Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/04/2011

Tourterellophobie.

Tourterelle turque 002 dated.jpg

Oui c’est beau une tourterelle, c’est racé, élégant, un joli plumage, bref un bel oiseau. Je ne dirai pas le contraire quant à l’esthétique de l’animal mais pour le reste, je dois avouer que je hais ces bestioles.

Voila douze ans que nous habitons la résidence dans laquelle se situe notre appartement et d’un ou deux couples de tourterelles, nous sommes passés à un douzaine.

Outre le fait que ces élégants animaux se posent sur les rambardes de balcon pour se soulager et copieusement les décorer, ils émettent aussi des gloussements qui, à force, deviennent très vite désagréables.

C’est vrai que ces « cris » au beau milieu d’une forêt ou d’un bois peuvent être charmants, je veux bien l’admettre, mais quand ces oiseaux dès l’arrivée des beaux jours viennent glousser sous vos fenêtres dès six heures du matin et finissent par vous réveiller, alors là, arghhhhhhhhh, c’est la haine.

Je l’avoue sans honte, parfois, alors que je tente vainement de me rendormir, je rêve d’attraper une de ces charmantes bestioles et de lui tordre le cou.

Je sais, çà va choquer les amis de la nature et les écolos mais je m’en fous, d’autant que je ne suis jamais passé à l’acte et que je ne le ferai probablement jamais.

Mais bon, çà fait des années que je suis enquiquiné par les tourterelles et que tout le monde s’en contrefiche alors c’est décidé, je crée une association de défense contre la nuisance sonore de ces infernales bestioles.

Sur ces bonnes paroles, bonne journée à toutes et tous !!!

21/04/2011

Mon âne sur la route...

ane.gif

Cette histoire date d’au moins vingt ans, à l’époque, encore célibataire ; je passais mes vacances au village à garder la maison familiale, nourrissant les animaux, m’occupant de Tania, notre chienne et tenant la maison propre.

L’anecdote que je vais vous raconter m’est revenue alors que je photographiais cette semaine un petit âne gris près d’Armentières.

C’était en fin de soirée, au mois d’août, il faisait beau et chaud et je devais probablement griller une cigarette dans la cour de la maison lorsque soudain, près de la grande grille d’entrée, j’ai aperçu un âne, seul, une corde lui servant de licou pendant vers le sol.

Un peu indécis, j’hésitais à m’approcher mais mon âne ne bougeait pas. Les rues du village étaient très calmes et j’étais seul dans les environs.

Je finis par me décider et je m’approchais à pas lents de ce quadrupède aux grandes oreilles en lui parlant avec douceur pour ne pas l’effrayer. Se laissant aisément faire, je lui caressais le museau, les oreilles et la croupe sans qu’il semble en être affecté.

Mais d’où venait il sacrebleu ?

Le village n’est pas bien grand et on sait plus ou moins qui possède un tel animal.

Retournant vers la maison, je pris la décision de m’occuper de lui, je fermais les portes et prenant sa bride par la main, je l’emmenais avec moi à travers le village, me disant que peut être il appartenait à une ferme dont je connaissais les propriétaires.

Chemin faisant, je croisais Bertrand, mon ami de l’époque,  lui présentait mon compagnon que j’avais affectueusement nommé Aliboron. Lui aussi eu la même idée que moi quant à son propriétaire et nous fîmes ensemble le chemin.

Hélas, la fermière à qui nous avions ramené Aliboron, n’en était pas la propriétaire mais après réflexion, elle pensait savoir à qui il appartenait. Elle nous proposa donc de le mettre dans une écurie afin qu’elle puisse dès le lendemain prévenir son maître.

Je dois l’avouer, je laissais derrière moi mon ami Aliboron avec regret, nous avions partagé ensemble une aventure qui n’arrive pas à tout le monde et parfois, comme ce soir, je repense à lui que je n’ai jamais revu.

 

 

19:37 Publié dans Anecdotes | Lien permanent | Commentaires (0)

19/04/2011

Ite missa est...

3540271239_logo.jpg

Je suis issu d’un milieu très catholique, mon éducation ainsi que celle de mon frère et mes jeunes sœurs en a été fortement teintée. Je ne vous parle pas d’intégrisme religieux, non, mais quand même, comme beaucoup de jeunes du village, nous devions assister à la messe chaque dimanche, aller régulièrement se confesser, faire notre catéchisme, nos communions etc.…, j’ai même été enfant de chœur pendant plusieurs années.

Je n’y ai pas que des mauvais souvenirs, non, pas du tout mais à l’âge de maturité que j’ai (normalement) atteint, il est des choses qui reviennent à l’esprit, qui font réfléchir et qui viennent faire vaciller les acquis déjà remis en question depuis fort longtemps.

Dès que j’ai pris mon autonomie, j’ai cessé de fréquenter les milieux catholiques et lorsque j’ai dû le faire, c’est par obligation et non sans une certaine gêne, un certain mal être.

Je sais que mes propos vont choquer en particulier des gens de ma famille et mes propres parents mais je ne peux plus supporter l’hypocrisie latente presque omniprésente dans la religion chrétienne tant elle fait en sorte de faire de ses adeptes des moutons de Panurge, bons petits ouvriers ou soldats se tuant à la tâche pour engraisser les plus riches. Ces derniers fréquentant bien entendu les bancs de l’église et entretenant tout cela comme il se doit, à coup de dons, de bonnes paroles et d’hypocrite générosité envers les plus démunis.

 

Pourquoi je vous parle de cela aujourd’hui, tout simplement parce que ce matin m’est revenue une phrase que j’ai souvent entendue dans ma prime jeunesse : « Il n’y a pas de plus bel amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ».

Oui, c’est vrai, je crois que je n’hésiterai pas à mettre ma peau en danger pour sauver les miens c’est une évidence et cette phrase au premier abord est magnifique. Cependant, lorsque l’on va au plus profond des choses et qu’on y réfléchit bien, elle a une signification bien plus perverse : quoi de mieux que cette belle phrase pour motiver les hommes à aller mourir au champ d’horreur car après tout, l’église a souvent eu les mains trempée dans le sang.

C’est tellement plus facile de mener les gens vers l’abattoir en leur faisant brandir des icônes religieuses et spirituelles.

 

Une autre grande maxime chrétienne du même acabit m’est alors revenue à l’esprit : « Quand on te frappe la joue droite, tend la joue gauche », autrement dit reste fier devant la violence et ne la provoque pas à ton tour Que c’est noble tout cela sauf quand on va analyser les choses plus précisément on voit les choses totalement différemment: soit un bon petit soldat, quand ton chef ou ton supérieur t’engueule, tais toi et baisse la tête ; mieux, dis lui qu’il a raison. Sois un bon petit mouton bien dressé qui ne remet pas en question les ordres de la hiérarchie qu’elle soit militaire, professionnelle ou sociale.

 

A n’en pas douter, il y a vraiment des gens qui s’investissent pour aider les plus faibles et les plus démunis mais ce sont souvent des gens eux même de modeste condition. Point n’est besoin d’aller cirer les bancs de l’église avec des super toilettes et des costards de prix chaque dimanche pour se donner bonne conscience.

 

17/04/2011

Jean-Christophe URBAIN, profession: musicien,auteur, compositeur et interprète

11107.jpg

La première fois que j’ai parlé à Jean-Christophe Urbain, « en vrai », c’était en octobre dernier à Bruay La Buissière, au concert de Valentine (Jil Caplan). Il est venu vers moi, m’a fait la bise en me disant « On s’est déjà vus ? »
La vérité c’est que j’avais eu l’occasion d’échanger avec lui par mail, que je l’avais juste aperçu à Paris au Théâtre du Petit St Martin et que comme je suis atteint de Valentinophilie aigue, mon nom avait du arriver à ses oreilles

Je l’ai revu il y a quelques semaines, à Lys Lez Lannoy et cette fois, nous avons eu l’occasion d’échanger un peu plus encore.

Pour la postérité il est et restera avec JP Nataf une des deux figures marquantes de la pop française des années 80 avec les INNOCENTS. Il est aussi l’auteur, compositeur et interprète de leur célèbre tube « Colore ».

Dans la vie de tous les jours c’est un garçon discret, calme et d’une grande gentillesse. C’est aussi un vrai passionné pour la musique dont il a fait sa profession. C’est aussi une personne qui n’hésite pas à s’investir pour les autres ce qui est important de souligner.

Ce n’est pas non plus un secret, sa complicité avec Valentine dans la vie privée a permis de nous faire découvrir ce duo qu’ils rodent ensemble depuis quelques mois sur scène. Ensemble, ils travaillent à un nouvel opus de la jolie et talentueuse chanteuse parisienne. Est-ce que sera un album de Jil Caplan ou un Caplan / Urbain, nul ne le sait. Toujours est il que cet album est en route et qu’il y travaillent tous les deux d’arrache pied dans leur studio appelé le MAP.

 

Il y a plus d’un an, j’avais posé deux questions à Jean-Christophe, questions auxquelles il avait longuement répondu. Lui, plutôt discret d’habitude, s’était lâché.

Ces deux questions, je les pose à chacune de mes interviews car elles sont pour moi essentielles pour les chanteurs, musiciens, auteurs compositeurs.

Voilà ce que cela a donné :

 

CD : Bonjour Jean-Christophe, quelles sont tes influences musicales ?

 

JC : Je ne sais pas toujours répondre à cette question car parfois c'est un peu le chantier dans ma tête. J'ai commencé à écouter de la musique vers l'âge de 8-9 ans. Un soir la télé diffusait un concert de Gilbert Bécaud et je suis resté devant le poste jusqu'à la fin. Je ne pense pas, aujourd'hui, que sa musique m'ait vraiment secouée. Mais de voir un musicien faire tout un récital m'a fasciné.

Un peu plus tard j'ai construit une batterie et j'ai joué sur tous les disques de la maison. Ray Charles, Stan getz, Count Basie et...Joe Dassin...Mon père est revenu un jour avec un orgue d'appartement. Là j'ai commencé mon apprentissage.

Petit à petit je réussissais à reproduire des accords et je pouvais accompagner mon père qui jouait la guitare. Il ne connaissait pas l'harmonie mais dès qu'il voyait un instrument il pouvait jouer une mélodie dessus. Ce détail "familial" a été ma plus grande influence. Je suis devenu l'orchestrateur de musique. Il me demandait si je connaissais "on the sunny side of the streets" et moi je lui répondait "joue la moi, je vais essayer de te suivre". Comme ça, j'ai fini par visiter une partie du récital jazzy de cette époque et le fait de jouer un coup le piano un coup la guitare m'a fortement instruit sur la logique harmonique des chansons.
Jusqu'à 12-13 ans j'ai joué avec lui des milliers de chansons et des centaines d'heures. Mon père est décédé depuis et il me manque chaque fois que je joue ou que j'écoute des musiques qu'il aurait aimées. Je lui dois tellement...
Sont arrivés après les Beatles dans ma vie. On était en 75 et ce n'était plus vraiment au goût du jour. J'ai plongé dans leur musique comme si c'était la mienne. J’ai appris à la jouer et je pouvais quasiment reproduire toutes les parties de leurs chansons la guitare les pianos mais aussi la batterie et la basse qui commençait à me séduire. Le Noël suivant, j'avais une basse copie FENDER et je commençais les groupes.
Le groupe c'était facile pour moi. D'abord je suis quelqu'un de timide et ma personnalité n'était pas assez forte pour m'imposer tout seul. J'ai d'abord joué avec des copains de lycée dans le square en face les soirs d'été et puis dans un ou deux restos pour animer des soirées. Les gens avec qui je jouais ne vivaient pas vraiment la musique avec autant d'importance. Moi à cette époque j'avais déjà annoncé à mes parents que je serais musicien. Triste nouvelle pour eux qui avaient déjà dans la famille des musiciens un peu fauchés un peu perdus. Mais ils m'ont laissé aller. Merci.
J'ai rencontré à cette époque Gérard Sorel à qui j'ai appris la basse. Nous avons passé tous nos week-end à écouter la musique. Nous nous mettions devant un poste de radio, et dès qu'une chanson passait, on fermait les yeux puis on coupait la radio et on tentait de la rejouer...C'était très amusant. La vague punk m'avait donné de nouvelles influences. Les moins punks : Costello, Jackson et Police après.
Je commençais à faire de vraies chansons. J’en faisais pour un chanteur qui hélas n'a pas percé. C'est à cette époque que j'ai composé la musique de 100 mètres au paradis...
Les études bâclées, je trouvais une place de vendeur chez Paul Beuscher et j'en profitais pour travailler la musique dans tous les sens. Je découvrais le son. Les instruments. Je pouvais remettre un instrument sur tout ce que la pop m'avait donné: la strat de Gilmour le Klavinet de Stevie....
Je ne vivais que pour ça. Mes flirts étaient sans sel. Et je crois que je devais paraître un peu simplet comme garçon.
Mais c'est comme ça que j'ai appris la musique. Ensuite, un an d'armée, et des petits boulots...Et un groupe à Amiens avec de belles heures d'enregistrement. Et Prefab Sprout et Everything but the girl que j'écoute en boucle...Et la rencontre avec les Innos par l'intermédiaire de leur batteur de l'époque Pierre Morin. On se croise chez Beuscher..."les Innocents ?" " On cherche un clavier pour venir jouer un titre (Jodie !) à notre concert au Palace."

J’ai été bavard...voilà une première réponse un peu longue peut-être ?

 

(NDLR : oh que non mon cher Jean-Cri, ces informations sont d’une richesse que beaucoup de fans seront ravis de connaître).

 

 

Ch : Peux tu nous parler de tes influences littéraires ?

 

JC : Je ne serai pas aussi bavard sur ce sujet. D’abord parce que je trouve que le mot littéraire n'est pas tout a fait adéquat pour expliquer ce qu'est le travail d'auteur dans la chanson.
Une chanson peut naître de mille manières différentes. Un mot, un riff, une phrase, une mélodie...il n'y a pas de règles.
Je ne suis pas un grand lecteur mais j'ai lu quand même et je lis des choses qui me plaisent qui me transportent. Dans la musique je n'ai jamais pensé placer des phrases empruntées à la littérature excepté "la vie sera western ou ne sera pas..." mais là c'est autre chose. Il y a des mots comme ça qui finissent par rentrer dans l'inconscient collectif et c'est avec eux que je crée un texte. Ma façon d'envisager le texte se situe entre l'intuitif et le slogan publicitaire. le cadre de la chanson est parfois si étroit que je ne trouve qu'un mot ou deux. alors vient un long processus d'écriture et surtout de torture qui s'achève plus ou moins bien... ce qui peut m'arriver de mieux c'est de trouver les mots en même temps que la musique. Cela arrive de temps en temps et ça justifie ma vie de rêveur...

 

... Voilà à peu près ce que je peux dire sur les textes. Ecrire est quelque chose de tellement personnel qu'il m'est difficile d'en parler d'avantage. Et la plupart du temps, lorsqu'on fait une chanson le but est de rendre la musique et le texte indissociables. J'écoute la musique dans cet esprit... Je retiens 2,3 mots mais j'entends surtout la mélodie et c'est elle qui vient me chercher. Avec Jipé, nous avons toujours envisagé l'écriture dans ce sens. C'est vrai qu'on souhaitait être reconnus comme auteurs mais on ne voulait pas que les mots sortent du contexte musical. Parfois (souvent?) le sens disparaissait au profil de la sonorité. On a passé un temps infini à écrire des textes juste pour que ceux-ci trouvent leur juste place dans notre musique sans en prendre le dessus. C'est ce qui fait pour nous le charme de la Pop qu'on a écoutée et qu'on aime jouer.

 

(NDLR : moins bavard ?)

 

Voila chers amis les deux questions auxquelles m’a largement répondu l’ami Jean-Christophe que je tiens à chaleureusement remercier pour sa disponibilité et sa simplicité. Je tiens à lui dire que je suis extrêmement fier de le connaître et que j’ai pour lui une grande admiration. Mille mercis également à Valentine grâce à qui j’ai pu rencontrer des artistes de talents et des gens passionnants

04:42 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (4)

16/04/2011

Jean-Christophe URBAIN l'interview, c'est pour demain !!!

Capture0106.jpgCa fait un bail que je l'ai sous le coude cette interview, seulement voilà, j'attendais le moment propice pour la mettre en forme et la publier

Qu'ai je attendu ?

Tout simplement de rencontrer l'artiste pour de vrai après lui avoir posé ces questions. C'est donc pour demain et c'est en exclusivité sur "J'aime...je déteste".

Ch.

19:21 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

12/04/2011

Lady Pénélope et les cornets à la crème.

1238222270_peneloppe.jpg

Pourquoi est ce que çà m’est revenu ce matin, quelques minutes avant que le réveil ne sonne ? Je n’en sais rien… Peut être parce que j’étais à mi chemin entre le monde des songes et celui de la réalité et que mon esprit vagabondait dans les limbes de mes souvenirs ? Je suis incapable de répondre.

Toujours est il que ce matin, ce souvenir est apparu avec précision, presque comme si c’était hier. C’était en 1976 et j’avais 12 ans. Cet après-midi là, nous étions chez ma grand-mère maternelle qui vivait dans le village voisin distant du notre d’à peine deux kilomètres. Je ne me souviens plus si c’était pendant les vacances ou bien un dimanche, toujours est il que je nous revoie, mon frère et moi, dans la pièce de vie qui jouxtait la minuscule cuisine, assis à la grande table regardant distraitement la télé pendant que ma grand-mère terminait de confectionner des cornets à la crème.

Dieu seul sait que ces cornets, jamais je n’en ai remangé des semblables, ma grand-mère, aujourd’hui disparue, devait avoir son secret. La pâte était une pâte brisée très fine et la crème qu’elle y insérait était d’une douceur sucrée que je n’ai jamais retrouvée. C’était une sorte de crème pâtissière d’une telle finesse, que j’en ai encore l’eau à la bouche.

C’est à ce moment là qu’une chaîne de télévision française a diffusé pour la première fois une série que nous avons beaucoup aimé, « Les aventures de Lady Pénélope » une série Anglaise dont le titre original est « Thunderbirds ». Les personnages sont des marionnettes évoluant dans un contexte futuriste, ce qui, pour l’époque était très original. Mon frère et moi avons été emballés par cette série.

Détendus, insouciants, prenant plaisir à regarder une série originale en dégustant à volonté des fantastiques cornets à la crème, c’est çà mon souvenir.

Voilà…il est de ces instants dans une vie, simples et doux que l’on n’oublie jamais. Cela vous paraîtra peut être idiot ou bêtement terre à terre mais ce souvenir ne s’effacera qu’après ma disparition, c’est vous dire s’il m’a marqué…

 

   cornet___la_creme1.jpg

 

06:51 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)

09/04/2011

Valentine's day (Part three)

SDC12940.JPG

Je me suis levé, je suis derrière Valentine et JeanCri , au beau milieu de la scène quand soudain mes oreilles se dressent comme celles d’un animal…

Je m’assoie sur le tabouret et j’écoute ces notes inconnues, ces paroles que je ne connais pas…çà me plait d’emblée, mais qu’est ce que c’est ?

Valentine se retourne, le sourire aux lèvres et m’explique que c’est le premier morceau travaillé et enregistré au MAP, leur studio fait main il y a quelques mois, dans lequel ils travaillent ensemble leur nouvel album.

Les voilà partis à répéter ce morceau, avec la guitare électrique, puis avec l’acoustique, je me régale tout en filmant ces instants exceptionnels que je vais jalousement et précieusement garder dans mes archives. Je suis un petit chanceux, j’ai le plaisir de faire partie des premiers à entendre cette nouveauté. Merci mes amis !!!

 

Il est l’heure de se quitter, pour eux de se détendre un peu, d’aller se balader et pour moi d’aller chercher mon épouse pour le concert de 20h30.

 

Le concert va se dérouler merveilleusement, l’ambiance y est et JeanCri nous gratifie de sa célèbre chanson enregistrée avec les Innos « Colore ». Ca passe vite, trop vite, les titres s’enchaînent, je me régale, comme d’habitude, ces deux là ont maintenant un spectacle bien rodé et leur étroite complicité dans la vie se ressent bien évidemment sur scène.

 

C’est la fin, une foule compacte attend la star, pour signer des autographes, parler avec celle qu’ils sont venus admirer, je les comprends.

Nous, on va devoir y aller. La fatigue accumulée ces dernières semaines se fait lourdement sentir. Je traîne encore un peu dans la salle désertée quand Béa mon épouse me signale que JeanCri est derrière le rideau. Je monte sur scène et je me glisse entre les lourdes tentures rouges. Pendant qu’il remballe le matériel, on échange encore ensemble, puis on s’embrasse en se disant à bientôt.

Je rejoins Valentine, très entourée, je lui touche le bras et lui dit que je m’en vais, on s’embrasse et je la laisse, la mort dans l’âme avec ses autres fans.

Mais je n’ai pas à me plaindre, j’ai passé plus de deux heures avec eux, j’ai vécu un très bon concert, j’ai rencontré (enfin) la douce et gentille Isa, une fan et amie de Lille, j’ai rencontré aussi d’autre fans venus de loin, j’ai pu aussi enfin parler un peu avec Jipé le photographe. Ce fut encore une journée mémorable et je mesure la chance qui est la mienne.

Et puis, le 19 mai, à Liévin va vite arriver…vivement !!!

 

11:44 Publié dans Jil Caplan | Lien permanent | Commentaires (0)