que depuis un an, j’ai pris de l’assurance et que je m’éclate vraiment à jouer et chanter sur scène sur scène. Ce fut un honneur que de jouer avec un garçon aussi talentueux que chaleureux qu’Eric, vendredi dernier et de partager le micro avec un chanteur de talent comme Joël. Un grand merci à tous les deux. J’y associe Yann qui était en congés mais avec lequel, j’en suis sûr je me serai éclaté également. Dans la vie il y a des moments privilégiés et celui là en fut un.

 

 

 

 

13:17 Publié dans Concerts | Lien permanent | Commentaires (1)

24/07/2012

Grosse fatigue !

grosse_fatigue.jpg

Chères lectrices et chers lecteurs de mon blog,

 

J’espère que vous me pardonnerez mon absence ces dernières semaines. Je ne vais pas m’étendre sur ma vie privée, mais sachez que nous avons connu une période assez noire qui heureusement est en train de virer au beau.

Mon épouse a réussi son examen d’entrée à l’école d’aide-soignante, nous avons trouvé presque en même temps un nouveau logement dans lequel nous allons emménager le 1er septembre.

Ces dernières semaines sont également professionnellement assez éprouvantes car elles nécessitent d’être sans cesse à fond. De ce fait, la fatigue me pèse et la flemme m’envahit. Heureusement, dans 10 jours, les vacances seront là.

 

Après plus de 20 ans sans me produire sur une scène, je suis également remonté sur les planches pour me produire seul sur scène accompagné de ma guitare. Je fais cela en amateur, sous le pseudo de Chris Alone et c’est un plaisir immense que d’honorer la musique que j’aime tant.

Septembre s’annonce chargé à tous niveaux, d’autant que je dois préparer une conférence sur les Beatles à l’occasion de l’anniversaire de la sortie de « Love me do » en octobre.

 

Je tiens à toutes et tous vous remercier pour votre fidélité à « J’aime…je déteste ». Vous étiez prêt de 1500 personnes en juin et juillet sera vraisemblablement du même acabit. J’en suis honoré et très fier et je remercie tous ceux qui m’ont encouragé à reprendre la plume et en particulier une personne qui se reconnaîtra.

 

Pour ceux qui sont en vacances, profitez en bien et pour ceux qui y seront bientôt, savourez, reposez vous et récupérez un maximum.

 

A très, bientôt sur ce blog avec de nouveaux écrits (rassurez vous, les idées ne manquent pas).

 

Vivent les mots, vive l’écriture.

 

Christophe.

 

 

 

 

17:20 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)

21/06/2012

Faites de la musique !

azk.jpgC’est vrai que la musique, elle est en nous et autour de nous chaque jour qui passe. Elle tire son origine de la nature, le bruit des gouttes de pluie sur les feuilles, sur le sol, le chant des oiseaux, celui des baleines, les cris des animaux, si variés. L’homme ne l’a pas inventée mais il l’a magnifiquement rendue accessible.

Je comprends que l’on n’aime pas forcément la fête de la musique. Si c’est un simple prétexte pour faire du bruit, casser, se saouler ou pire, se bagarrer, autant rester chez soi.

Ce que moi je trouve génial dans ce concept, c’est que cette fête permet à des gens, quel que soit leur niveau de praticité, de pouvoir  s’exprimer et montrer leur talent.

 

Je me souviens de cette fête de la musique à Lille en 1985, où mon frère et moi sommes sortis avec la guitare (à l’époque je plaquais juste quelques accords) pour aller nous installer dans une bouche de métro. A notre grande surprise, alors que nous chantions, un attroupement s’est formé et les gens applaudissaient notre prestation. Ce fut notre première émotion en public.

 

Il y a plusieurs années que je n’ai pas participé à cette fête mais demain soir, on se retrouve avec plusieurs musiciens pour faire chacun notre set et ensuite faire un bœuf ensemble. Ce sera dans une ambiance cool et détendue, autour d’un barbecue, en toute amitié et en toute simplicité. J’ai le trac, comme d’habitude, mais je m’en pourlèche d’avance les babines.

 

Depuis que je suis en âge de raisonner, j’aime, j’adore la musique, j’ai longtemps rêvé d’en faire mon métier mais la vie en a décidé autrement. Elle m’accompagne partout où je vais, dans ma tête et dans mon cœur. Elle est une de mes raisons de vivre, je l’aime.

 

Alors faites de la musique, aimez là, chérissez là et transmettez là. Donner du plaisir aux gens au travers de cet art extraordinaire, même à un simple niveau d’amateur c’est une chose magnifique.

12/06/2012

Flics et voyou !

4262-motard-de-police.jpg

Vendredi dernier, le début de matinée est agréable, il y a du soleil, l’air est à la douceur. La journée s’annonce chargée, je suis fatigué de la semaine mais content car les résultats obtenus sont plus que corrects et un week-end de détente se profile à l’horizon.

 

Je dois être à 9h00 à la Madeleine chez un de mes bons clients et je quitte donc Armentières tranquillement vers 8h30.

Cette année, j’ai décidé de respecter les limitations de vitesse au chiffre près : régulateur et limiteur de vitesse sont devenus mon quotidien. Finies les prunes pour quelques kilomètres/heure de dépassement.

 

Il est aux environs de 9h20 lorsque je m’engage sur le périphérique de Lille, mon téléphone sonne et je décroche. C’est un client que j’ai servi au magasin avant de partir et qui a besoin d’une précision.

Soudain, un motard en civil, combinaison classique, sac à dos, se met à ma hauteur et me fixe étrangement. Je me demande ce qu’il me veut, ce que je lui ai fait et toujours au téléphone, j’hésite à l’interpeller pour savoir ce qu’il veut.

C’est alors que deux gyrophares bleus aperçus dans les rétroviseurs, me font comprendre que derrière moi il y a deux autres motos de la police, avec des agents en uniforme.

Je comprends alors que je viens de me faire prendre. L’un des motards me double et m’invite à le suivre jusqu’à la prochaine sortie.

Ils sont trois à entourer mon véhicule, les deux en uniforme et celui en civil.

Une fois sorti et garé près du port fluvial, je sors mes papiers et ouvre mon carreau :

« Téléphone ! » me dit le motard en uniforme, ce à quoi je réponds qu’un client m’a appelé et qu’effectivement je suis en faute puisque je téléphonais en roulant. Il prend mes papiers et se dirige vers le motard en civil qui est, comme je l’ai compris, un autre agent de police. Je les vois discuter un moment jusqu’à ce que le motard qui avait mes papiers me fasse signe de le rejoindre.

Je m’approche un peu penaud et là, il m’annonce que pour l’infraction commise c’est une amende de 90 € et 3 points de retrait. Il me demande combien il me reste de points ce à quoi je réponds franchement que je ne sais pas.

Je le vois noter sur son appareil, mon adresse, le tout dans un silence pesant.

C’est alors qu’il me regarde droit dans les yeux et qu’il me dit : « On va considérer que vous manipuliez une carte, ce qui réduit l’amende à 22 € sans retrait de points ».

Je me retiens de sauter de joie et le remercie pour son indulgence. Je signe et je ne persiste pas, je remonte dans la voiture en repartant tout pépère.

Il faut reconnaître qu’il y a des flics sympas et pour le coup, j’ai eu de la chance.

 

Si vous m’appelez au téléphone et que je ne réponds pas, c’est que je suis en ligne, occupé ou bien…au volant !

 

19:49 Publié dans Anecdotes | Lien permanent | Commentaires (1)

01/05/2012

Premier mai, fête de tous les travailleurs !!!

1er mai.jpg

Bien sûr que la tradition du muguet au premier mai est une belle tradition, un peu trop commercialisée à mon gout mais une belle tradition quand même.

Elle ne doit pas nous faire oublier une chose, et une chose très importante c'est qu'elle tient son origine des travailleurs qui aux États-Unis, au 19éme siècle, se sont battus pour la réduction du temps de travail avec des journées de huit heures. Un grand mouvement de grève démarra le 1er mai 1886 et fut très largement suivie. Le 3 mai, à Chicago, une manifestation fit trois morts parmi les grévistes. Le lendemain au cours de la marche de protestation de 200 manifestants contre autant de policiers, une bombe éclata et tua un représentant de l'ordre, puis sept autres dans la bagarre qui suivit.Suite à cet attentat, cinq syndicalistes anarchistes (Albert Parsons, Adolph Fischer, George Engel, August Spies et Louis Lingg), furent condamnés et quatre pendus le vendredi 11 novembre 1887 (connu depuis comme Black Friday ou « vendredi noir ») malgré l’inexistence de preuves, le dernier (Louis Lingg) s’étant suicidé dans sa cellule. Trois autres furent condamnés à perpétuité.

Il y a peu, à propos du premier tour des élections, je m'exprimais à propos de ceux qui se sont battus et qui sont morts pour le droit de vote, c'est la même chose pour les droits du travail.

Alors en ce 1er mai 2012, fête de tous les travailleurs quels qu'ils soient et sans aucune discrimination, ne l'oublions pas, surtout en ces temps ou l'argent est roi et où s'il on ne redevient pas vigilant, tous ce qu'auront fait nos aïeux et nos ancêtres n'aura servi à rien.

 

 

29/04/2012

Premier croissant

evhe-11016-cafe-croissant.jpg

Je viens d’en parler avec Béatrice, mon épouse en prenant notre petit déjeuner dominical. Je me souviens de mon premier croissant.

Vous allez me dire qu’il y a des choses plus importantes et certainement moins banales qu’une simple histoire de croissant et je vous répondrai que oui. Cependant, pour l’enfant que j’ai été, c’est un souvenir particulier.

 

Je devais être âgé de 11 ou 12 ans, à cette époque mon père travaillait comme magasinier chez un concessionnaire de caravanes. Je ne me souviens plus pourquoi ni comment mais toujours est il qu’un samedi matin, tôt, nous nous sommes retrouvés dans un café de la place de Cambrai, mon frère, mon père, le fils de son patron et moi. Avec les tasses de chocolat et de café on nous a amené chacun un croissant. C’était la première fois que j’en mangeais un et je me souviens encore de cette sensation agréable dans ma bouche et de la réaction de mes papilles gustatives.

Il faut dire que je suis issu d’une famille modeste, d’une fratrie de cinq enfants, que nous vivions au village et que le dimanche, le petit déjeuner se composait de tartines grillées beurrées et d’un bol de chocolat (la semaine c’était café au lait et tartines normales). Autant vous dire que nous n’avions pas l’habitude du tout des viennoiseries. D’ailleurs, au village, il n’y avait plus de boulanger depuis des lustres, c’était celui d’un village voisin qui passait en camionnette chaque jour et qui déposait la commande de pain sur l’appui de fenêtre en façade de la maison.

 

Pour terminer mon histoire, je crois me souvenir que mon frère et moi en aurions bien dévoré un second ce jour là mais nous avions été éduqué d’une certaine façon et lorsque le patron de mon père nous a demandé si nous en voulions un autre, nous avons poliment refusé.
Je me rappelle parfaitement que notre père nous a dit peu après que nous aurions du en profiter, car pour une fois,il n’était pas grippe sou comme d’habitude.

C’était comme çà que çà se passait à une certaine époque, çà fera rire certainement les plus jeunes mais nous avions été appris comme cela et il n’était pas question à cette âge là de déroger à la règle. C’est venu quelques années plus tard.

 

 

10:58 Publié dans Anecdotes | Lien permanent | Commentaires (0)

09/04/2012

"Vie sauvage" de Jil Caplan

IMG_3291-filtered.jpg

C’est bien la première fois que je mets autant de temps à me décider d’écrire un article. D’habitude, mes doigts courent sur le clavier et ne sont pas aussi rapides que ma pensée ce qui m’oblige bien souvent à me relire et à me corriger. Parfois c’est au milieu de la nuit, qu’alors réveillé, germe dans mon esprit une nouvelle idée que parfois je vais immédiatement transcrire sur le papier.

 

En ce qui concerne, le livre « Vie sauvage » de Jil Caplan, l’exercice est donc plus difficile pour moi. Il est quasi de notoriété publique que j’adore cette artiste et d’aucuns penseront que je suis forcément de parti pris, je vous laisse juges.

 

Depuis que j’ai découvert les textes qu’elle écrit sur son blog, j’ai tout de suite pensé qu’il y avait là matière à faire un livre. Valentine (Jil Caplan), manie les mots avec telle habileté que parfois il ne lui en faut pas beaucoup pour exprimer ce qu’elle ressent. D’autre fois, la plume est plus affamée mais toujours on retrouve cette force et cette sensibilité à fleur de peau qui transpire derrière chacune de ses phrases.

Aniello Placido, l’éditeur qui nous a fait le plaisir de publier ce recueil est avant tout un éditeur de livres d’art et ce n’est pas étonnant. Tel un peintre qui remettrait sans cesse une nouvelle toile sur son chevalet, l’écrivain, Jil Caplan, nous livre des textes riches comme des œuvres d’art, des tableaux peints avec son cœur, ses tripes et parfois un soupçon de vitriol.

Personnellement j’ai adoré lire, chaque soir, trois ou quatre textes et de découvrir parfois (et même souvent) des petites bribes de la vie de cette femme que j’apprécie beaucoup pour sa simplicité, son intelligence, sa culture, son talent et sa gentillesse.

 

Je suis très heureux pour elle car je connais sa passion dévorante pour la littérature et j’imagine la fierté et la joie que ce doit être que d’avoir pu éditer son propre livre.

 

Je ne m’étendrais pas sur le contenu, je vous invite à découvrir cette petite perle faite de clichés, d’instantanés, de réflexions, de souvenirs. Passion, tristesse, joie, amour, inquiétude, peine, douleur se croisent et s’entrecroisent dans ces très beaux textes qui se dégustent au fil des pages.

 

Pas besoin d’être forcément fan de Jil Caplan pour apprécier ce livre, si vous aimez les beaux textes, bien écrits et remplis de vie, vous aimerez forcément « Vie sauvage », vous vous laisserez entraîner au fil des pages avec un plaisir et un bonheur sans cesse renouvelés. Et vous verrez qu’au terme de la lecture du dernier texte vous vous direz comme moi, vivement le prochain !

 

 

 

13:07 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)