05/03/2010
Les tubes de gouache
Hello !!!
Je ne sais plus comment ce souvenir m'est revenu, je me demande si ce n'est pas en discutant avec quelqu'un de mon premier collège, vous savez celui dont je vous ai fait un descriptif il y a quelques jours...enfin, celà n'a pas vraiment d'importance.
Il n'empêche que je me rend compte que tout compte fait, j'ai une vie qui n'est pas si mal remplie et que me reviennent à l'esprit un tas d'anecdotes, d'aventures ou de mésaventures qui me sont arrivées. Mine de rien, les rubriques "souvenirs" et "Nostalgie" commencent à se remplir.
Celle que je vais vous raconter est courte, simple mais elle a eu son côté dramatique, en tout cas pour moi.
Nous sommes en septembre 1974, j'ai 10 ans et c'est le jour de la rentrée en 6éme, dans cette immense école qui, à l'âge que j'avais, m'impressionnait tout particulièrement. C'était aussi ma première rupture avec le cocon familial car j'y rentrais comme pensionnaire et j'avais le ventre tout noué.
Toute la journée on s'est balladé de salles en salles, découvert les nouveaux professeurs, la journée a été exténuante et le soir, avant le repas au self, je rentre en "perm" pour ce qui va être pour moi pendant quatre ans, la traditionnelle heure et demie d'étude du soir. Ça ne s'est pas passé trop mal et je profite de ce moment pour mettre un peu d'ordre dans mes affairesmais en plongeant ma main au fond de mon cartable tout neuf, je sens quelque chose de poisseux. Je la retire affolé et là, horreur, elle est pleine de peinture noire et blanche. Dans la panique, j'ai oublié que les deux gros tubes de gouache noir et blanc que l'on nous a demandé pour le dessin sont restés au fond du cartable et en y tassant mes livres et cahiers, je les ai écrasé ,j'ai tapissé le fond de peinture. C'en est trop, le stress de la journée, la fatigue, j'éclate en sanglots et je me souviens parfaitement de la détresse qui m'a envahit alors à ce moment là. J'avais l'impression d'être seul au monde et j'étais désespéré.
L'histoire s'est tout de même bien finie car j'avais un cousin qui étais "pensco" comme moi et avec un autre garçon de mon village , ils m'ont aidé et m'ont pris sous leur aile . Aujourd'hui encore je suis ému en y repensant, merci Eric et Dany, votre attitude spontanée et bienveillante m'a fait chaud au coeur.
Voilà, une petite histoire simple, banale mais qui fut pour moi, à l'instant où elle s'est produite, assez dramatique. J'en souris aujourd'hui mais je me souviens très bien de cette immense détresse qui m'avait alors envahie.
A bientôt pour de nouvelles aventures !!
05:13 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0)
04/03/2010
"Shutter Island" de Martin Scorcese
Samedi dernier, nous avons confié les clés du domaine à nos enfants et avons fait une sortie cinéma pour aller voir le dernier Scorcese. C'est toujours un évènement et j'avoue être fan depuis longtemps de ce grand réalisateur italo/américain.
Ici, Scorcese adapte un livre de Dennis Lehane , thriller psychologique qu'il a écrit en 2003. Je n'ai pas lu le livre, je n'avais donc pas de crainte à avoir quant à une éventuelle déception par rapport à cette adaptation.
1954,Teddy Daniels, Marshall de son état débarque dans l'île de Shutter avec Chuck Aule son nouvel adjoint. Leur mission, retrouver sur ce gros caillou qui abrite un asile psychiatrique de haute sécurité, une patiente du nom de Rachel Solando qui a mystérieusement disparue.
Très vite, le comportement du professeur Cawley et du personnel de l'asile intrigue Teddyqui soupçonne l'asile de dissimulerune sorte de centre où l'on manipule les cerveaux. Hanté par son passé lors de la seconde guerre mondiale , par son passage à Dachau , par la mort de sa femme dans un incendie et frappé de violentes migraines, il semble parfois perdre le sens des réalités sur cette mystérieuse île.
Que va t'il se passer, ou tout celà va t'il l'emmener, va t'il retrouver la trace de Rachel et de ce mystérieux homme, Andrew Laeddis, dont il prononce souvent le nom ? Vous le découvrirez en allant voir cet excellent film.
L'ambiance "huis clos" est pesante, les décors sauvages et froids sont impressionnants et les comédiens excellents. Léonardo DiCaprio, depuis "Les infiltrés" ne cesse de m'épater, exit le gamin de "Titanic", aujourd'hui il a une "gueule" et du talent. A ses côtés Mark Ruffalo ainsi que l'excellent Ben Kingsley sont aussi très bons. Apparition également de Max Von Sydow et son côté toujours inquiétant. Les rôles féminins sont un peu moins importants mais Michelle Williams, Emily Mortimer et Patricia Clarckson assument parfaitement leurs rôles respectifs.
En clair, un film que l'on oublie pas une fois sorti de la slle obscure et qui vous travaille encore dans les heures qui suivent.
Vous aimez les huis clôs, les ambiances lourdes et pesantes, l'angoisse sourde et latente alors allez voir "Shutter island" et si vraiment le film ne remplit pas ces critères c'est que je n'ai rien compris et vous avez le droit de me le dire.
06:11 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1)
03/03/2010
Accroche toi à tes rêves !!!
Le matin lorsque je me réveille tôt, la boite à réfléchir se met immédiatement en branle, parfois même, elle s'emballe. Des tonnes d'idées, de choses à faire, à ne pas oublier me viennent à l'esprit. Parfois je pense à des sujets plus graves, à d'autres moments je pense à tout ce qui m'est arrivé ces derniers mois, à toutes ces rencontres, à ces contacts que j'ai établi dans un univers, un monde que j'aime. De ces gens avec qui que je n'aurai même pas imaginé pouvoir échanger un jour.
Des projets prennent forme, d'autres sont au stade de l'envisageable et même du réalisable. J'ai même encore du mal à y croire. Est ce possible ? moi qui ai toujours rêvé de travailler dans le monde de la musique et du spectacle, voilà que je le touche du bout du doigt.
Suis je sur un nuage ? est ce que je ne suis pas en train de rêver ? ne vais je pas voir comme Icare, mes ailes de cire fondre en m'approchant du soleil ?
Certains, je le sais, sourient ironiquement, ils pensent que je suis manipulé, que l'on m'utilise. D'autres me disent que tout celà est éphémère que je vais finir par retomber de mon nuage...peut être ...mais je m'en moque. Ce que je sais moi, c'est ce qui vibre en moi, cette passion qui m'anime, cette envie de créer, de construire, même si parfois certaines cathédrales semblent impossibles à édifier.
Alors même si un jour mes ailes doivent fondre, si je dois "redescendre sur terre", tant pis, j'aurai au moins gouté à l'ambroisie, j'aurai réalisé une partie de mes rêves et ça, personne ne pourra me le retirer.
05:42 Publié dans Pensées et réflexions | Lien permanent | Commentaires (0)
02/03/2010
Franck Marco, un homme passionné !!!
Depuis le temps qu'on en parlait, enfin on a pu faire coïncider nos agendas et trouver une petite heure pour boire un café et taper la discute ensemble.
La première fois que j'ai croisé Franck, il discutait avec Jipé Nataf sur un trottoir de Paris face au théatre du Petit St Martin mais je ne savais pas encore qui il était. Ce n'est que quelques minutes plus tard que je l'ai vu, ou plutôt entendu puisqu'il est le batteur du Jil Caplan's band.
Dans les jours qui ont suivi, j'ai découvert qu'il était originaire du Nord comme moi et nous sommes devenus amis sur Facebook. On a échangé assez régulièrement et promis de se voir à l'occasion.
En octobre 2009, j'ai consacré un article sur cet homme à la double casquette de batteur et artiste peintre dans une note intitulée "Franck Marco, des baguettes et des pinceaux".
C'est un garçon extrêmement sympathique et attachant, un passionné, passionnant qui mord la vie à pleine dents. Né en 1970 dans l'Avesnois, le petit Franck est issu d'un milieu modeste (ça me rappelle quelqu'un...) et à l'âge de 5 ans, il découvre Charlie Watts le batteur des Rolling Stones à la télé, chez son oncle, dans une mission culte à l'époque, "Chorus". C'est un choc pour lui, une révélation car à partir de cet instant, il saisit de ses petites mains tout ce qui peut lui servir à battre le rythme et doué comme il n'est pas possible, il intégrera rapidement une formation locale avec laquelle il jouera deux à trois fois par week-end. Si jeune et déjà si inspiré...peu de gens s'en rendent compte mais le discret batteur des Stones est un des meilleurs dans sa profession, sans lui les Stones ne seraient pas pareils, il est la clé de voute, la pierre angulaire du groupe et celà dit sans jeu de mot. Aujiourd'hui Franck est un batteur de talent, reconnu dans la profession.
L'autre passion qui anime Franck, c'est le dessin et rapidement aussi, il occupe son temps quand il ne "tape" pas à dessiner tant et si bien que sa deuxième passion l'amène à la peinture et qu'aujourd'hui c'est la deuxième facette de sa personalité si attachante. C'est qu'il est doué le Francky, on peut découvrir ses oeuvres sur son site MySpace dont je vous donnerai le lien plus bas. Il m'a promis qu'un jour on passerait à son atelier...j'éspère, celà me permettra de vous le faire découvrir mieux encore. Allez voir, admirez son travail, même si les photos ne donnent pas forcément toute la force de son oeuvre, lisez le texte qui l'accompage,il est écrit de la plume talentueuse de Jil Caplan qui en quelques mots décrit de façon extraordinaire le travail de l'artiste.
De mon côté, je vais tout faire pour mettre en rapport Franck et la médiathèque d'Armentières pour organiser un vernissage et faire connaitre les tableaux et leur auteur. Vous aussi, si vous cherchez à faire connaitre des talents, n'hésitez pas à le contacter car en plus du vernissage, Franck propose en parrallèle une animation avec batterie, guitare et textes lus. Mettez vous en relation avec lui, il vous l'expliquera mieux que je ne le fais.
Pour conclure, je dirais tout simplement que j'ai été ravi de le rencontrer et que d'un commun accord, on s'est promis de ne pas en rester là. Je suis sincèrement heureux de connaître cet homme qui mord la vie à peine dents et qui vit ses passions avec autant d'ardeur.
Voici donc les liens qui vous permettrons de le contacter ou tout simplement de visualiser ses tableaux:
http://www.myspace.com/franckmarcopeintre
http://www.myspace.com/franckmarcobatteur
05:31 Publié dans Rencontres | Lien permanent | Commentaires (0)
01/03/2010
Poisson d'avril
Bonsoir à toutes et tous,
Bien entendu, vous l'avez deviné, l'annonce de la sortie de mon album n'est qu'un canular, même si c'est vrai que c'est un de mes rêves secrets.
Je ne pouvais pas m'empêcher en ce premier avril de vous faire cette petite blague.
Du reste vous avez pu vous apercevoir que le lien du soi-disant site, ne donnait rien et pour certains d'entre vous, les titres de l'album ainsi que des chansons ont du vous mettre la puce à l'oreille et pas un poisson dans le dos.
J'espère que vous me pardonnerez cette petite blague de grand gamin, je n'ai pas su résister au plaisir de la faire.
Vive l'humour !!!
21:02 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
"Il était une fois en France" de Fabien Nury et Sylvain Vallée
Lors de mon dernier passage à la médiathèque d'Armentières, c'est avec Manu, le responsable de la partie BD que j'ai discuté. Il connaît mon goût pour le 8éme art et il m'est souvent de bon conseil. On ne connaît pas tout.
Ce fut donc le cas ce mardi et il m'a parlé d'une série s'appelant "Il était une fois en France" dont j'ai pris les trois premiers volumes.
Pour les fans d'histoire et particulièrement ceux passionnés par la seconde guerre mondiale et l'occupation allemande en France, c'est un régal. L'histoire est celle de Joseph Jovanovici, juif immigré Roumain dont la famille a été massacrée en 1905 et qui débarque en France vingt ans plus tard. Il ne sait lire ni écrire et est embauché par un oncle de sa femme, ferrailleur à Paris, grâce à sa connaissance parfaite et innée des métaux.
Rapidement, Joseph va faire son "trou", devenir propriétaire de l'usine et il va la faire fructifier. Son business est loin d'être propre et il fréquente la police comme le milieu. Il délaisse malheureusement dans le même temps son épouse Eva et ses deux filles. Il ne les voit que très rarement et passe plus de temps avec sa fidèle secrétaire Lucie dite "Lucie-fer".
Arrive la seconde guerre mondiale et son cortège d'horreurs, de dénonciations, de tortures et de gens malfaisants. Joseph va encore s'en sortir en flirtant avec Lafond et Bonny qui dirigent la Gestapo française rue Lauriston, en torturant et dépouillant les malheureux qui tombent entre leurs mains.
Ces trois premiers volumes sont supers, l'histoire est passionnante et on a hâte de lire la suite. Le personnage principal est ambigu, parfois du mauvais côté mais aussi parfois du bon. Belle illustration d'une époque trouble et sinistre de l'histoire de notre pays.
05:16 Publié dans La BD | Lien permanent | Commentaires (0)